bruts

brute n.f. 1. Personne grossière, inculte : Certains automobilistes se conduisent comme des brutes bête, sauvage2. Personne d’une violence excessive : Ce dictateur est une brute violentMaxipoche 2014 © Larousse 2013BRUTE (bru-t’) s. f.La bête considérée dans ce qu’elle a de plus éloigné de l’homme. C’est une brute, se dit d’un homme qui n’a ni esprit ni raison. Peut-être eût-il passé pour une brute jusqu’à l’âge de raison [J. J. ROUSS., Ém. II] ÉTYMOLOGIEFéminin de brut, avec bête sous-entendu. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877brute BRUTE. n. f. Animal privé de raison. Il se dit principalement des Bêtes qui sont le plus dépourvues d’intelligence et de sensibilité. Il tient moins de l’homme que de la brute. Il n’a pas plus de raison qu’une brute. L’instinct qui tient lieu de raison aux brutes. Fig. et fam., C’est une brute, une vraie brute, C’est une personne qui n’a ni esprit ni raison, ou qui, comme la brute, s’abandonne sans modération à ses penchants violents. BRUTE, s. f. Animal privé de raison. ? Il ne se dit qu’en poésie et dans le style relevé. Dans le discours ordinaire, on dit, bête, animal.    De ma foible raison j’écoutois les accens,    Et ma raison n’étoit que l’instinct d’une brute,    Qui ne juge que par les sens.       Rouss. « Doctrine désespérée, qui place au même rang l’homme et la brute; et ne done au premier d’aûtre avantage sur l’aûtre, que la triste consolation de périr avec plus de conoissance et de regret. Du Rivet. « C’est une vraie brute. Il tient moins de l’homme que de la brute.    Autrefois on le fesait adject. et l’on disait dans tous les styles, bête brute: il ne se dit plus que dans le bâs style. ? Quelques Auteurs l’ont employé adjectivement, au lieu de brut, au figuré. « Shakespeare, malgré les traits sublimes, qui lui échapent assez fréquemment, sera toujours regardé comme un génie brute. Ann. Litt. Voy. BRUT.