gendre n.m. [ lat. gener ] Époux de la fille, par rapport au père et à la mère de celle-ci ; beau-fils.Maxipoche 2014 © Larousse 2013GENDRE (jan-dr’) s. m.Nom du mari, par rapport au père et à la mère de sa femme. Je vous nommai son gendre et vous donnai sa fille [RAC., Brit. IV, 2] Il en croit nos transports ; et, sans presque m’entendre, Il vient, en m’embrassant, de m’accepter pour gendre [ID., Iphig. III, 3] Un beau-père aime son gendre, aime sa bru ; une belle-mère aime son gendre, n’aime point sa bru [LA BRUY., V] Il [Thémistocle] dit que, dans le choix d’un gendre, il aimait mieux du mérite sans bien que du bien sans mérite [ROLLIN, Hist. anc. ?uv. t. III, p. 354, dans POUGENS] Fig. Faire d’une fille deux gendres, promettre une chose à deux personnes. PROVERBEQuand la fille est mariée, il y a assez de gendres, cela se dit de toutes sortes d’affaires, quand, après les avoir faites, on trouve de nouvelles occasions de les faire, dont on ne peut plus profiter. Amitié de gendre, soleil d’hiver. HISTORIQUEXIe s. Si le pere truvet sa fille en avulterie [adultère] en sa maisoun ou en la maisoun son gendre…. [, Lois de Guill. 37] XIIe s. Sire, fait-il, or saichiés vous de fi, Mors est Berniers li genre au sor Geri [, Raoul de C. 262] Done moi ta fille à feme, e serai tis gendres [, Machab. I, 10] XVIe s. Morte ma fille, mort mon gendre [LOYSEL, Institutes coutumières, n° 134] Quel privilege a cette figure [d’armoiries] pour demourer particulierement en ma maison ? un gendre la transportera en une aultre famille [MONT., I, 347] ÉTYMOLOGIEBouguig. jarre ; provenç. genre ; catal. gendre ; portug. genro ; ital. genero ; du latin generum, gendre, le même que le grec, et le sanscrit jâmâtar, gendre ; la racine est jan, engendrer. SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIREGENDRE. Ajoutez : – REM. Aller gendre est une locution génevoise qui signifie se marier pour avoir une position. Ce monsieur que vous voyez, dans les beaux jours de février, entre deux dames à la promenade, retenant un petit chien lorsqu’on a quelque crainte de la rage, c’est son état, il le sait bien, il est allé gendre [, Revue suisse, t. XIII, p. 329] Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877gendre GENDRE. n. m. Le mari, par rapport au père et à la mère de la femme qu’il a épousée. Prendre un gendre. Choisir quelqu’un pour gendre. Prendre pour gendre. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5gendre Gendre, m. pen. Est celuy qui espouse la fille d’un autre, et vient du Latin, Gener. Choisir un gendre, Eligere, Deligere vel diligere generum, Capere. Il ne le veut plus à gendre, Generum abdicat. Prendre un gendre, Assumere generum. GENDRE, s. m. [Jandre: 1re lon. 2e e muet.] Celui qui a épousé la fille de quelqu’un. « C’est mon gendre, votre gendre, son gendre. « Prendre ou choisir quelqu’un pour gendre. = Le Proverbe dit : quand la fille est mariée, on troûve beaucoup, ou il y a assez de gendres, ce qui se dit figurément des autres afaires, pour dire, que quand elles sont faites, on troûve beaucoup de secours et de moyens, qui ne se présentaient pas, quand elles étaient à faire. = Faire d’une fille deux gendres, promettre une même chôse à deux persones.