suppôt SUPPÔT. n. m. Il se disait de Celui qui était attaché à un corps, à une compagnie, et qui remplissait certaines fonctions pour le service de ce corps, de cette compagnie. Anciennement les imprimeurs et les libraires étaient suppôts de l’Université. Il se dit aujourd’hui de Celui qui est fauteur et partisan de quelqu’un dans le mal, qui sert aux mauvais desseins d’un autre. C’est un des plus dangereux suppôts de cette cabale, de ce parti. Les vils suppôts d’un tyran. Fig. et fam., C’est un suppôt de Satan se dit d’un Méchant homme. SUPPôT, ou SUPôT, s. m. [Le t ne se prononce pas.] 1°. Membre d’une Université. = 2°. Fauteur et Partisan. Il se dit en mauvaise part. « C’est un des plus dangereux supôts de cette cabale. « Combien, (parmi les femmes) qui se disant sans préjugés, parce qu’elles sont sans principes, se font gloire d’être les supôts et les héroïnes du parti philosophique? L’Abé Du-Serre-Figon. = * On disait aûtrefois les supôts de Satan; et Boileau a dit: Sans craindre Archers, Prévôts ni supôts de Justice. Cela n’est plus bon que dans le burlesque.