suppressions

suppression n.f. 1. Action de supprimer ; partie supprimée : Ils ont annoncé la suppression de plusieurs postes dans ce service création, maintien coupure ; ajout2. Action de supprimer, de tuer qqn : La suppression d’un témoin gênant assassinatMaxipoche 2014 © Larousse 2013SUPPRESSION (su-prè-sion ; en vers, de quatre syllabes) s. f.1° Action de supprimer. La suppression d’une circonstance dans un exposé. La suppression d’un emploi. Je vois qu’il a, le traître, empaumé son esprit, Qu’à ma suppression il s’est ancré chez elle [MOL., Éc. des femm. III, 5] La suppression des fêtes convenait plus aux pays protestants qu’aux pays catholiques [MONTESQ., Esp. XXIV, 23] La suppression de la comédie de Moncrif était pour lui un véritable succès, et d’autant plus agréable, que cette suppression, en donnant de l’importance à l’ouvrage, et le condamnant en même temps à l’obscurité, mettait l’auteur à couvert des traits de la critique et de la satire [D’ALEMB., Éloges, Moncrif.] Édit de suppression, édit qui éteignait ou supprimait un impôt, une charge. 2° Terme de jurisprudence. Suppression de part ou d’enfant, voy. PART 1. Les coupables…. de recélé ou de suppression d’un enfant…. seront punis de la réclusion, [, Code pén. art. 345] Suppression d’état, crime qui consiste à supprimer les preuves de l’état civil d’une personne. Le délit de suppression d’état [, Code civ. art. 327] 3° Terme de médecine. Suspension d’une évacuation accoutumée. Suppression de transpiration. Suppression de la menstruation, des hémorrhoïdes, des lochies. La suppression d’urine diffère de la rétention, parce que dans la suppression il n’y a pas de sécrétion par les reins. Il se dit aussi d’une affection cutanée dont l’éruption avait déjà commencé. Suppression de la rougeole, de la scarlatine. Absolument, une suppression, la suppression du flux menstruel. 4° Ancien terme de chimie. Feu de suppression, feu qui se fait en couvrant un vaisseau et ce qu’il renferme de sable, sur lequel on met des charbons allumés, afin que la matière reçoive de la chaleur par-dessus et par-dessous. HISTORIQUEXVIe s. ….Par suppression d’hemorrhoïdes et menstrues [PARÉ, v, 22] L’opiniastreté de mes pierres…. m’a parfois jecté en longues suppressions d’urine [MONT., III, 301] ÉTYMOLOGIELat. suppressionem, de suppressum, supin de supprimere, supprimer. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877suppression SUPPRESSION. n. f. Action de supprimer. La suppression d’un mot dans une phrase. La suppression d’un ordre religieux. La suppression de plusieurs emplois. La suppression d’un impôt. En termes de Médecine, Il désigne la Suspension d’une évacuation accoutumée. Suppression d’urine. Suppression de règles ou, absolument, Suppression. En termes de Jurisprudence, Suppression de part ou d’enfant, Crime de celui ou celle qui fait disparaître les traces de la naissance d’un enfant, ou qui ôte la connaissance de son existence et de son état. Suppression d’état, Crime qui consiste à supprimer les preuves de l’état civil d’une personne. Suppression, Suppressio. SUPPRESSION, ou SUPRESSION, s. f. SUPRIMER, v. act. [Suprè-cian, primé: 2e è moy. au 1er.] Suprimer, c’est, 1°. Empêcher, ou faire cesser de paraître. « On a suprimé cet écrit, ce libelle, ce livre: on en a défendu la publication, ou l’on en a arrêté le cours. « Suprimer un acte, une pièce, pour en dérober la conaissance. = 2°. Taire, pâsser sous silence: « Je suprime bien des circonstances, qui seraient trop longues à raporter. = 3°. Abolir. « On a suprimé les charges inutiles. « Un tel Ordre religieux a été suprimé. = 4°. Plusieurs Écrivains lui ont doné le sens et les régimes de retrancher: « Cette imputation si faûsse… il est nécessaire de la suprimer de votre nouvelle édition, dit M. l’Ab. Guénée à Voltaire. « Ils suprimèrent cette claûse du Traité. Hist. des Tud. « J’avois dessein de la suprimer de ce Recueil. (La Comédie de l’Amant heureux par un mensonge.) Marin. « Mr. Bouche auroit très-bien fait de suprimer de son Histoire de Provence, tous ces morceaux inspirés par un zèle inutile et amer. Ann. Litt. ? L’Acad. ne met pas d’exemple de ce régime.    SUPRESSION, action de suprimer. « La supression d’un livre, d’un contrat, d’une circonstance; d’ une Loi, d’une charge, d’un Ordre religieux, etc. En termes de Médecine, supression d’urine: en termes de Palais, supression de part (partûs), l’action de mettre obstacle à la naissance d’un enfant, ou d’ôter la conaissance de son existence et de son état.

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