crépir v.t.Enduire d’un crépi : Les murs sont crépis.Maxipoche 2014 © Larousse 2013CRÉPIR (kré-pir) v. a.1° Enduire de plâtre ou de mortier un mur en se servant d’un balai et sans employer régulièrement la truelle. 2° Terme de corroyeur. Prendre un cuir lorsqu’il est sorti de l’eau et lui faire venir le grain. 3° Crépir du crin, le faire bouillir pour le friser. HISTORIQUEXIVe s. Esclice à crespir les cheveus [DU CANGE, crispicapillus.] XVIe s. De toutes les maisons qu’il avoit aux champs, il n’y en avoit pas une dont les murailles fussent crespies ny enduittes [AMYOT, Caton, 10] Les ladres ont la peau crespie comme une oye maigre deplumée, à sçavoir aspre, aride et inegale [PARÉ, XXII, 10] Cela n’est que crespir la muraille, qui cheoit de vieillesse, au lieu de la rebastir [O. DE SERRES, 115] Et de ses maisons aux champs il [Caton l’ancien] n’en avoit aulcune qui feust crepie et enduite par dehors [MONT., I, 384] ÉTYMOLOGIELat. crispare (voy. CRÊPE 1). L’exemple où l’on dit crespir les cheveux, montre que crépir et crêper est le même mot sauf la conjugaison ; crépir la muraille ayant été dit à cause de l’apparence grenue que donne le crépi. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877crépir CRÉPIR. v. tr. Garnir de crépi. Il faut crépir cette muraille. On dit, en termes d’Arts, Crépir du cuir, Y faire venir le grain ; et, Crépir le crin, Le faire bouillir dans l’eau pour le friser. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5crépir CRÉPIR, v. a. CRÉPISSûRE, s. fém. [Krépi, pi-sûre; 1re fer. 3e lon.] Crépir, c’est enduire une murâille avec du grôs mortier. « Crépir une murâille, une murâille crépie. ? Crépissûre, est le crépi d’une murâille. « Tant pour tant de toises de crépissûre, etc.