SURATTENDRE (su-ra-tan-dr’) v. n.Il se conjugue comme attendre. Attendre trop. PROVERBEQui bien attend ne surattend, celui qui attend un bien, un avantage, ne perd pas son temps. HISTORIQUEXIIe s. Après quarante meis li reis suratendi [, Th. le mart. 163] XVe s. Le suppliant et autres aloient tout belement, pour ce que ledit religieux estoit à pié, et ilz le surattendoient [DU CANGE, subexpectare.] XVIe s. Ils ne marchent que le pas pour surattendre leurs gens de pied [CARLOIX, VI, 14] Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877