surérogatoire

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SURÉROGATOIRE (su-ré-ro-ga-toi-r’) adj.Qui est au delà de ce qu’on est obligé de faire. Action, ?uvre surérogatoire. HISTORIQUEXVIe s. Voila les ?uvres meritoires Des ?uvres surerogatoires [D’AUB., Conf. append.] ÉTYMOLOGIEVoy. SURÉROGATION. SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRESURÉROGATOIRE. Ajoutez : – REM. Malherbe disait superérogatoire. Je ne baillerai point votre lettre à M. de Saint-Clair ; étant les choses comme elles sont, je pense que ce soit une ?uvre superérogatoire, Lexique, éd. L. Lalanne. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877surérogatoire SURÉROGATOIRE. adj. des deux genres. Qui est au-delà de ce qu’on est obligé de faire. OEuvre surérogatoire. Cela est surérogatoire. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5

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SURÉROGATION (su-ré-ro-ga-sion ; en vers, de six syllabes) s. f.1° Ce qui est au delà de ce qui est dû, commandé. Non-seulement il a fait ce qu’il a promis, mais par surérogation il a fait encore telle chose. Ma fortune…. s’est-elle tournée de manière à bien encourager à me faire des biens de surérogation ? [CH. DE SÉV., dans SÉV. t. x, p. 409, édit. RÉGNIER] Vous avez fait une belle ?uvre de surérogation, en remettant votre place de juge de la caisse d’amortissement [VOLT., Lett. Mignot, 24 juin 1771] 2° Terme de dévotion. Ce qu’on fait de bien au delà de ce qu’on est obligé de faire, comme chrétien ou comme membre d’un ordre religieux. Laisser le précepte et ce qui est d’obligation pour s’attacher au conseil et à ce qui est de surérogation [BOURDAL., Sévérité évang. 2e avent, p. 448] Pécheur, esclave, enfant, tout cela, dit Zénon de Vérone, c’étaient les surérogations infinies de l’adorable mystère d’un Dieu incarné [ID., Myst. Passion de J. C, t. I, p. 298] REMARQUEBalzac disait, comme au XVIe siecle, superérogation : Ce sont bien, à vrai dire, des ?uvres de superérogation, liv. VII, lett. 12. HISTORIQUEXVIe s. Que les fautes sont compensées par ?uvres de supererogation [CALV., Instit. 613] Je recevrois à faveur qu’on ne desirast en moy que tels effects de supererogation ; mais ils sont injustes d’exiger ce que je ne dois pas [MONT., I, 197] ÉTYMOLOGIELat. supererogare, donner en sus, de super, et erogare, qui lui-même est fait de e, et rogare (voy. ROGATIONS). Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877surérogation SURÉROGATION. n. f. Ce qu’on fait de bien au-delà de ce qu’on est obligé de faire, ce qui n’est pas précisément d’obligation; on ne l’emploie proprement qu’en parlant des Obligations du christianisme ou de la profession religieuse. Les préceptes sont d’obligation étroite, les conseils sont de surérogation. Tout ce qui n’est point d’obligation est regardé comme oeuvre de surérogation. Il signifie dans le langage ordinaire Ce qu’on fait au-delà de ce qu’on a promis. Non seulement il a fait ce qu’il avait promis, mais par surérogation il a fait encore telle chose. SURÉROGATION, s. fém. SURÉROGATOIRE, adj. [Su-réroga-cion, ga-toâ-re; 2eé fer. 5e lon. au 2d.] Ils se disent proprement de ce qui est au-delà des obligations ou du christianisme, ou de la profession religieûse. « OEuvre de surérogation, ou surérogatoire. = Par extension, on le dit de ce qu’on fait au-delà de ce qu’on a promis. Le substantif seul se dit dans ce dernier sens.

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SURÉROGATION (su-ré-ro-ga-sion ; en vers, de six syllabes) s. f.1° Ce qui est au delà de ce qui est dû, commandé. Non-seulement il a fait ce qu’il a promis, mais par surérogation il a fait encore telle chose. Ma fortune…. s’est-elle tournée de manière à bien encourager à me faire des biens de surérogation ? [CH. DE SÉV., dans SÉV. t. x, p. 409, édit. RÉGNIER] Vous avez fait une belle ?uvre de surérogation, en remettant votre place de juge de la caisse d’amortissement [VOLT., Lett. Mignot, 24 juin 1771] 2° Terme de dévotion. Ce qu’on fait de bien au delà de ce qu’on est obligé de faire, comme chrétien ou comme membre d’un ordre religieux. Laisser le précepte et ce qui est d’obligation pour s’attacher au conseil et à ce qui est de surérogation [BOURDAL., Sévérité évang. 2e avent, p. 448] Pécheur, esclave, enfant, tout cela, dit Zénon de Vérone, c’étaient les surérogations infinies de l’adorable mystère d’un Dieu incarné [ID., Myst. Passion de J. C, t. I, p. 298] REMARQUEBalzac disait, comme au XVIe siecle, superérogation : Ce sont bien, à vrai dire, des ?uvres de superérogation, liv. VII, lett. 12. HISTORIQUEXVIe s. Que les fautes sont compensées par ?uvres de supererogation [CALV., Instit. 613] Je recevrois à faveur qu’on ne desirast en moy que tels effects de supererogation ; mais ils sont injustes d’exiger ce que je ne dois pas [MONT., I, 197] ÉTYMOLOGIELat. supererogare, donner en sus, de super, et erogare, qui lui-même est fait de e, et rogare (voy. ROGATIONS). Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877surérogation SURÉROGATION. n. f. Ce qu’on fait de bien au-delà de ce qu’on est obligé de faire, ce qui n’est pas précisément d’obligation; on ne l’emploie proprement qu’en parlant des Obligations du christianisme ou de la profession religieuse. Les préceptes sont d’obligation étroite, les conseils sont de surérogation. Tout ce qui n’est point d’obligation est regardé comme oeuvre de surérogation. Il signifie dans le langage ordinaire Ce qu’on fait au-delà de ce qu’on a promis. Non seulement il a fait ce qu’il avait promis, mais par surérogation il a fait encore telle chose. SURÉROGATION, s. fém. SURÉROGATOIRE, adj. [Su-réroga-cion, ga-toâ-re; 2eé fer. 5e lon. au 2d.] Ils se disent proprement de ce qui est au-delà des obligations ou du christianisme, ou de la profession religieûse. « OEuvre de surérogation, ou surérogatoire. = Par extension, on le dit de ce qu’on fait au-delà de ce qu’on a promis. Le substantif seul se dit dans ce dernier sens.