surettes

suret, ette adj. [ de 2. sur ] Un peu acide : Des pommes surettes aigrelet, 2. surMaxipoche 2014 © Larousse 2013suret SURET, ETTE. adj. Qui est un peu acide, un peu aigre. Ce fruit est suret, a un petit goût suret. Cette pomme est surette. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5suret Suret, m. acut. Est le diminutif de Sur, et signifie aigret. Ce vin est suret, Vinum acidulum, aut sane subacidum, voyez Sur. SURET. Voy. SUR, SURE, sans accent.

surette

suret, ette adj. [ de 2. sur ] Un peu acide : Des pommes surettes aigrelet, 2. surMaxipoche 2014 © Larousse 2013suret SURET, ETTE. adj. Qui est un peu acide, un peu aigre. Ce fruit est suret, a un petit goût suret. Cette pomme est surette. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5suret Suret, m. acut. Est le diminutif de Sur, et signifie aigret. Ce vin est suret, Vinum acidulum, aut sane subacidum, voyez Sur. SURET. Voy. SUR, SURE, sans accent.

surets

suret, ette adj. [ de 2. sur ] Un peu acide : Des pommes surettes aigrelet, 2. surMaxipoche 2014 © Larousse 2013suret SURET, ETTE. adj. Qui est un peu acide, un peu aigre. Ce fruit est suret, a un petit goût suret. Cette pomme est surette. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5suret Suret, m. acut. Est le diminutif de Sur, et signifie aigret. Ce vin est suret, Vinum acidulum, aut sane subacidum, voyez Sur. SURET. Voy. SUR, SURE, sans accent.

suretière

SURETIÈRE (su-re-tiè-r’) s. m.Nom donné dans le pays d’Avranches aux pépinières de pommiers. On a le lait de chaux, dont il faut toujours laver le tronc des jeunes pommiers, même dans la suretière ou pépinière [, le journal l’Avranchin, 32 mars 1868] ÉTYMOLOGIESuret (voy. ce mot) : le sujet qui porte des pommes surètes. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

sûretés

sûreté n.f. [ de sûr, d’apr. le lat. securitas, sécurité ] 1. Qualité d’un endroit ou d’un objet qui offre des garanties, une protection : La sûreté de la banque est assurée par son système d’alarmes. Faire vérifier la sûreté des freins de sa voiture.2. Situation d’un individu, d’une collectivité garantis contre les risques de tout genre : La sûreté publique sécurité3. Caractère efficace de qqn ou de qqch : La sûreté des gestes d’un chirurgien justesse infaillibilitéAtteintes à la sûreté de l’État, crimes et délits qui mettent en péril la sécurité intérieure ou extérieure de l’État.De sûreté, se dit d’objets, de dispositifs conçus pour occasionner le moins de danger possible : Un verrou, une épingle de sûreté.En sûreté, à l’abri de toute atteinte, de tout péril.Maxipoche 2014 © Larousse 2013SÛRETÉ (su-re-té ; Bèze, au XVIe s., remarque que, bien qu’on écrivît seurté, on prononçait sûreté) s. f.1° Caractère de celui sur qui l’on peut compter. La sûreté qu’on trouvait en Madame, que son esprit rendait si propre aux grandes affaires, lui faisait confier les plus importantes [BOSSUET, Duch. d’Orl.] Elle était surtout d’une telle sûreté dans le commerce, d’une telle fidélité dans la société, que ses ennemis même n’avaient pas besoin de se cacher d’elle [J. J. ROUSS., Confess. IX] Elle trouvait dans Mme Scarron une sûreté parfaite et d’excellents conseils [GENLIS, Mme de Maintenon, t. I, p. 8, dans POUGENS] Terme de chasse. Les chiens chassent en sûreté, lorsqu’ils suivent la même voie, le nez collé à terre, et crient également. 2° État de celui qui n’a rien à craindre pour sa personne ou pour sa fortune. Vous devez un exemple à la postérité, Et mon trépas importe à votre sûreté [CORN., Cinna, v, 1] Mais, au moins, y a-t-il sûreté ici pour moi ? [MOL., Préc. 10] [Dans le combat] il [Condé] commande et il agit tout ensemble, et tout marche en concours et en sûreté [BOSSUET, Louis de Bourbon.] Le prince par son campement avait mis en sûreté non-seulement toute notre frontière et toutes nos places, mais encore tous nos soldats [ID., ib.] Laissez mourir un fat dans son obscurité ; Un auteur ne peut-il pourrir en sûreté ? [BOILEAU, Sat. IX] Je vous sacrifiais mon rang, ma sûreté [RAC., Iphig. IV, 4] La vraie sûreté [d’un roi] est de ne faire que du bien, et d’intéresser le monde entier à sa conservation [FÉN., Dial. des morts anc. dial. 39] Le bon roi Sésostris était en sûreté au milieu de la foule des peuples, comme un bon père dans sa maison, environné de sa famille [ID., Tél. III] Idoménée nous a contraints de l’attaquer ; nous ne demandions que la paix…. mais nous ne pouvions plus trouver aucune sûreté avec lui [ID., ib. x.] Nos voisins, à peine autrefois en sûreté dans leurs places les plus reculées, semblent déjà méditer la conquête de nos provinces [MASS., Carême, Motifs de convers.] Comment concilier la sûreté de l’État avec la sûreté de la personne ? [MONTESQ., Esp. v, 14] Laissez faire, lui dit le roi [Frédéric II, à la Mettrie], on presse l’orange [Voltaire], et on la jette quand on a avalé le jus…. je résolus de mettre en sûreté les pelures de l’orange [VOLT., Mém. Voltaire.] Faire sa sûreté, se mettre en sûreté. M’étant fait cet effort, j’ai fait ma sûreté [CORN., Poly. v, 4] En sûreté de conscience, sans que la conscience soit blessée. On peut [d’après les casuistes] tuer les médisants en sûreté de conscience [PASC., Prov. VII] Fig. En sûreté de, dans la sûreté de, à l’abri de. Je craindrais l’avarice, qui est ma bête ; mais je suis bien en sûreté de cette vilaine passion [SÉV., 24 juill. 1689] Nous revînmes gaiement à la faveur des lanternes et dans la sûreté des voleurs [ID., 4 déc. 1673] Verrou, serrure de sûreté, verrou, serrure difficile à ouvrir ou à forcer. Soupape de sûreté, voy. SOUPAPE. 3° Ce qui fait la sûreté. Ah ! ma fille, quelle sûreté pour ma santé, quand la vôtre prend le chemin de se rétablir ! [SÉV., 14 juin 1677] Ma maison cependant est votre sûreté ; Jouissez-y des droits de l’hospitalité [VOLT., Brut. I, 2] On n’a jamais trop de sûreté sur ce qui intéresse vivement le c?ur [Mme DE TENCIN, ?uv. t. III, p. 198, dans POUGENS] Lieu de sûreté, un lieu où l’on n’a rien à craindre. Le bois le plus funeste et le moins fréquenté Est au prix de Paris un lieu de sûreté [BOILEAU, Sat. VI] Il n’est temple si saint, des anges respecté, Qui soit contre sa muse un lieu de sûreté [où il n’assaille les gens pour leur lire ses vers] [ID., Art p. IV] Mettre quelqu’un en lieu de sûreté, le mettre en un lieu où il n’ait rien à craindre. Mettre quelqu’un en lieu de sûreté, signifie aussi le mettre en lieu d’où il ne puisse s’échapper, en prison. Mettons-la cependant en lieu de sûreté [CORN., Veuve, IV, 7] 4° Sécurité. Et c’est cette tranquillité Dont je ne puis souffrir l’indigne sûreté [RAC., Alex. III, 1] 5° Mesure de précaution. Deux sûretés valent mieux qu’une, Et le trop en cela ne fut jamais perdu [LA FONT., Fabl. IV, 15] Contre cet accident j’ai pris mes sûretés [MOL., Éc. des fem. I, 1] Songe à bien prendre tes sûretés avec lui [ID., Fourber. II, 10] M. de Vauban a augmenté toutes les précautions et toutes les sûretés qu’il a accoutumé de prendre pour la conservation des assiégeants [SÉV., 466] 6° Il se dit quelquefois pour assurance, certitude. Mais sous le ciel tout change, et les plus valeureux N’ont jamais sûreté d’être toujours heureux [CORN., Sur. III, 2] Léontine : Mon témoignage seul peut-il en décider ? – Martian : Quelle autre sûreté pourrions-nous demander ? [ID., Héracl. v, 8] 7° Caution, garantie. Le bon abbé est fort surpris qu’on ne trouve pas de sûreté à la dette que vous avez si bien et si honnêtement mise devant la vôtre [SÉV., 28 janv. 1685] Sa réception [de la s?ur Berin] dans une des maisons ne dépend point de la réserve de ses droits, mais de moi uniquement : je lui donnerai toutes les sûretés qu’elle pourra désirer [BOSSUET, Lett. relig. 27] Il fallait leur offrir [aux Dauniens] toutes les sûretés qu’ils auraient demandées, et établir des peines rigoureuses contre ceux de vos sujets qui auraient manqué à l’alliance [FÉN., Tél. X] Le juge faisait donner sûreté de l’appelant qu’il soutiendrait son appel [MONTESQ., Esp. XXVIII, 27] Un de ses amis lui voulut un jour emprunter de l’argent avec de bonnes sûretés [J. J. ROUSS., Confess. v.] Ce prince, au lieu de venir trouver le roi, lui fit demander des sûretés [DUCLOS, ?uv. t. II, p. 233] Places de sûreté, places qu’un État donne ou retient pour la sûreté de l’exécution d’un traité. 8° Fermeté du pied pour marcher, de la main pour écrire, pour faire une opération chirurgicale, etc. La sûreté du pied du mulet. Il a une grande sûreté de main. La sûreté de la main est nécessaire à un chirurgien. Fig. Sûreté de tact, de coup d’?il, de goût, de mémoire. PROVERBELa méfiance est la mère de sûreté, ou méfiance est mère de sûreté. Il était expérimenté, Et savait que la méfiance Est mère de la sûreté [LA FONT., Fabl. III, 18] HISTORIQUEXIIe s. …Car m’otroiez por Dé [pour Dieu] Un douz regart… Si atendrai en cele seürté Joie d’amours… [, Couci, XI] XIIIe s. Sire, fis-je, or m’entendés : Ne sai por quoi vous demandés Pleiges [gages] de moi, ne seürtés [, la Rose, 1989] Et se li oir qui sont ne voelent fere bone seurté de rendre le [la] droite partie à cix qui naistront… [BEAUMANOIR, XX, 4] Il demanderent au conseil le roy quel seurté il donroient par quoi il reussent Damiete [JOINV., 237] XVe s. Et selon l’amoureuse loy, De nos deux vouloirs, pour seurté, Fist une seule voulenté [CH. D’ORL., Ball. 30] Et luy escripvit ledit duc une lettre de sa main portant seurté d’aller et retourner bien ample [COMM., II, 5] S’enfuyt où il pensoit estre à seureté [ID., II, 13] XVIe s. Je vous asseure que vos lettres m’ont donné beaucoup de plaisir de m’avoir donné seurté de la bonne santé du roy [MARG., Lett. 68] Pendant le parlement, et qu’ils musoient sur leurs seuretez… [MONT., I, 27] Je m’estois chargé de crainte [en portant de l’argent], tantost de la seurté des chemins… [MONT., I, 315] Qui n’a seureté n’a nul bien [LEROUX DE LINCY, Prov. t. II, p. 398] ÉTYMOLOGIEBourg. seuretai, seurtai ; provenç. segurtat ; espagn. seguridad ; ital. sicurtà ; du lat. securitatem, de securus, sûr. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877sûreté SÛRETÉ. n. f. Éloignement de tout péril; état de celui qui n’a rien à craindre pour sa personne ou pour sa fortune; état de ce qui est à l’abri. Pleine et entière sûreté. Pourvoir à sa sûreté. Dormir, voyager en sûreté. Mettre sa fortune en sûreté. Votre sûreté exige que vous preniez telle précaution. Cela compromettrait votre sûreté. La sûreté de l’État. Être en sûreté. Se mettre en sûreté. Prov., La prudence est la mère de la sûreté ou Prudence est mère de sûreté. En sûreté de conscience, Sans que la conscience soit blessée. Vous pouvez penser, agir ainsi en sûreté, en toute sûreté de conscience. Serrure de sûreté, verrou de sûreté, Serrure, verrou faits de manière qu’il est moins facile de les ouvrir ou de les forcer que les serrures et les verrous ordinaires. On dit de même : Chaîne de sûreté. Soupape de sûreté, Celle qui est destinée à laisser échapper la vapeur, en se levant d’elle- même, lorsque la pression devient telle que la chaudière éclaterait si la vapeur ne trouvait point d’issue. Il s’emploie aussi figurément. Voyez SOUPAPE. Police de sûreté, Police chargée de la sûreté de l’État. En termes militaires, Service de sûreté, Service chargé de fournir au commandement des renseignements sur l’ennemi. SÛRETÉ se dit aussi d’une Mesure de précaution. Il prit toutes ses sûretés contre cet accident. Prov., Deux sûretés valent mieux qu’une. SÛRETÉ se dit encore d’une Sorte de caution, de garantie que l’on donne pour l’exécution d’un traité. Quand il fait une affaire, il prend toutes les sûretés possibles. Il m’a donné des sûretés. Places de sûreté, Places qu’un prince, qu’un État donne ou retient pour la sûreté de l’exécution d’un traité. SÛRETÉ signifie également Caractère d’un homme sur qui on peut compter. Cet homme est d’une sûreté à toute épreuve. Il signifie aussi Assurance, fermeté d’un membre, d’un sens, d’une faculté, etc. Il y a peu d’animaux dont le pied ait plus de sûreté que les chèvres et les mulets. Ce chirurgien a une remarquable sûreté de main. Il a une grande sûreté de goût, de coup d’oeil, de jugement. SûRETÉ. Voy. SûR, SûRE, avec l’accent circonflexe.