siphonnâmes

siphonner v.t.Transvaser un liquide à l’aide d’un siphon : On a siphonné le réservoir d’essence de son scooter.Maxipoche 2014 © Larousse 2013siphonner (sif?ne) verbe transitif récipient vider en transvasant siphonner un réservoir d’essence Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.siphonnerParticipe passé: siphonnéGérondif: siphonnantIndicatif présentPassé simpleImparfaitFuturConditionnel présentSubjonctif imparfaitSubjonctif présentImpératifPlus-que-parfaitFutur antérieurPassé composéConditionnel passé Passé antérieurSubjonctif passéSubjonctif plus-que-parfaitIndicatif présentje siphonnetu siphonnesil/elle siphonnenous siphonnonsvous siphonnezils/elles siphonnentPassé simpleje siphonnaitu siphonnasil/elle siphonnanous siphonnâmesvous siphonnâtesils/elles siphonnèrentImparfaitje siphonnaistu siphonnaisil/elle siphonnaitnous siphonnionsvous siphonniezils/elles siphonnaientFuturje siphonneraitu siphonnerasil/elle siphonneranous siphonneronsvous siphonnerezils/elles siphonnerontConditionnel présentje siphonneraistu siphonneraisil/elle siphonneraitnous siphonnerionsvous siphonneriezils/elles siphonneraientSubjonctif imparfaitje siphonnassetu siphonnassesil/elle siphonnâtnous siphonnassionsvous siphonnassiezils/elles siphonnassentSubjonctif présentje siphonnetu siphonnesil/elle siphonnenous siphonnionsvous siphonniezils/elles siphonnentImpératifsiphonne (tu)siphonnons (nous)siphonnez (vous)Plus-que-parfaitj’avais siphonnétu avais siphonnéil/elle avait siphonnénous avions siphonnévous aviez siphonnéils/elles avaient siphonnéFutur antérieurj’aurai siphonnétu auras siphonnéil/elle aura siphonnénous aurons siphonnévous aurez siphonnéils/elles auront siphonnéPassé composéj’ai siphonnétu as siphonnéil/elle a siphonnénous avons siphonnévous avez siphonnéils/elles ont siphonnéConditionnel passéj’aurais siphonnétu aurais siphonnéil/elle aurait siphonnénous aurions siphonnévous auriez siphonnéils/elles auraient siphonné Passé antérieurj’eus siphonnétu eus siphonnéil/elle eut siphonnénous eûmes siphonnévous eûtes siphonnéils/elles eurent siphonnéSubjonctif passéj’aie siphonnétu aies siphonnéil/elle ait siphonnénous ayons siphonnévous ayez siphonnéils/elles aient siphonnéSubjonctif plus-que-parfaitj’eusse siphonnétu eusses siphonnéil/elle eût siphonnénous eussions siphonnévous eussiez siphonnéils/elles eussent siphonnéCollins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011SIPHONNER (si-fo-né) v. a.Opérer une action de siphon. Les gaz sur le mercure peuvent être siphonnés au moyen des tubes ou sillons capillaires que présentent un grand nombre de corps [BELLAMY, Acad. des sc. Comptes rend. t. LXXXIII, p. 669] Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

raffine

raffiner v.t.1. Soumettre un produit industriel au raffinage : Raffiner du sucre purifier2. Litt. Rendre plus subtil, plus délicat : Ce manuel l’a aidé à raffiner son langage châtier, épurer v.t. ind. (sur)1. Pousser très loin la recherche de la délicatesse, du détail subtil : Il raffine sur son apparence.2. (Sans compl.) Faire preuve d’un excès d’exigence : Ne raffinez pas tant, c’est très bien ainsi.Maxipoche 2014 © Larousse 2013raffinerParticipe passé: raffinéGérondif: raffinantIndicatif présentPassé simpleImparfaitFuturConditionnel présentSubjonctif imparfaitSubjonctif présentImpératifPlus-que-parfaitFutur antérieurPassé composéConditionnel passé Passé antérieurSubjonctif passéSubjonctif plus-que-parfaitIndicatif présentje raffinetu raffinesil/elle raffinenous raffinonsvous raffinezils/elles raffinentPassé simpleje raffinaitu raffinasil/elle raffinanous raffinâmesvous raffinâtesils/elles raffinèrentImparfaitje raffinaistu raffinaisil/elle raffinaitnous raffinionsvous raffiniezils/elles raffinaientFuturje raffineraitu raffinerasil/elle raffineranous raffineronsvous raffinerezils/elles raffinerontConditionnel présentje raffineraistu raffineraisil/elle raffineraitnous raffinerionsvous raffineriezils/elles raffineraientSubjonctif imparfaitje raffinassetu raffinassesil/elle raffinâtnous raffinassionsvous raffinassiezils/elles raffinassentSubjonctif présentje raffinetu raffinesil/elle raffinenous raffinionsvous raffiniezils/elles raffinentImpératifraffine (tu)raffinons (nous)raffinez (vous)Plus-que-parfaitj’avais raffinétu avais raffinéil/elle avait raffinénous avions raffinévous aviez raffinéils/elles avaient raffinéFutur antérieurj’aurai raffinétu auras raffinéil/elle aura raffinénous aurons raffinévous aurez raffinéils/elles auront raffinéPassé composéj’ai raffinétu as raffinéil/elle a raffinénous avons raffinévous avez raffinéils/elles ont raffinéConditionnel passéj’aurais raffinétu aurais raffinéil/elle aurait raffinénous aurions raffinévous auriez raffinéils/elles auraient raffiné Passé antérieurj’eus raffinétu eus raffinéil/elle eut raffinénous eûmes raffinévous eûtes raffinéils/elles eurent raffinéSubjonctif passéj’aie raffinétu aies raffinéil/elle ait raffinénous ayons raffinévous ayez raffinéils/elles aient raffinéSubjonctif plus-que-parfaitj’eusse raffinétu eusses raffinéil/elle eût raffinénous eussions raffinévous eussiez raffinéils/elles eussent raffinéCollins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011RAFFINER (ra-fi-né) v. a.1° Rendre plus fin, plus pur. Raffiner le sucre. Les Vénitiens, à raison de leur commerce si brillant autrefois avec le Levant, ont les premiers reçu et les premiers purifié ou raffiné le borax [FOURCROY, Conn. chim. t. III, p. 329] Raffiner le salpêtre, lui enlever les 8 à 10 pour 100 de substances étrangères qu’il contient à l’état brut. Raffiner ou affiner le fromage, lui donner un goût plus fin. 2° Terme de relieur.Raffiner le carton, coller du côté du mors une bande de papier plus ou moins large pour le rendre plus propre et plus dur, [, Manuel du relieur, p. 337, Roret 1827] Terme de papetier. Réduire à une plus grande ténuité la matière du chiffon effiloqué. Terme de verrier. Chauffer fortement le four quand le verre se gâte pendant le travail. 3° Fig. Rendre plus délicat, plus subtil, plus fin. Les favoris ignorants sont en perpétuel danger de se perdre et de perdre leur pays, lors même qu’ils ont raffiné leur ignorance par l’usage de la cour [BALZ., De la cour, 2e discours.] Ils disent librement que leur expérience A raffiné les vers fantastiques d’humeur, Ainsi que les Gascons ont fait le point d’honneur [RÉGNIER, Sat. IX] On dit que l’usage raffine l’oreille, par ce qu’il allie plus vite, avec les sons qui la frappent, le jugement que porte l’esprit sur la beauté des accords [BOSSUET, Conn. I, 8] Qui ne voit par expérience que la raison, ministre des sens, et appliquée tout entière à les servir, emploie toute son industrie à raffiner leur goût, à irriter leur appétit, à leur assaisonner leurs objets ? [ID., Panég. St Benoît, 1] Cet art [l’imprimerie], disait Boyer, a troublé les familles ; Il a trop raffiné les garçons et les filles [VOLT., Ép. 100] 4° V. n.Porter un excès de subtilité dans…. Il est vrai qu’en beaucoup de points elle [la justice] dépend des lois positives ; mais le langage de la loi est simple ; sans vouloir briller ni raffiner, elle ne veut être que nette et précise [BOSSUET, Polit. VIII, 3, 5] On concluait qu’il ne fallait pas, en matière de religion, raffiner plus que nos ancêtres, ni entreprendre de changer le monde [ID., Hist. II, 12] Mais vous, qui raffinez sur les écrits des autres, De quel ?il pensez-vous qu’on regarde les vôtres ? [BOILEAU, Sat. IX] On ne pourrait abolir les duels en établissant des écoles où l’on raffinerait sur le point d’honneur [MONTESQ., Rom. XXII] Porter un excès de recherche dans. Philippe, déjà vieux, raffine sur la propreté et sur la mollesse ; il passe aux petites délicatesses [LA BRUY., XI] Il lui suffisait de se relâcher l’esprit, et il n’avait pas le temps de mettre beaucoup de soin à raffiner sur les plaisirs [FONTENELLE, Czar Pierre.] N’est-ce pas parmi les grands que la débauche plus affreuse raffine même sur les crimes communs ? [MASS., Carême. Immutab.] Ils ont le goût trop simple pour raffiner de la sorte [DESTOUCH., Fausse Agnès, I, 2] Aller plus loin que les autres en quelque chose. C’était en menterie un auteur très célèbre, Qui sut y raffiner de si digne façon Qu’aux maîtres du métier il en aût fait leçon [CORN., Suite du Ment. I, 6] Je passe pour un homme à pouvoir raffiner Sur les airs les plus fins qu’on se puisse donner [HAUTEROCHE, Bourg. de qual. II, 1] Ayant su raffiner sur l’amour conjugal [LA FONT., Matr.] Je n’ai point voulu raffiner sur cette discussion des temps [BOSSUET, Hist. I, 1] Quand on parle de sauce, il faut qu’on y raffine [BOILEAU, Sat. III] Faire des recherches, des découvertes nouvelles (sens qui a vieilli). On a bien raffiné depuis peu dans la mécanique. 5° Se raffiner, v. réfl. Devenir plus fin, moins simple, plus habile. C’est par l’expérience que les esprits se raffinent [BOSSUET, Polit. V, II, 7] Les nations d’Europe se raffinent tous les jours [MONTESQ., Lett. pers. 19] Le monde va toujours, dit-on, se raffinant un peu [VOLT., Dict. phil. Miracles.] Il se dit aussi des choses. Voyez, je vous prie, comme tout s’est raffiné sur notre Loire [il s’agit d’un voyage en bateau], et combien nous étions grossiers autrefois [SÉV., 9 mai 1680] La politique s’étant raffinée plus que perfectionnée en Europe [VOLT., Louis XV, 32] ÉTYMOLOGIERe…, et affiner. SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRERAFFINER. Ajoutez : – HIST. XVIe s. Ainsi que les charbons ardens et les flammesches du purgatoire se reservent après ceste vie pour raffiner et recalciner les ames catholiques [MARNIX DE SAINTE-ALDEGONDE, Tableau des differends de la religion, t. IV, p. 113, éd. Quinet.] Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877raffiner RAFFINER. v. a. Rendre plus fin, plus pur. Raffiner le salpêtre. Raffiner le sucre. Il est quelquefois neutre, et signifie, Faire des recherches, des découvertes nouvelles. Il a bien raffiné sur cette science. On a bien raffiné depuis peu sur les arts, sur la mécanique. Ce sens vieillit. Il signifie aussi, Subtiliser. Il raffine sur tout. Raffiner sur le point d’honneur. Raffiner sur la langue. Il s’emploie avec le pronom personnel, et signifie, Devenir plus fin, moins simple. Le monde se raffine tous les jours. Quand il vint à Paris, il était bien neuf, mais il s’est raffiné. Le siècle s’est bien raffiné.

fustigeaient

fustiger v.t. [ lat. fustigare, de fustis, bâton ] 1. Litt. Critiquer vivement : La presse a fustigé cette décision blâmer, stigmatiser ; approuver, défendre2. Vx Donner des coups de bâton, de fouet.Maxipoche 2014 © Larousse 2013fustiger (fysti?e) verbe transitif critiquer violemment (qqn) L’opposition a fustigé le ministre. Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.fustigerParticipe passé: fustigéGérondif: fustigeantIndicatif présentPassé simpleImparfaitFuturConditionnel présentSubjonctif imparfaitSubjonctif présentImpératifPlus-que-parfaitFutur antérieurPassé composéConditionnel passé Passé antérieurSubjonctif passéSubjonctif plus-que-parfaitIndicatif présentje fustigetu fustigesil/elle fustigenous fustigeonsvous fustigezils/elles fustigentPassé simpleje fustigeaitu fustigeasil/elle fustigeanous fustigeâmesvous fustigeâtesils/elles fustigèrentImparfaitje fustigeaistu fustigeaisil/elle fustigeaitnous fustigionsvous fustigiezils/elles fustigeaientFuturje fustigeraitu fustigerasil/elle fustigeranous fustigeronsvous fustigerezils/elles fustigerontConditionnel présentje fustigeraistu fustigeraisil/elle fustigeraitnous fustigerionsvous fustigeriezils/elles fustigeraientSubjonctif imparfaitje fustigeassetu fustigeassesil/elle fustigeâtnous fustigeassionsvous fustigeassiezils/elles fustigeassentSubjonctif présentje fustigetu fustigesil/elle fustigenous fustigionsvous fustigiezils/elles fustigentImpératiffustige (tu)fustigeons (nous)fustigez (vous)Plus-que-parfaitj’avais fustigétu avais fustigéil/elle avait fustigénous avions fustigévous aviez fustigéils/elles avaient fustigéFutur antérieurj’aurai fustigétu auras fustigéil/elle aura fustigénous aurons fustigévous aurez fustigéils/elles auront fustigéPassé composéj’ai fustigétu as fustigéil/elle a fustigénous avons fustigévous avez fustigéils/elles ont fustigéConditionnel passéj’aurais fustigétu aurais fustigéil/elle aurait fustigénous aurions fustigévous auriez fustigéils/elles auraient fustigé Passé antérieurj’eus fustigétu eus fustigéil/elle eut fustigénous eûmes fustigévous eûtes fustigéils/elles eurent fustigéSubjonctif passéj’aie fustigétu aies fustigéil/elle ait fustigénous ayons fustigévous ayez fustigéils/elles aient fustigéSubjonctif plus-que-parfaitj’eusse fustigétu eusses fustigéil/elle eût fustigénous eussions fustigévous eussiez fustigéils/elles eussent fustigéCollins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011FUSTIGER (fu-sti-jé. Le g prend un e devant a et o : fustigeant, fustigeons) v. a.1° Battre à coups de fouet. Après quoi, ayant reproché aux prêtres leur stupidité, il [Cambyse] les fit cruellement fustiger [ROLLIN, Hist. anc. ?uv. t. II, p. 324, dans POUGENS] On lui demanda juridiquement ce qu’il aimait le mieux d’être fustigé trente-six fois par tout le régiment, ou de recevoir à la fois douze balles de plomb dans la cervelle [VOLT., Cand. 2] La déesse en fureur le dépouille de ses habits jusqu’à la ceinture et commande à son porte-fouet de le fustiger [GILB., le Carnaval des auteurs.] Fig.Apparaissez, plaisirs de mon bel âge, Que d’un coup d’aile a fustigés le temps [BÉRANG., Grenier.] 2° Se fustiger, v. réfl. Se donner des coups de fouet. ÉTYMOLOGIEProv. fustigar ; esp. et port. fustigar ; du lat. fustigare, de fustis, bâton, et le suffixe igare, qui signifie mener, manier, et qui est l’équivalent de agere. On disait dans l’ancien français fuster, battre avec un bâton : XIIIe s. Si vint li prestres de la vile Et de vilains plus de deus mile Qui le batirent et fusterent ; à bien petit que nel tuerent [, Ren. 13119] Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877fustiger FUSTIGER. v. tr. Frapper à coups de verges. Il fut condamné à être fustigé. Il faisait fustiger ses esclaves pour la moindre faute. Il s’emploie surtout au figuré pour Administrer une correction, une réprimande. Il mérite d’être fustigé d’importance.

combinées

combiner v.t. [ bas lat. combinare, unir deux choses ensemble, du lat. class. bini, deux par deux ] 1. Associer des choses, des éléments pour obtenir un certain résultat : Combiner des couleurs assortir mêler, unir2. Organiser selon un plan précis : Il a tout combiné pour que les indices accusent son complice arranger, calculer, machinerse combiner v.pr. 1. Former un ensemble homogène : Les dernières avancées biologiques se combinent avec les moyens informatiques dans cette nouvelle technique chirurgicale s’allier, se marier2. S’organiser de façon harmonieuse : Nos emplois du temps se sont combinés et nous avons pu nous retrouver.Maxipoche 2014 © Larousse 2013combinerParticipe passé: combinéGérondif: combinantIndicatif présentPassé simpleImparfaitFuturConditionnel présentSubjonctif imparfaitSubjonctif présentImpératifPlus-que-parfaitFutur antérieurPassé composéConditionnel passé Passé antérieurSubjonctif passéSubjonctif plus-que-parfaitIndicatif présentje combinetu combinesil/elle combinenous combinonsvous combinezils/elles combinentPassé simpleje combinaitu combinasil/elle combinanous combinâmesvous combinâtesils/elles combinèrentImparfaitje combinaistu combinaisil/elle combinaitnous combinionsvous combiniezils/elles combinaientFuturje combineraitu combinerasil/elle combineranous combineronsvous combinerezils/elles combinerontConditionnel présentje combineraistu combineraisil/elle combineraitnous combinerionsvous combineriezils/elles combineraientSubjonctif imparfaitje combinassetu combinassesil/elle combinâtnous combinassionsvous combinassiezils/elles combinassentSubjonctif présentje combinetu combinesil/elle combinenous combinionsvous combiniezils/elles combinentImpératifcombine (tu)combinons (nous)combinez (vous)Plus-que-parfaitj’avais combinétu avais combinéil/elle avait combinénous avions combinévous aviez combinéils/elles avaient combinéFutur antérieurj’aurai combinétu auras combinéil/elle aura combinénous aurons combinévous aurez combinéils/elles auront combinéPassé composéj’ai combinétu as combinéil/elle a combinénous avons combinévous avez combinéils/elles ont combinéConditionnel passéj’aurais combinétu aurais combinéil/elle aurait combinénous aurions combinévous auriez combinéils/elles auraient combiné Passé antérieurj’eus combinétu eus combinéil/elle eut combinénous eûmes combinévous eûtes combinéils/elles eurent combinéSubjonctif passéj’aie combinétu aies combinéil/elle ait combinénous ayons combinévous ayez combinéils/elles aient combinéSubjonctif plus-que-parfaitj’eusse combinétu eusses combinéil/elle eût combinénous eussions combinévous eussiez combinéils/elles eussent combinéCollins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011COMBINER (kon-bi-né) v. a.1° Faire une combinaison. Combiner des cartes, des lettres, des chiffres. Combiner des idées. Absolument. Ceux qui ont l’esprit assez net et l’imagination assez forte pour combiner sans géométrie et calculer sans algèbre [BUFF., Homme, arithm. morale.] Terme de chimie. Unir, en proportions déterminées, les substances qui ont de l’affinité. Combiner l’oxygène avec l’hydrogène. 2° Fig. Disposer ses moyens en vue d’un résultat. Henri III combina l’assassinat du duc de Guise. Il combina sa marche avec celle du premier corps d’armée. 3° Se combiner, v. réfl. Recevoir combinaison. Les quatre lettres a, b, c, d, se peuvent combiner de vingt-quatre manières différentes. Les vérités en se combinant se multiplient. Nos idées se combinent de plusieurs manières. Le gaz oxygène se combine avec les métaux pour faire les oxydes. Cette opinion fait le malheur des hommes, lorsqu’elle se combine avec la religion [BERN. DE ST-P., Chaum. ind.] HISTORIQUEXIVe s. Ilz peuvent estre combinez ensemble [ORESME, Thèse de MEUNIER.] XVe s. Un petit pont si estroit que un seul homme à cheval seroit assez ensonnié [embarrassé] de passer outre : deux hommes ne s’y pourroient combiner [FROISS., I, I, 133] ÉTYMOLOGIEProvenç. combinar ; du latin combinare, de cum, avec, et bini, deux. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877combiner COMBINER. v. tr. Assembler plusieurs choses en les disposant deux à deux; ou les arranger, les disposer entre elles dans un certain ordre. Il se dit tant au sens physique qu’au sens moral. Combiner les nombres. Combiner des lettres. Combiner des raisonnements, des preuves, des incidents. Nos idées se combinent de plusieurs manières. Il se dit aussi figurément, en parlant de Ce que l’on calcule ou qu’on dispose de manière à parvenir à un certain résultat. Combiner un plan. Il combina sa marche avec celle du premier corps d’armée. Ces deux généraux combinèrent habilement leurs opérations, leurs manoeuvres. Des opérations mal combinées. Un plan sagement combiné. En termes de Chimie, il signifie Unir deux ou plusieurs corps de manière qu’ils n’en forment qu’un seul. Le cuivre peut se combiner avec plusieurs autres métaux. Le gaz oxygène, en se combinant avec un métal, en forme l’oxyde. Une substance combinée avec une autre. Le participe passé COMBINÉ se dit comme nom, en termes de Chimie, de Tout corps qui est le résultat d’une combinaison. Un combiné.

cléricaliser

CLÉRICALISER (klé-ri-ka-li-zé) v. a.Inspirer l’esprit de cléricalisme. Le prince Gortchakof l’a dit, il regarde avec curiosité si la France sera définitivement cléricalisée ;…. si à droite il y a de naïfs fanatiques qui veulent absolument cléricaliser la France malgré elle…. [CH. DE MAZADE, Rev. des Deux-Mondes, 15 juill. 1875, p. 473] À cette date aussi [en 1827], on voulut cléricaliser l’armée, [, le Bien public, 25 nov. 1875, 3e page, 2e col.] Disons le mot, vous avez tenté de cléricaliser la Belgique (M. Bara, à la Chambre belge) [, Journ. offic 25 janv. 1873, p. 539, 1re col.] Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

civiliserons

civiliser v.t.1. Faire évoluer la culture, le mode de vie et de pensée de : Rome a civilisé la Gaule.2. Fam. Rendre plus poli ; apprendre les bonnes manières à dégrossir, éduquerse civiliser v.pr. Atteindre un certain stade de civilisation.Maxipoche 2014 © Larousse 2013civiliser (sivilize) verbe transitif 1. société faire évoluer la culture d’un groupe social Les Grecs ont civilisé Rome. 2. personne rendre plus courtois, plus agréable Son séjour en Angleterre l’a civilisé. Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.civiliserParticipe passé: civiliséGérondif: civilisantIndicatif présentPassé simpleImparfaitFuturConditionnel présentSubjonctif imparfaitSubjonctif présentImpératifPlus-que-parfaitFutur antérieurPassé composéConditionnel passé Passé antérieurSubjonctif passéSubjonctif plus-que-parfaitIndicatif présentje civilisetu civilisesil/elle civilisenous civilisonsvous civilisezils/elles civilisentPassé simpleje civilisaitu civilisasil/elle civilisanous civilisâmesvous civilisâtesils/elles civilisèrentImparfaitje civilisaistu civilisaisil/elle civilisaitnous civilisionsvous civilisiezils/elles civilisaientFuturje civiliseraitu civiliserasil/elle civiliseranous civiliseronsvous civiliserezils/elles civiliserontConditionnel présentje civiliseraistu civiliseraisil/elle civiliseraitnous civiliserionsvous civiliseriezils/elles civiliseraientSubjonctif imparfaitje civilisassetu civilisassesil/elle civilisâtnous civilisassionsvous civilisassiezils/elles civilisassentSubjonctif présentje civilisetu civilisesil/elle civilisenous civilisionsvous civilisiezils/elles civilisentImpératifcivilise (tu)civilisons (nous)civilisez (vous)Plus-que-parfaitj’avais civilisétu avais civiliséil/elle avait civilisénous avions civilisévous aviez civiliséils/elles avaient civiliséFutur antérieurj’aurai civilisétu auras civiliséil/elle aura civilisénous aurons civilisévous aurez civiliséils/elles auront civiliséPassé composéj’ai civilisétu as civiliséil/elle a civilisénous avons civilisévous avez civiliséils/elles ont civiliséConditionnel passéj’aurais civilisétu aurais civiliséil/elle aurait civilisénous aurions civilisévous auriez civiliséils/elles auraient civilisé Passé antérieurj’eus civilisétu eus civiliséil/elle eut civilisénous eûmes civilisévous eûtes civiliséils/elles eurent civiliséSubjonctif passéj’aie civilisétu aies civiliséil/elle ait civilisénous ayons civilisévous ayez civiliséils/elles aient civiliséSubjonctif plus-que-parfaitj’eusse civilisétu eusses civiliséil/elle eût civilisénous eussions civilisévous eussiez civiliséils/elles eussent civiliséCollins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011CIVILISER (si-vi-li-zé) v. a.1° Autrefois rendre civile une matière criminelle. Civiliser un procès. Civiliser une matière criminelle. 2° Rendre civil, courtois. La société des dames l’a civilisé. Par plaisanterie, corriger, battre. À moi, rustaut, à moi, que je vous civilise [SCARR., Jodelet, I, 2] 3° Polir les m?urs, donner la civilisation. Le commerce des Grecs a civilisé les barbares. Je civilise autant que je peux les Allobroges [VOLT., Lett. Albergati, 5 sept. 1760] 4° Se civiliser, v. réfl.Fig. et familièrement, s’apaiser, s’arranger. La querelle se civilise. Cette affaire se civilise. Locution prise du droit, où une affaire, de criminelle devenant civile, se civilisait et devenait moins grave. On dit, dans un sens analogue, qu’une nouvelle se civilise, pour exprimer que la chose annoncée est moins grave qu’on ne l’avait cru d’abord. 5° Devenir civilisé. Les peuples se civilisent lentement. La France a été longtemps barbare, et, aujourd’hui qu’elle commence à se civiliser, il y a encore des gens attachés à l’ancienne barbarie [VOLT., Dialogues, 21] 6° Devenir poli. Cet homme se civilise. HISTORIQUEXVIe s. Il avoit quelque façon externe qui pouvoit n’estre pas civilisée à la courtisane [MONT., I, 147] ÉTYMOLOGIECivil. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877civiliser CIVILISER. v. tr. Rendre policé et sociable un peuple qui vit à l’état sauvage. Le commerce des Grecs a civilisé les barbares. Les nations civilisées. Ces peuples ne se civilisèrent que lentement. Il signifie aussi familièrement Rendre plus affable, de manières plus douces. Cet homme se civilise. CIVILISER, v. a. CIVILITÉ, s. f. [Dern. é fer.] Le verbe, en parlant des persones, signifie, rendre civil et sociable, polir les moeurs: « Le commerce des Grecs civilisa les Barbares. ? En parlant des chôses, c’est, en terme de Palais, rendre civil une matière criminelle; civiliser un procès, = Civilité, honêteté, courtoisie, manière honête et civile de vivre et de converser dans le monde.    Rem. Quand civilité signifie la qualité de celui qui est civil, il ne se dit qu’au singulier. On dit à plusieurs, comme à un seul, votre civilité, et non pas vos civilités. ? On ne le met au pluriel que quand on veut exprimer les éfets, les démonstrations de la civilité: « Il m’a fait toute sorte de civilités. = On dit aussi, dans cette dernière acception, faire civilité à, sans article.    Civilité, Politesse, (synon.) La politesse flate les vices des aûtres; la civilité nous empêche de mettre les nôtres au jour. Mont. Voy. POLITESSE.    On dit, proverbialement, d’un homme, qui manque aux devoirs les plus ordinaires de la civilité, qu’il n’a pas lu la civilité Puérile, qui est le titre d’un ancien Livre.

cédule

CÉDULE (sé-du-l’) s. f.1° Autrefois, petit morceau de papier où l’on écrivait quelque chose pour servir de mémoire. Dans l’ancienne université, on donnait aux régents des cédules où étaient écrits les noms des écoliers qui avaient commis quelque faute. 2° Promesse de payer sous seing privé. Prêter sur simple cédule. Il signa, comme il aurait signé la cédule du sabbat, s’il avait eu peur d’y être surpris par son bon ange [RETZ, III, 154] Fig. Plaider contre sa cédule, contester contre l’évidence, vu que, quand on plaide contre sa cédule, on nie une dette contre sa propre signature. 3° Terme d’ancienne pratique. Cédule évocatoire, signification de pourvoi à fin de renvoi devant un autre parlement. Terme de pratique actuelle. Cédule de citation, acte par lequel un juge de paix, en cas d’urgence, abrége les délais. Au milieu du procès, dans la plus grande rage de ses persécutions, quand son garde champêtre [du maire], ses cédules, ses huissiers ne me donnaient point de relâche [P. L. COUR., I, 153] La cédule pour l’élargissement du prisonnier fut signée [CHATEAUB., Natch. II, 251] HISTORIQUEXIIIe s. Et nous baillerent une sedule qui estoit le trancript de la dite letre où estoient contenues les dites ordenances [, Liv. des mét. 392] XIVe s. Uns homs mit en escript ses pechiés, ce lisons, Puis les mit sur l’autel en fervens orisons, Puis reprist sa sedule, riens escrips n’y trova [, Girart de Ross. 4489] Comme dit est au blanc de ceste cedule [feuillet] [, Ménagier, II, 5] XVe s. Bien est verité que j’en vis aucunes cedulles, jetées et escriptes en papier ; et disoit-on que c’en estoit la propre copie [FROISS., II, III, 103] XVIe s. Si le papier de mes schedules beuvoyt aussy bien que je foys, mes crediteurs auroyent bien leur vin quand on viendroit à la formule de exhiber [RAB., Garg. I, 5] Il faudroit veoir si tu le pourrois induire à te prester un talent sans cedule ny obligation [AMYOT, De la mauv. honte, 21] Papiers, schedules et lettres obligatoires [ID., Agis et Cléom. 15] ÉTYMOLOGIEProvenç. cedula, cedola ; espagn. cedula ; ital. cedola ; du latin schedula, feuillet, page, de scheda, feuille, en grec, planche, ais, de fendre, latin scindere (voy. SCINDER). Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877cédule CÉDULE. n. f. Écrit, billet sous seing privé, par lequel on reconnaît devoir quelque somme. On lui a prêté dix mille francs sur sa simple cédule. En ce sens, il est vieux; on dit aujourd’hui BILLET. En termes de Contributions, il désigne Chaque liste ou catégorie de revenus imposables. Dans l’ancienne Procédure, Cédule évocatoire, Acte qu’on faisait signifier à sa partie adverse pour lui déclarer qu’on entendait se pourvoir au conseil, afin d’être renvoyé à un autre parlement. Dans la procédure actuelle, Cédule de citation, Acte par lequel un juge de paix permet d’abréger les délais dans les cas urgents. Cedule, Apocha, Litera, Chirographum, Il semble qu’il vienne de Schedula, pourtant mieux font ceux qui escrivent Scedule, voyez Scedule. Faire cedules signées de son seing, Syngraphas facere. Cognoistre sa cedule, Agnoscere debitum, B. ex Vlp. Qui n’a qu’une cedule pour seureté de sa debte ne portant point d’hypotheque, Chirographarius creditor. CÉDULE, s. f. [1re é fer. 3e e muet.] Billet sous seing privé, par lequel on reconaît devoir quelque somme. Dans le discours ordinaire, on dit plutôt Billet. ? Proverbialement, d’un homme qui forme une mauvaise contestation, sur laquelle on peut le convaincre par son propre fait, on dit qu’il plaide contre sa cédule.

cafe

café n.m. [ it. caffè, ar. qahwa ] 1. Graine du caféier, contenant un alcaloïde et un principe aromatique.2. Graines torréfiées du caféier : Un paquet de café.3. Boisson obtenue à partir de graines de café torréfiées : Un café noir ou un café noisette ? Des cafés crème ou cafés-crème.4. Établissement où l’on sert des boissons, de la restauration légère : Retrouvons-nous au café du coin bar5. Moment où l’on boit le café à la fin d’un repas : Je vous rejoindrai pour le café.C’est un peu fort de café, Fam. c’est incroyable ; c’est inadmissible. adj. inv. Qui est d’un brun presque noir : Des écharpes café.Café-au-lait, dont la couleur évoque cette boisson : Des soies café-au-lait.Maxipoche 2014 © Larousse 2013CAFÉ (ka-fé) s. m.1° Graine du cafier. Café Bourbon, café Moka, ou café de Bourbon, de Moka. Café en coque ou en cerise. Café mondé. Café en poudre. Marc de café. C’est toi, divin café, dont l’aimable liqueur, Sans altérer la tête, épanouit le c?ur [DELILLE, Les trois règnes, VI] Par abus, l’arbre même qui le produit. Le café avait été transporté, en 1726, dans nos îles de l’Amérique par M. Desolieux, depuis chef d’escadre, à qui M. Dufai en avait confié quelques pieds ; manquant d’eau dans la traversée, il avait conservé ce dépôt précieux aux dépens de son propre nécessaire [CONDORCET, Maurepas.] 2° Breuvage fait par infusion d’eau bouillante, avec le café brûlé et moulu. L’usage de l’infusion de café ne paraît pas remonter au delà du XVe siècle ; il fut introduit en Europe au commencement du XVIIe, à Marseille en 1654. J’avais pris mon café [SÉV., 159] Il prenait du café pour s’empêcher de dormir et travailler davantage ; et puis, pour rattraper le sommeil, il prenait de l’opium [FONTEN., Bourdelin.] Aux dîners d’Agathe, Au lieu de café, Vite une sonate [BÉRANG., Musique.] Tasse à café, une tasse pour prendre le café. Une tasse de café, une tasse pleine de café. L’heure où l’on prend le café. Ne m’attendez pas pour dîner, je viendrai seulement au café. Café au lait, café dans lequel on met une certaine quantité de lait, et qu’on prend avec du pain. Couleur de café ou couleur café ; couleur de café au lait, ou couleur café au lait, couleur qui est celle du café, du café au lait. 3° Abusivement, café de chicorée, poudre de racines de chicorées rôties. 4° Lieu public où l’on prend du café ou d’autres breuvages. Restaient [chez la veuve de Maisons] les nouvelles, les petites intrigues, les cabales du parlement, un reste de tribunal en peinture qui ressemblait beaucoup à un café renforcé, qu’elle faisait valoir tout ce qu’elle pouvait [SAINT-SIMON, 401, 238] Vous vous appelez Fabrice ? – Oui, monsieur ; en quoi puis-je vous servir ? – Vous tenez un café et des appartements ? – Oui [VOLT., l’Écossaise, III, 4] 5° Populairement. Voilà qui est fort de café, c’est un procédé intolérable, une assertion étrange. ÉTYMOLOGIEArabe cahwa ou chawe ; espagn. café ; ital. caffè ; angl. coffee. SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE CAFÉ. Ajoutez : 6° Populairement, un café, une demi-tasse de café. Intrépide, et soutenu d’ailleurs par trois cafés pris avant de venir, il se débattait au milieu des autres [G. FLAUBERT, l’Éduc. sentimentale, t. II, p. 110] 7° Café de figues, figues torréfiées et moulues. Monsieur, vous m’avez référé des doutes qui se sont élevés dans l’esprit du service au sujet du régime applicable à un produit importé de Suisse sous la dénomination de café de figues et qui consiste en figues torréfiées et moulues, sans mélange de sucre ou de mélasse [, Lett. commune, Douanes, 1er mars 1876, n° 293] 8° Arbre à café (coffee-tree des Américains), le gymnocladus dioica [BAILLON, Dict. de bot. p. 247] 9° Café chantant, café où l’on fait entendre des chanteurs. Café-concert, café où l’on fait entendre des concerts. Le café-concert a sur le théâtre l’immense avantage du cigare, de la bière, du coude sur la table [E. TEXIER, Siècle, 7 avril 1867] 10° Populairement et fig. Monsieur prend son café, c’est-à-dire vous vous amusez à mes dépens. REMARQUES Ajoutez : 1. Le premier café établi à Marseille date de 1671 ; en 1672 fut fondé le premier café parisien, au quai de l’École ; en 1716, il y avait déjà dans la capitale trois cents établissements de ce genre, [M. DE LESCURE, Journ. offic. 17 nov. 1875, p. 9405, 3e col.] Huet parle des cafés comme très répandus : Une étude assidue les obligerait à sortir de leur crasse, à quitter leur vie molle, les douceurs de leur fainéantise, le verbiage et les fadaises de leurs cafés… [, Huetiana, p. 2] 2. Avant de dire café tout court en parlant d’un établissement public où l’on prend du café, on a dit maison de café, comme on disait aussi maison de chocolat. La première boutique de librairie, ou la première maison de café qui se présente [BAYLE, Avis aux réfugiés] 3. Vers la fin du XVIIe s. l’orthographe des mots café et chocolat n’était pas encore fixée. Du Guet écrivait à Mme des Rieux : Ni le caphé ni le chocolate ne sont propres à votre estomac [SAINTE-BEUVE, t. V, livre VI, 8] 4. La locution : fort de café, vient de ce que les personnes qui prennent du café au lait, disent, lorsque c’est le cas, qu’il est trop fort, trop chargé de café. ÉTYMOLOGIEArabe, kahoua (prononcé à la turque kahvé), qui désigne la liqueur et non le fruit, DEVIC, Dict. étym. Kahoua a été longtemps un des noms du vin, d’après M. Dozy, qui ajoute : Quand on considère que le vrai moka est une liqueur enivrante, on s’explique pourquoi on lui a donné ce nom. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877café CAFÉ. n. m. Graine d’un arbre originaire de l’Arabie que l’on torréfie et que l’on réduit en poudre pour en faire un breuvage auquel on donne le même nom. Café Moka ou de Moka. Café Bourbon. Balle de café. Prendre du café. Torréfier, brûler le café. Moudre le café. Boire du café au lait. Café à la crème. Crème au café. Café glacé. Tasse à café, Une tasse qui sert à boire du café. Une tasse de café, Une tasse pleine de café. Faites deux tasses de café, Faites la quantité de café nécessaire pour remplir deux tasses. Couleur de café brûlé ou adjectivement Couleur café, Couleur d’un brun doré. Couleur café au lait, Couleur d’un brun pâle. Il se dit, par extension, d’un Lieu public où l’on débite du café ou d’autres breuvages. Il y a beaucoup de cafés dans cette ville. Un beau café. Un café bien fréquenté. Aller au café. Passer sa vie dans les cafés. Garçon de café. Il se dit aussi du Moment où l’on prend le café après le repas. Ne m’attendez pas pour dîner, je viendrai seulement au café. CAFÉ, s. m. Il se dit, et de la graine, et de la liqueur qu’on fait avec cette graine rôtie et réduite en poudre, et du lieu où l’on sert publiquement cette liqueur. « Ce café est beau; « Ce café est bon; « C’est le café des Nouvellistes. = Dans une de nos Provinces méridionales, plusieurs disent, prendre un café, un thé, pour dire, prendre du café, du thé, ou une tasse de café, etc. C’est un vrai barbarisme.