surnoms

surnom n.m. Appellation ajoutée ou substituée au nom ou au prénom de qqn : Comme il est chauve, ses collègues lui ont donné le surnom de « Boule de billard » sobriquetMaxipoche 2014 © Larousse 2013SURNOM (sur-non) s. m.Mot ajouté au nom propre d’un individu, et qui le distingue de ceux qui s’appellent comme lui : Charle-Magne, Louis le Gros, Pierre l’Ermite, Guillaume le Conquérant. Horace ne se contente pas d’appeler les gens par leur nom : il a si peur qu’on ne les méconnaisse, qu’il a soin de rapporter jusqu’à leur surnom, jusqu’au métier qu’ils faisaient, jusqu’aux charges qu’ils avaient exercées [BOILEAU, Discours sur la satire.] On lui donna [à Scipion] le surnom d’Africain, honneur inouï jusque-là, personne avant lui n’ayant pris le nom d’une nation vaincue [ROLLIN, Hist. anc. ?uvr. t. I, p. 481, dans POUGENS] Fig. Je le connais par nom et surnom, je le connais très bien, je sais fort bien ce qu’il est. HISTORIQUEXIIe s. Joan qui avoit sornom Gaddis [, Machab. I, 2] XIIIe s. Sire, Engherant l’apelent cele gent d’outre mer ; En sornom Taillefer le suelent apeler ; Cui il ataint à coup ne l’estuet meciner [, Ch. d’Ant. VIII, 374] Et si vous dy que tuit li estrange marchant qui se herbergent en ces contrées sont escript par nom et par surnom [MARC POL, p. 509] XVe s. Nommez mon nom et mon sournom [, Hist. litt. de la Fr. t. XXV, p. 35] XVIe s. Comme on appelle moy et mes freres les Estiennes du surnom [nom] de notre pere [H. EST., Conform. du lang. français, p. 52] Employer indignement à qui bon nous semble [à propos de l’Aretin, dit divin par les Italiens] les surnoms les plus glorieux de quoy l’ancienneté ait honoré un ou deux personnages en plusieurs siecles [MONT., I, 383] Au surnom cognoit on l’homme [LEROUX DE LINCY, Prov. t. II, p. 18] ÉTYMOLOGIESur 1, et nom ; wallon, sorno ; provenç. sobrenom ; esp. sobrenombre ; ital. soprannome. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877surnom SURNOM. n. m. Nom ajouté au nom propre d’une personne ou d’une famille et qui désigne quelque qualité ou rappelle quelque circonstance particulière. Scipion eut le surnom d’Africain. Henri IV et Louis XIV se sont acquis le surnom de Grand par les grandes choses qu’ils ont faites. Chez les Romains, le surnom indiquait la branche de la famille à laquelle on appartenait. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5surnom Surnom, m. acut. Est l’appellation qui se donne à aucun apres le nom de la parenté et maison, Cognomen, ou Agnomen. Ainsi dit des Essars en sa traduction de Josephe de la guerre des Juifs, livr. 1. chap. 1. Au temps que Antiochus surnommé Epiphanes, et chap. 4. Antiochus surnommé Dionysius. C’est aussi le nom de la maison et parenté, Gentilitium nomen, comme quand on dit, bailler par nom et surnom la declaration des complices d’un fait. Tous les autres apres eurent ce surnom de Sylvius, Mansit Syluius postea omnibus cognomen. Qui a le mesme surnom, Cognominis, huius cognominis. SURNOM, s. m. SURNOMER, v. actif. [Surnon, nomé: 3e é fer.] Surnom est le nom de famille, qui se met aprês le nom de Baptême. « Conaitre quelqu’un par nom et par surnom. = C’est aussi l’épithète qu’on ajoute au nom ou au surnom d’une persone: comme Scipion l’Africain, Louis le Jeune, Philipe le Bel, Charles le Mauvais, Roi de Navarre, etc. = Surnomer se dit dans cette seconde acception. « Scipion fut surnomé l’Africain, parce qu’il avait conquis l’Afrique. « Un des Ducs de Guise fut surnomé le Balafré.

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