crêper v.t. [ lat. crispare ] 1. Donner du volume aux cheveux en rebroussant avec le peigne chaque mèche vers la racine.2. Donner l’aspect du crêpe à une étoffe, à du papier ; gaufrer.se crêper v.pr. Se crêper le chignon, Fam. en venir aux mains ; se quereller vivement : « Quelques douzaines de gaillardes / Se crêpaient un jour le chignon » [Georges Brassens].Maxipoche 2014 © Larousse 2013CRÊPER (krê-pé) v. a.1° Friser en manière de crêpe. Crêper une étoffe. Crêper des cheveux. 2° Se crêper, v. réfl. Devenir crépu. Ses cheveux commencent à se crêper. Se crêper, crêper ses cheveux. Elle a l’habitude de se crêper. HISTORIQUEXVIe s. Courez vitement me querir ma robe fourrée d’agneau crespée [DESPER., Contes, XVIII] En cependant que les rides ne font Cresper encor l’aire de nostre front [RONS., 117] Je voy les ondes encor’ De ces tresses blondelettes Qui se crespent dessous l’or Des argentines perlettes [DU BELLAY, VII, 16, recto.] Mais qu’en me façonnant comme un soldat pratique, J’eusse appris à cresper [brandir] le long bois d’une pique, à piquer un cheval, le manier en rond [R. BELLEAU, Berger. t. I, p. 3, dans LACURNE] ÉTYMOLOGIEProvenç. crespar ; ital. crispare ; du latin crispare, de crispus (voy. CRÊPE 1). Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877crêper CRÊPER. v. tr. Friser en manière de crêpe. Crêper une étoffe. Crêper des cheveux. Ses cheveux commencent à se crêper. Fam., Se crêper le chignon, Se prendre aux cheveux, en parlant des Femmes.