allèchements

ALLÈCHEMENT (a-lè-che-man) s. m.1° Moyen par lequel on allèche. Par offres, par conseils ou par allèchements [ROTROU, S. Gen. III, 6] 2° En termes de graveur, se dit de la beauté et de la netteté du burin, et du soin qui paraît avoir été pris à le conduire. HISTORIQUEXIVe s. Les alechemens que fesoient li tribun pour celle folle largicion [BERCHEURE, f° 42, verso.] XVIe s. Nous renonçons aux allechemens et delices presentes pour… [CALV., Instit. 791] Par l’importunité et allichement de deux grandes promesses [CARL., III, 1] Les allechements du plaisir [AMYOT, Comment il faut lire les poëtes, 3] ÉTYMOLOGIEAllécher. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877allèchement ALLÈCHEMENT. n. m. Action d’allécher. Les allèchements du plaisir, de la faveur. Présenter des allèchements à des gens qu’on veut séduire. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5allèchement ALLèCHEMENT, s. m. ALLÉCHER, v. a. [On ne pron. qu’une l: on ne devrait en écrire qu’ une. Alècheman, Aléché, 2eè moy. au 1er, é fer. au 2d.; 3e. e muet au 1er., é fer. au 2d.; 4e lon. au 1er., en a le son d’an.] Attrait. ? Attirer. ? Ils ont paru vieux pendant long-temps; on travaille aujourd’hui à les rajeunir.    Maître renard par l’odeur alléché.      La Font. « Alléché par le produit d’une première Édition, il en fit une seconde, puis une troisième, puis une quatrième. Anon. « Alléché par cet apas, il est venu à Paris mendier des sufrages. Linguet.    L’Acad. ne blâmait pas Allèchement: elle disait seulement qu’il se prend toujours en mauvaise part. « La volupté a de grands allèchemens. Dans la dern. Édit. elle n’en borne pas l’usage, et cite le même exemple à-peu-près: les allèchemens de la volupté. Mais elle dit qu’il vieillit. Pour Allécher, elle le met sans remarque.