étayer [ et?je] v.t.1. Soutenir un mur, un plafond, une galerie par des étais consolider, étançonner2. Fig. Soutenir par des arguments, des preuves ; être à la base de : Elle étaie son raisonnement de faits avérés appuyer consolider, renforcerMaxipoche 2014 © Larousse 2013étayer (eteje) verbe transitif 1. mettre une poutre pour soutenir étayer un plafond qui s’écroule 2. figuré raisonnement donner plus de force à l’aide d’arguments, de preuves étayer une argumentation avec des citations bien choisies Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.ÉTAYER (é-tè-ié) , j’étaye, tu étayes, il étaye ou étaie, nous étayons, vous étayez, ils étayent ou étaient ; j’étayais, nous étayions, vous étayiez ; j’étayai ; j’étayerai, ou étaierai, ou étaîrai ; j’étayerais, ou étaierais, ou étaîrais ; étaye, étayons ; que j’étaye, que nous étayions, que vous étayiez, qu’ils étayent ; que j’étayasse ; étayant ; étayé v. a.1° Appuyer, soutenir par des étais. Étayer un mur. Fig.Je ne voudrais pas qu’on allât faire un usage indiscret d’un ressort si bas [la gourmandise], ni étayer d’un bon morceau l’honneur de faire une belle action [J. J. ROUSS., Ém. II] Et du nom de justice Vous osez abuser pour étayer vos droits [M. J. CHÉN., Gracq. II, 3] 2° S’étayer, v. réfl. Se soutenir sur un étai, sur un bâton. Le vieux devin qui…. Pour s’étayer dans sa marche incertaine, Courbe son corps sur un appui de frêne [MALFIL., Narcisse, II] Fig.En vain, pour s’étayer du nom de mes aïeux, Par l’éclat des emplois Charles flattait mes yeux [C. DELAV., Vêp. sicil. I, 1] Se soutenir l’un l’autre. La richesse et le crédit s’étayent mutuellement, l’un se soutient toujours mal sans l’autre [J. J. ROUSS., Émile, V] Ces possessions formaient quatre masses trop éloignées les unes des autres pour s’étayer mutuellement [RAYNAL, Hist. phil. IV, 23] HISTORIQUEXIIIe s. Salomon son temple en estaie Sur sept pilliers…. [J. DE MEUNG, Tr. 112] XIVe s. Despense pour estaier et relever le comble du toit [, Bibl. des ch. 5e série, t. III, p. 239] XVIe s. Fabius, par un moyen de proceder tout different, sousteint et estaya dessoubz [sa ville] [AMYOT, Péric. et Fab. comp. 2] ÉTYMOLOGIEÉtai ; Berry, atéyer. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877étayer ÉTAYER. (Il se conjugue comme BALAYER.) v. tr. Appuyer, soutenir avec des étais. Étayer une maison, une muraille. On a bien étayé ce bâtiment, il ne s’écroulera pas. Fig., C’est une affaire qui a besoin d’être étayée. Cette thèse s’étaie de nombreux documents. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5