alleluia

ALLELUIA (al-lé-lui-ia. L’Académie devrait mettre un accent aigu sur la syllabe le, puisque c’est la règle moderne) s. m.1° Mot de réjouissance que l’Église chante au temps de Pâques, à la fin des traits et versets. L’antique alleluia de Jacob faisait retentir le dôme des églises [CHATEAUB., Génie, I, I, 7] 2° Fig.Un alleluia éternel dont on entend retentir Jérusalem [BOSSUET, Hist. II, 6] Afin que vous chantiez avec tous les saints cet alleluia [ID., Lett. abb. 70] 3° Fig. et famil. Faire l’alleluia d’une chose, d’une personne, la louer beaucoup. 4° Petite plante dont les feuilles ont un goût aigrelet et qui fournit la substance nommée sel d’oseille. L’alleluia est ainsi appelé parce qu’il fleurit vers le temps de la fête d’alleluia. On dit aussi surelle, pain de coucou, oseille de bûcheron. Au plur. des alleluias. HISTORIQUEXIIIe s. Les termes de septuagesime, quant l’aleyluie chiet [tombe]…. [, Comput, f° 6] ÉTYMOLOGIEMot hébraïque composé de halelu, louez, et de iah, Dieu ; louez Dieu. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

alléluia

alléluia [ aleluja] interj. [ mot hébreu signif. « louez l’Éternel » ] Exclamation d’allégresse, dans la liturgie juive et chrétienne. n.m. 1. Chant d’allégresse faisant partie du rituel de la messe.2. Litt. Cri de joie : Des alléluias jaillirent de toutes parts.3. Plante herbacée, qui fleurit vers Pâques.Maxipoche 2014 © Larousse 2013alléluia ALLÉLUIA. (On prononce Alléluiya.) n. m. Mot emprunté de l’hébreu, qui signifie Louez le Seigneur. T. de Liturgie. Cri de joie qui termine certaines hymnes, particulièrement au temps de Pâques. Chanter l’Alléluia. Chanter des Alléluias. Il se dit aussi, en termes de Botanique, d’une Petite plante qui fleurit vers le temps de Pâques, dont les feuilles ont un goût aigrelet et qui fournit le sel d’oseille. ALLÉLUIA, s. m. [Trév. Alléluya, pron. les deux ll. 2e é fer.] Il ne prend point d’s au pluriel: on dit des alléluia, et non pas des alléluias: on a chanté beaucoup d’alléluia.