surcroit

surcroît n.m. [ du moyen fr. surcroître, croître au-delà de la mesure ordinaire ] Ce qui s’ajoute à ce que l’on a ; augmentation, accroissement : Un surcroît de travail supplément, surplusPar surcroît ou de surcroît, Sout. en plus : Ces chaussures sont très jolies et confortables de surcroît.Maxipoche 2014 © Larousse 2013surcroît (sy?k?wa) nom masculin ce qui vient s’ajouter à ce qui est déjà faire face à un surcroît de travail Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.SURCROÎT (sur-kroî) s. m.1° Ce qui, ajouté à quelque chose, en accroît la force, le nombre, la quantité. Dans le temps que le porc revient à soi, l’archer Voit le long d’un sillon une perdrix marcher ; Surcroît chétif aux autres têtes [LA FONT., Fabl. VIII, 27] Il faut quelque surcroît de compagnie [MOL., Préc. 12] Et voyant pour surcroît de douleur et de haine Parmi ses étendards porter l’aigle romaine [RAC., Mithr. v, 4] Pour surcroît de malheur, l’eau même qu’on portait sur des chameaux dans des peaux de bouc avait manqué [ROLLIN, Hist. anc. ?uv. t. VI, p. 330] Surcroît de biens est l’âme d’un ménage [VOLT., Enf. prod. I, 4] Ce qui m’inquiétait le plus était mon compagnon de voyage dont je ne voulais pas lui donner le surcroît, et dont je craignais de ne pouvoir me débarrasser [J. J. ROUSS., Confess. III] Vous aurez pour surcroît un frère qui radote [GRESSET, Méchant, II, 3] 2° Terme de dévotion. ?uvres de surcroît, ?uvres pieuses accomplies en sus des obligations du chrétien. Elle ajoute même aux rigueurs de la loi des rigueurs de surcroît [MASS., Carême, Jeûne.] Abus assez ordinaire dans la vertu, où l’on voit tant de personnes zélées pour les ?uvres de surcroît, et tranquilles sur l’oubli continuel de leurs obligations les plus essentielles [ID., Carême, Vérit. culte.] 3° De surcroît, loc. adv. En plus. Les querelles, procès, faim, soif et maladie Troublent-ils pas assez le repos de la vie, Sans s’aller de surcroît aviser sottement De se faire un chagrin qui n’a nul fondement ? [MOL., Sgan. 17] Que le prédicateur vienne à paraître : si la nature lui a donné une voix enrouée et un tour de visage bizarre…. si le hasard l’a encore barbouillé de surcroît…. [PASC., Pens. III, 3, édit. HAVET.] HISTORIQUEXIIIe s. Se tu vels trover le sorcrois du cercle au quarré escrit dedens le cercle [, Comput, f° 18] XVIe s. Aventuriers qui tant jours comme nuyctz Ont prins sur moy la souppée et surcroys [J. MAROT, v, 236] Nous y aurons assez de besongne, sans autre surcroist [MONT., I, 79] ÉTYMOLOGIEVoy. SURCROÎTRE. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877surcroît SURCROÎT. n. m. Augmentation, accroissement; ce qui est ajouté à quelque chose et qui en accroît le nombre, la quantité, la force. Surcroît de munitions, de provisions. Ils n’étaient que quatre, il en arriva deux autres de surcroît. Par un surcroît de malheur, de misère, d’embarras. C’est un grand surcroît d’affliction pour lui que la maladie de son fils. Quel surcroît de douleur! PAR SURCROÎT, loc. adv. En plus, en supplément. Le reste viendra par surcroît, vous sera donné par surcroît. SURCROIT, s. m. SURCROîTRE, v. n. [Sur-kroa, kroâ-tre: 2e lon. au 2d.] Surcroit, augmentation: surcroit de munitions, de bonheur; ou, de malheur, d’afliction. = On dit, adverbialement, par surcroit sans régime, et pour surcroit avec la prép. de. On dit aussi par un surcoit de: « Par un surcroit de malheur, il est arrivé que. Acad.    SURCROîTRE, Suivant Trév. ne se dit guère que des excrescences du corps humain, ou des arbres. L’Acad. ne le dit que des chairs qui viènent dans les plaies en plus grande abondance qu’il ne faudrait. = * Trév. met aussi surcroissance: L’Acad. ne le met point: on dit excrescence.

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