DÉHALER (dé-ha-lé) v. a.Terme de marine. Haler en dehors, relever, retirer. Se déhaler, v. réfl. Reculer par une man?uvre contraire au halage. Fig. et populairement, sortir d’une mauvaise position. ÉTYMOLOGIEDé…. préfixe, et haler. DÉHALERDÉHÂLER (dé-hâ-lé, v. a. DÉHÂLER (dé-hâ-lé v. a.1° Ôter l’impression produite par le hâle sur le teint. Absolument. Cela déhâle. 2° Se déhâler, v. réfl. Se débarrasser du hâle. Elle garde la chambre pour se déhâler. HISTORIQUEXVIe s. Esperant que les ennemys estant travaillez du long chemin qu’ils avoyent faict, et leur chevaux dehallez, les trouvans en cest estat, leur pourroit faire recevoir une honte [M. DUBELL., 541] Estans desjà ses soldats dehallez pour le travail et faute de vivres qu’ils avoyent souffert [ID., 587] Il demeure immobile aussi froid qu’un rocher, Descharné, deshallé, sans puissance ni force [RONS., 891] (dans le français du XVIe siècle, déhâler signifie non ôter le hâle, mais accabler, fatiguer par le hâle). ÉTYMOLOGIEDé…. préfixe, et hâle. Dans la signification du XVIe siècle, dé…. est non pas privatif, mais augmentatif. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877déhâler DÉHÂLER. v. a. Ôter l’impression que le hâle a faite sur le teint. Cette eau, cette pommade l’a bien déhâlee. Il s’emploie aussi absolument. Cela déhâle. Ce cosmétique est bon pour déhâler. Il s’emploie quelquefois avec le pronom personnel. Elle garde la chambre pour se déhâler. DÉHâLER, v. act. [Dé-âlé, l’h s’aspire; 1re et dern. é fer. 2e lon.] Ôter l’impression faite sur le teint par le hâle.