abbe

abbé n.m. [ lat. ecclés. abbas, de l’araméen abba, père ] 1. Supérieur d’une abbaye.2. Prêtre séculier.3. En Afrique, prêtre d’origine africaine (par opp. à père).Maxipoche 2014 © Larousse 2013ABBÉ (a-bé) s. m.1° Celui qui gouverne ou possède une abbaye. Abbé crossé et mitré. Élire un abbé. Abbé régulier, abbé qui était religieux lui-même et portait l’habit de son ordre. Abbé en second, prieur d’un monastère. Abbé des abbés, titre de l’abbé du Mont-Cassin, parce que tous les moines de l’Occident avaient reçu leur règle de cette abbaye. Abbé cardinal, titre honorifique accordé par le pape, particulièrement aux abbés en chef, lorsque des abbayes qui avaient été réunies se séparaient. Prov. Pour un moine on ne laisse pas de faire un abbé, c’est-à-dire que l’absence d’un homme n’empêche pas un projet de s’exécuter. Nous l’attendrons comme les moines font l’abbé, c’est-à-dire, s’il ne vient pas à l’heure fixée, nous ne l’attendrons pas. Le moine répond comme l’abbé chante, c’est-à-dire les inférieurs se conforment aux habitudes de leurs supérieurs. Jouer à l’abbé, jeu où l’on est obligé de faire tout ce que fait celui qui a été désigné pour chef et qu’on nomme abbé. Se promettre la vigne de l’abbé, se promettre une vie de délices. 2° Tout homme qui porte un habit ecclésiastique. Un jeune abbé. Un abbé de cour. Qui peut concevoir que certains abbés, à qui il ne manque rien de l’ajustement, de la mollesse et de la vanité des sexes et des conditions, qui entrent auprès des femmes en concurrence avec le marquis et le financier, et qui l’emportent sur tous les deux, qu’eux-mêmes soient, originairement et dans l’étymologie de leur nom, les pères et les chefs de saints moines et d’humbles solitaires, et qu’ils en devraient être l’exemple ? [LA BRUY., 14] HISTORIQUEXIe s. Assez i a evesques et abéz [, Ch. de Rol. 209] XIIe s. Donc enveia li bers au comte dous [deux] abéz, Qu’il lui doinse [donne] conduit…. [, Th. le Mart. 51] Quatorze rois i ot à heure de souper, Evesques et abbés, que je ne sai nomer [, Sax. 13] XIIIe s. Là trova il moult grant gent et maint abbés et maint barons et maint autres homes du païs de Bourgogne [VILLEH., 28] La justice laie les doit penre [prendre] et rendre à lor abbés [BEAUMANOIR, LVI, 1] Quant evesque et abbé reviendront de signer [faire le signe de la croix] [, Berte, 11] Lors fu li abes molt dolent, Pleins fu de maltalent e d’ire [, Grégoire le Grand, p. 44] XVIe s. Plusieurs allans le chemin de Paris voyoient chapeaux et manteaux par terre qu’on ne daignoit amasser, les prenoient pour fils venant de St-Mathurin ou pour gens qui jouoient à l’abbé de Maugouverne [D’AUB., Hist. I, 134] ÉTYMOLOGIEProvenç. abbat ; espagn. abad ; portug. abbade ; ital. abbate ; de abbatem, au nominatif abbas, du syrien aba qui signifie père. Dans l’ancien français au nominatif singulier li abe [e muet], venant de ábbas avec l’accent sur la première syllabe ; le abé, li abé, les abés [e fermé] au régime singulier, au nominatif pluriel et au régime pluriel, venant de abbátem, abbátes, avec l’accent sur la seconde syllabe. SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIREABBÉ. Ajoutez : 3° Nom donné autrefois aux chefs de certaines confréries d’artisans dans le Midi. Le local de la confrérie se nommait abbaye, nom qui est encore usité en Suisse, notamment à Berne. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abbé ABBÉ. n. m. Celui qui porte le costume ecclésiastique et remplit ou se prépare à remplir les fonctions sacerdotales. Nous avons rencontré plusieurs abbés. Allez parler à Monsieur l’abbé. Les abbés du catéchisme de Saint-Sulpice sont généralement de jeunes séminaristes. Il s’est dit de Celui qui dirigeait une abbaye. Abbé de l’ordre de Saint-Benoît. Abbé régulier. Abbé crossé et mitré. Élire un abbé. Bénir un abbé. Prov. et fig., Nous l’attendrons comme les moines font l’abbé, S’il n’arrive pas à l’heure du dîner, nous nous mettrons à table sans lui. Prov. et fig., Le moine répond comme l’abbé chante, Ordinairement les inférieurs prennent quelque chose du ton, des habitudes de leurs supérieurs. Il se disait aussi de Tout homme qui portait l’habit ecclésiastique, sans remplir les fonctions sacerdotales. Un jeune abbé. Un petit abbé. Un abbé de cour. Abbé, m. acut. Abbas Abbatis, Erasm. Est celuy qui est chef en une Abbaye de Moines, selon ce on dit l’Abbé de S. Denys. S. Dionysij coenobiarcha, antistes, Bud. et vient de Abba diction Syriaque, qui vaut autant que Pere. L’Abbé mange en convent, Hetaeriarcha victitat cum sodalibus. ABBÉ, s. m. [Abé, bref, 2e. é fermé] celui qui possède une Abbaye. Ce mot a fourni quelques proverbes à la Langue. ? Pour un moine on ne laisse pas de faire un Abbé; quoiqu’un homme manque à une assemblée ou à une partie, où on l’attendait, on ne laisse pas d’ aller en avant. ? Et quand quelqu’un n’arrive pas au temps prescrit pour un repas, on l’attend, dit-on, comme les Moines font (attendent) l’Abbé. c. à. d. on ne laisse pas de se mettre à table. ? Le Moine répond, comme l’Abbé chante: les inférieurs se moulent sur leurs supérieurs. Abbé de sainte espérance, qui n’a point encore de bénéfices.    ABBÉ, se dit aussi de tout homme, qui porte l’habit écclésiastique, quoiqu’il n’ait point d’Abaye.    Rem. Depuis quelque tems, plus que jamais, on dit, l’ Abbé tout court, même en adressant la parole. C’est le ton d’une grande supériorité, ou familiarité, ou fatuité: « Qu’est-ce que c’est, l’Abbé: contez-moi cela? Th. d’Educ. « J’ai quelques ordres à doner: l’ Abbé, atendez-moi ici. Ibid.

abbayes

abbaye [ abei] n.f. [ lat. ecclés. abbatia ] 1. Communauté de moines ou de moniales, gouvernée par un abbé ou une abbesse.2. Ensemble des bâtiments abritant ces moines ou moniales.Maxipoche 2014 © Larousse 2013ABBAYE (a-bé-ie) s. f.1° Monastère d’hommes ou de filles. Une abbaye fort riche. 2° Le bénéfice attaché au titre d’abbé. Il avait jusqu’à trois abbayes. 3° Les bâtiments du monastère. L’abbaye de Saint-Germain brûla en 1793. Quant à vous, suivez Mars, ou l’amour, ou le prince ; Allez, venez, courez ; demeurez en province ; Prenez femme, abbaye, emploi, gouvernement ; Les gens en parleront, n’en doutez nullement [LA FONT., Fab. III, 1] Abbaye en règle, celle à laquelle on ne peut nommer qu’un religieux. Abbaye en commande, celle à laquelle on peut nommer un ecclésiastique séculier. Prov. Pour un moine l’abbaye ne faut pas, c.-à-d. pour un qui fait défaut, une partie ne manque pas, un projet ne s’en exécute pas moins. HISTORIQUEXIe s. Se ceo fust u evesqué u abbeie…. [, L. de Guill. 1] XIIe s. Se delivrast al regne nul liu [lieu] cum eveschiez, Priorez, abeies, u nuls arceveschiez, Li reis en saisireit les rentes et les fiés [, Th. le Mart. 61] Deu [elle] servira dedens une abaïe [, Ronc. 148] A la riche abaie du baron St-Maart [Médard] [, Sax. 29] Vous estes de l’abaïe As [aux, des] s’offre à tous (vous êtes de celles qui s’offrent à tous) ; Si ne vous nommerai [, Romanc. 89] XIIIe s. St-Estienne, une abaie qui estoit à trois lieues de Constantinoble [VILLEH., 61] Et avant en devroit porter heritage uns cousins en tiers degré ou en quart, de lignage du pere au religieus, que ses fix qui isteroit [sortirait] de l’abbeie pour avoir heritage [BEAUMANOIR, LVI, 2] Et puis [il] se rendit moine dedens une abeie [, Berte, 2] XVe s. Car amour, en son abbaye Se tenoit chef de son couvent Ou [au] temps qu’ay congneu en ma vie [CH. D’ORL., Ball. 52] ÉTYMOLOGIEProvenç. et espagn. abadia ; ital. abbadia ; de abbatia, de abbas (voy. ABBÉ). Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abbaye ABBAYE. (On prononce Abéyie.) n. f. Monastère d’hommes, qui a pour supérieur un abbé, ou de femmes, qui a pour supérieure une abbesse. Abbaye royale, ou de fondation royale. Abbaye sécularisée. Abbaye de Saint- Benoît, de l’ordre de Cîteaux. Il s’est dit du Bénéfice attaché au titre d’abbé. Le roi lui donna une abbaye. Il avait, il possédait jusqu’à trois abbayes. Abbaye en règle, Celle à laquelle on ne peut nommer qu’un religieux. Abbaye en commende, Celle à laquelle on pouvait nommer un ecclésiastique séculier. ABBAYE se dit encore des Bâtiments du monastère. Une abbaye bien bâtie. Une abbaye qui tombe en ruines. Prov. et fig., Pour un moine l’abbaye ne faut pas, Quand plusieurs personnes sont convenues de se réunir, et qu’une d’elles manque à la réunion, on ne laisse pas de faire ce qui avait été résolu. Abbaye, f. penac. Antistitium, Coenobiarchia, Haeteriarchia, Abbatia, Erasm. ABBAYE, s. f. [Pron. Abéïe. L’i est long; dern. e muet.] M. de Wailly remarque fort bien qu’on devrait écrire Abéïe, parce qu’en écrivant Abbaye, on confond la prononciation de ce mot avec ceux de cette terminaison en aye, je paye, j’essaye, et qu’on est par-là tenté de prononcer Abé-ie, comme on prononce je pé-ie. ? J’ajoute que, puisqu’on dit Abbé, Abbesse; Abéïe serait plus suivant l’analogie, mais le tyran des Langues, l’usage lui est contraire.    Anciennement on écrivait Abbayie. On ne fesait pas attention que l’y grec fait fonction de deux i, dont le premier se joint à l’a pour former la dipht. ai, qu’on prononce é, et le 2e. s’unit avec la voyelle suivante. ? Plus récemment, les ennemis de l’y grec, parce qu’il est d’origine étrangère, ont écrit Abbaïe, ou avec Richelet, Abaïe avec un seul b. Mais ils pèchent contre la prononciation. Car avec cette orthographe il faudrait prononcer, Aba-ïe. Voy. A n°. I. ou Aï.    ABBAYE, est un Monastère gouverné par un Abbé ou une Abbesse. ? Il se prend quelquefois pour les seuls bâtimens du Monastère; Abbaye bien bâtie, Abbaye qui tombe en ruine.

abbaye

abbaye [ abei] n.f. [ lat. ecclés. abbatia ] 1. Communauté de moines ou de moniales, gouvernée par un abbé ou une abbesse.2. Ensemble des bâtiments abritant ces moines ou moniales.Maxipoche 2014 © Larousse 2013ABBAYE (a-bé-ie) s. f.1° Monastère d’hommes ou de filles. Une abbaye fort riche. 2° Le bénéfice attaché au titre d’abbé. Il avait jusqu’à trois abbayes. 3° Les bâtiments du monastère. L’abbaye de Saint-Germain brûla en 1793. Quant à vous, suivez Mars, ou l’amour, ou le prince ; Allez, venez, courez ; demeurez en province ; Prenez femme, abbaye, emploi, gouvernement ; Les gens en parleront, n’en doutez nullement [LA FONT., Fab. III, 1] Abbaye en règle, celle à laquelle on ne peut nommer qu’un religieux. Abbaye en commande, celle à laquelle on peut nommer un ecclésiastique séculier. Prov. Pour un moine l’abbaye ne faut pas, c.-à-d. pour un qui fait défaut, une partie ne manque pas, un projet ne s’en exécute pas moins. HISTORIQUEXIe s. Se ceo fust u evesqué u abbeie…. [, L. de Guill. 1] XIIe s. Se delivrast al regne nul liu [lieu] cum eveschiez, Priorez, abeies, u nuls arceveschiez, Li reis en saisireit les rentes et les fiés [, Th. le Mart. 61] Deu [elle] servira dedens une abaïe [, Ronc. 148] A la riche abaie du baron St-Maart [Médard] [, Sax. 29] Vous estes de l’abaïe As [aux, des] s’offre à tous (vous êtes de celles qui s’offrent à tous) ; Si ne vous nommerai [, Romanc. 89] XIIIe s. St-Estienne, une abaie qui estoit à trois lieues de Constantinoble [VILLEH., 61] Et avant en devroit porter heritage uns cousins en tiers degré ou en quart, de lignage du pere au religieus, que ses fix qui isteroit [sortirait] de l’abbeie pour avoir heritage [BEAUMANOIR, LVI, 2] Et puis [il] se rendit moine dedens une abeie [, Berte, 2] XVe s. Car amour, en son abbaye Se tenoit chef de son couvent Ou [au] temps qu’ay congneu en ma vie [CH. D’ORL., Ball. 52] ÉTYMOLOGIEProvenç. et espagn. abadia ; ital. abbadia ; de abbatia, de abbas (voy. ABBÉ). Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abbaye ABBAYE. (On prononce Abéyie.) n. f. Monastère d’hommes, qui a pour supérieur un abbé, ou de femmes, qui a pour supérieure une abbesse. Abbaye royale, ou de fondation royale. Abbaye sécularisée. Abbaye de Saint- Benoît, de l’ordre de Cîteaux. Il s’est dit du Bénéfice attaché au titre d’abbé. Le roi lui donna une abbaye. Il avait, il possédait jusqu’à trois abbayes. Abbaye en règle, Celle à laquelle on ne peut nommer qu’un religieux. Abbaye en commende, Celle à laquelle on pouvait nommer un ecclésiastique séculier. ABBAYE se dit encore des Bâtiments du monastère. Une abbaye bien bâtie. Une abbaye qui tombe en ruines. Prov. et fig., Pour un moine l’abbaye ne faut pas, Quand plusieurs personnes sont convenues de se réunir, et qu’une d’elles manque à la réunion, on ne laisse pas de faire ce qui avait été résolu. Abbaye, f. penac. Antistitium, Coenobiarchia, Haeteriarchia, Abbatia, Erasm. ABBAYE, s. f. [Pron. Abéïe. L’i est long; dern. e muet.] M. de Wailly remarque fort bien qu’on devrait écrire Abéïe, parce qu’en écrivant Abbaye, on confond la prononciation de ce mot avec ceux de cette terminaison en aye, je paye, j’essaye, et qu’on est par-là tenté de prononcer Abé-ie, comme on prononce je pé-ie. ? J’ajoute que, puisqu’on dit Abbé, Abbesse; Abéïe serait plus suivant l’analogie, mais le tyran des Langues, l’usage lui est contraire.    Anciennement on écrivait Abbayie. On ne fesait pas attention que l’y grec fait fonction de deux i, dont le premier se joint à l’a pour former la dipht. ai, qu’on prononce é, et le 2e. s’unit avec la voyelle suivante. ? Plus récemment, les ennemis de l’y grec, parce qu’il est d’origine étrangère, ont écrit Abbaïe, ou avec Richelet, Abaïe avec un seul b. Mais ils pèchent contre la prononciation. Car avec cette orthographe il faudrait prononcer, Aba-ïe. Voy. A n°. I. ou Aï.    ABBAYE, est un Monastère gouverné par un Abbé ou une Abbesse. ? Il se prend quelquefois pour les seuls bâtimens du Monastère; Abbaye bien bâtie, Abbaye qui tombe en ruine.

abbats

abbattre Abbattre. v. a. Mettre à bas, renverser par terre, faire tomber. Abbattre des maisons, des murailles. abbattre des arbres. abbattre par le pied. les grands vents abbatirent bien des chesnes dans la forest, ont abbattu nos fruits. il a abbattu son bois de haute fustaye. abbattre un fossé. il le prit rudement au collet & l’abbattit sous luy. on luy a abbattu la teste de dessus les épaules. il luy abbattit le bras d’un coup de sabre. ce chasseur est adroit, il abbat bien du gibier. ce cheval est fougueux, on est contraint de l’abbattre pour le ferrer. ces moissonneurs abbattent tant d’arpens de bled en un jour. Abbattre. signifie fig. Affoiblir, diminuer, abbaisser, pour dire, Faire perdre les forces, le courage. Une fievre continuë abbat bien un homme. cette maladie a bien abbatu ses forces. cette perte luy a abbatu le courage, abbatu sa fierté. ces deux maisons sont ennemies, elles font leurs efforts pour s’abbattre l’une l’autre. On dit au jeu de tric-trac. Abbattre du bois, pour dire, Abbattre des dames pour caser. On le dit aussi, au jeu de quilles, pour dire, Abbattre des quilles. On dit aussi fig. Abbattre bien du bois, pour dire, Expedier beaucoup d’affaires en peu de temps. Ce Rapporteur abbat bien du bois, il rapporte sept ou huit requestes en une heure. On dit aussi que, Le vent s’abbat, qu’il est abbattu, pour dire, qu’Il est appaisé, & on dit prov. que Petite pluye abbat grand vent, pour dire, qu’Une petite pluye fait cesser un grand vent. On dit aussi prov. & fig. Petite pluye abbat grand vent, pour dire, qu’Un peu de douceur appaisée souvent un grand emportement. Il est aussi neutre pass. & on dit qu’Un cheval s’abbat, pour dire, que Les pieds luy manquent & qu’il tombe tout d’un coup. En galoppant, son cheval s’est abbattu sous luy. le terrain est glissant, si vous poussez vostre cheval, il s’abbattra. Abbattre, act. penac. Est mettre par terre, ruer jus quelque chose, la faire cheoir ou trebucher de haut en bas, Decutere, Destruere, Deturbare, Prosternere, Euertere: il vient de Abbas, acut. adverbe local, composé de a et bas. Infra, si que Abbatre est mettre abbas, ou à bas. Aisé à abbattre, Facile decussu, deiectu, prostratu, La faim et la soif abbattent le corps, Fames et sitis corpus deprimunt. Cela abbat l’yvresse d’une personne, et le desenyvre, Discutit ebrietatem hominis. Vaincre quelqu’un et l’abbattre à ce qu’il soit des nostres, Euincere aliquem ac partium nostrarum efficere, Oratione aliquem a sententia deturbare.

abbatiaux

abbatial, e, aux [ abasjal, o] adj. [ lat. ecclés. abbatialis ] 1. Relatif à une abbaye.2. Relatif à un abbé ou à une abbesse.abbatiale n.f. Église d’une abbaye.Maxipoche 2014 © Larousse 2013abbatial ABBATIAL, ALE. (TI se prononce CI.) adj. Qui a rapport à l’abbé ou à l’abbesse, ou bien à l’abbaye. Les droits abbatiaux. Dignité abbatiale. Mense abbatiale. Maison abbatiale, et quelquefois comme nom féminin, Abbatiale. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5abbatial ABBATIAL, ALE, adj. [Abaci-al, ale, tout bref, le t y a le son du c;] apartenant à l’ Abbé ou à l’Abbesse: « Palais abbatial, Maison abbatiale, Droits abbatiaux, etc.

abbatiats

ABBATIAT (a-ba-si-a) s. m.Dignité, fonction d’abbé d’un monastère. Il faut admettre une lacune entre les deux abbatiats [de Jean et de Guillaume, abbés du monastère de Fécamp] [, Journ. offic. 5 oct. 1875, p. 8511, 3e col.] Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

abbatiat

ABBATIAT (a-ba-si-a) s. m.Dignité, fonction d’abbé d’un monastère. Il faut admettre une lacune entre les deux abbatiats [de Jean et de Guillaume, abbés du monastère de Fécamp] [, Journ. offic. 5 oct. 1875, p. 8511, 3e col.] Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

abbatial, ale

ABBATIAL, ALE (a-ba-si-al, si-al’ ; au plur. aba-si-ô) 1° Adj. Qui appartient à l’abbé, à l’abbesse ou à l’abbaye. Maison abbatiale. Droits abbatiaux. Fonctions abbatiales. 2° Abbatiale, s. f. La maison abbatiale. Le P. Lallement allait écumer le plus souvent qu’il pouvait ce qui se passait à l’abbatiale de Saint-Germain-des-Prés [SAINT-SIMON, 370, 157] HISTORIQUEXVIe s. Et cependant il fit grant chere des escus abbatiaux [DES PÉRIERS, Contes, 90] ÉTYMOLOGIEAbbatialis, de abbas (voy. ABBÉ). Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

abbatial

abbatial, e, aux [ abasjal, o] adj. [ lat. ecclés. abbatialis ] 1. Relatif à une abbaye.2. Relatif à un abbé ou à une abbesse.abbatiale n.f. Église d’une abbaye.Maxipoche 2014 © Larousse 2013abbatial ABBATIAL, ALE. (TI se prononce CI.) adj. Qui a rapport à l’abbé ou à l’abbesse, ou bien à l’abbaye. Les droits abbatiaux. Dignité abbatiale. Mense abbatiale. Maison abbatiale, et quelquefois comme nom féminin, Abbatiale. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5abbatial ABBATIAL, ALE, adj. [Abaci-al, ale, tout bref, le t y a le son du c;] apartenant à l’ Abbé ou à l’Abbesse: « Palais abbatial, Maison abbatiale, Droits abbatiaux, etc.

abbat

abbattre Abbattre. v. a. Mettre à bas, renverser par terre, faire tomber. Abbattre des maisons, des murailles. abbattre des arbres. abbattre par le pied. les grands vents abbatirent bien des chesnes dans la forest, ont abbattu nos fruits. il a abbattu son bois de haute fustaye. abbattre un fossé. il le prit rudement au collet & l’abbattit sous luy. on luy a abbattu la teste de dessus les épaules. il luy abbattit le bras d’un coup de sabre. ce chasseur est adroit, il abbat bien du gibier. ce cheval est fougueux, on est contraint de l’abbattre pour le ferrer. ces moissonneurs abbattent tant d’arpens de bled en un jour. Abbattre. signifie fig. Affoiblir, diminuer, abbaisser, pour dire, Faire perdre les forces, le courage. Une fievre continuë abbat bien un homme. cette maladie a bien abbatu ses forces. cette perte luy a abbatu le courage, abbatu sa fierté. ces deux maisons sont ennemies, elles font leurs efforts pour s’abbattre l’une l’autre. On dit au jeu de tric-trac. Abbattre du bois, pour dire, Abbattre des dames pour caser. On le dit aussi, au jeu de quilles, pour dire, Abbattre des quilles. On dit aussi fig. Abbattre bien du bois, pour dire, Expedier beaucoup d’affaires en peu de temps. Ce Rapporteur abbat bien du bois, il rapporte sept ou huit requestes en une heure. On dit aussi que, Le vent s’abbat, qu’il est abbattu, pour dire, qu’Il est appaisé, & on dit prov. que Petite pluye abbat grand vent, pour dire, qu’Une petite pluye fait cesser un grand vent. On dit aussi prov. & fig. Petite pluye abbat grand vent, pour dire, qu’Un peu de douceur appaisée souvent un grand emportement. Il est aussi neutre pass. & on dit qu’Un cheval s’abbat, pour dire, que Les pieds luy manquent & qu’il tombe tout d’un coup. En galoppant, son cheval s’est abbattu sous luy. le terrain est glissant, si vous poussez vostre cheval, il s’abbattra. Abbattre, act. penac. Est mettre par terre, ruer jus quelque chose, la faire cheoir ou trebucher de haut en bas, Decutere, Destruere, Deturbare, Prosternere, Euertere: il vient de Abbas, acut. adverbe local, composé de a et bas. Infra, si que Abbatre est mettre abbas, ou à bas. Aisé à abbattre, Facile decussu, deiectu, prostratu, La faim et la soif abbattent le corps, Fames et sitis corpus deprimunt. Cela abbat l’yvresse d’une personne, et le desenyvre, Discutit ebrietatem hominis. Vaincre quelqu’un et l’abbattre à ce qu’il soit des nostres, Euincere aliquem ac partium nostrarum efficere, Oratione aliquem a sententia deturbare.