cotée

coter [ k?te] v.t. [ de cote ] 1. Attribuer une cote à un document, une pièce, un livre, etc. : Coter les manuscrits d’une bibliothèque.2. Fixer le cours d’une monnaie, d’une valeur mobilière, d’une marchandise : Une valeur cotée. Coter une denrée.3. Porter les cotes des éléments représentés sur une carte, un plan, un dessin : Un croquis coté. v.i. En parlant d’une monnaie, d’une marchandise, avoir telle cotation : L’or a coté en baisse.Maxipoche 2014 © Larousse 2013coter (k?te) verbe transitif 1. donner un numéro à qqch coter des documents pour les classer 2. finances donner une valeur à qqch coter une action en Bourse 3. marquer les mesures coter une carte géographique Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.coterParticipe passé: cotéGérondif: cotantIndicatif présentPassé simpleImparfaitFuturConditionnel présentSubjonctif imparfaitSubjonctif présentImpératifPlus-que-parfaitFutur antérieurPassé composéConditionnel passé Passé antérieurSubjonctif passéSubjonctif plus-que-parfaitIndicatif présentje cotetu cotesil/elle cotenous cotonsvous cotezils/elles cotentPassé simpleje cotaitu cotasil/elle cotanous cotâmesvous cotâtesils/elles cotèrentImparfaitje cotaistu cotaisil/elle cotaitnous cotionsvous cotiezils/elles cotaientFuturje coteraitu coterasil/elle coteranous coteronsvous coterezils/elles coterontConditionnel présentje coteraistu coteraisil/elle coteraitnous coterionsvous coteriezils/elles coteraientSubjonctif imparfaitje cotassetu cotassesil/elle cotâtnous cotassionsvous cotassiezils/elles cotassentSubjonctif présentje cotetu cotesil/elle cotenous cotionsvous cotiezils/elles cotentImpératifcote (tu)cotons (nous)cotez (vous)Plus-que-parfaitj’avais cotétu avais cotéil/elle avait coténous avions cotévous aviez cotéils/elles avaient cotéFutur antérieurj’aurai cotétu auras cotéil/elle aura coténous aurons cotévous aurez cotéils/elles auront cotéPassé composéj’ai cotétu as cotéil/elle a coténous avons cotévous avez cotéils/elles ont cotéConditionnel passéj’aurais cotétu aurais cotéil/elle aurait coténous aurions cotévous auriez cotéils/elles auraient coté Passé antérieurj’eus cotétu eus cotéil/elle eut coténous eûmes cotévous eûtes cotéils/elles eurent cotéSubjonctif passéj’aie cotétu aies cotéil/elle ait coténous ayons cotévous ayez cotéils/elles aient cotéSubjonctif plus-que-parfaitj’eusse cotétu eusses cotéil/elle eût coténous eussions cotévous eussiez cotéils/elles eussent cotéCollins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011COTER (ko-té) v. a.1° Indiquer la cote du prix d’une marchandise, du taux d’une valeur. Coter le cours des effets publics, le prix des sucres. 2° Noter. Coter à la marge le numéro d’un article. Si vous aviez coté les endroits, vous m’auriez soulagé de quelques petits soins [BOSSUET, Lett. abb. 139] Je prétends en coter seulement les endroits [de l’affaire de la bulle Unigenitus] qui m’ont passé par les mains [SAINT-SIMON, 318, 155] 3° Classer au moyen d’une cote alphabétique ou numérique. Coter les pièces d’un procès. 4° Terme d’architecture. Écrire sur un plan, sur une coupe, ou sur une élévation géométrale, les mesures de chaque partie. Terme d’arpenteur. Noter les niveaux. HISTORIQUEXVe s. S’il estoit en ma puissance vous pouvoir cotter ou le mois ou la semaine ou le jour de mon retour, je vous le cotterois [, L’amant ressuscité, p. 47, dans LACURNE] XVIe s. On cottoit [attribuait] la perte du courage qu’on avoit veu à Monsieur, à la naissance de telles enormitez [D’AUB., Hist. II, 439] ÉTYMOLOGIECote ; provenç. quotar ; ital. quotare. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877coter COTER. v. tr. Marquer suivant l’ordre des lettres ou des nombres, numéroter. Coter des pièces. Les notaires ont coté et paraphé ces pièces. Coter un registre par première et dernière. Coter à la marge. Coter un chapitre, un article, un verset, etc., Marquer le numéro d’un chapitre, d’un article, d’un verset, etc. Il signifie aussi Indiquer par un chiffre la hauteur, le niveau, la mesure dans un plan, sur une carte, etc. Il signifie aussi Indiquer le prix, le taux de quelque chose. Coter le prix d’une marchandise, le cours des effets publics, de la rente. Coter la rente, le change, etc. La rente a été cotée à tant. Valeur cotée à la Bourse, Qui figure sur la cote officielle de la Bourse. Il signifie par extension Placer quelqu’un au rang qui lui convient d’après son mérite. Il est bien coté dans son administration. Il est familier. COTER ou COTTER, v. a. [L’Acad. met le premier.] Marquer suivant l’ordre des lettres ou des nombres. Coter des pièces d’un procès par A, B, etc. ou par 1, 2, 3, etc. Coter un chapitre, un article, un verset; coter à la marge, etc.

cotee

coté, e [ k?te] adj. Qui est apprécié ; qui a la cote : Un vin coté prisé considéré, estiméMaxipoche 2014 © Larousse 2013coté cotée (k?te) adjectif 1. qui est estimé, apprécié une plage très cotée 2. qui a une cote enregistrée par la Bourse une entreprise cotée en Bourse Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.cote COTE. n. f. Chacune des marques alphabétiques ou numérales dont on se sert pour classer les pièces d’un procès, d’un inventaire, etc. Ces pièces sont sous la cote A, sous la cote B. La cote 3. La cote 4. En termes de Finance et de Bourse, il désigne le Tableau indicateur du taux des effets publics, du change, etc. Les valeurs admises à la cote de la Bourse. En termes de Courses, il se dit du Tableau qui indique les chances probables qu’a chaque cheval de gagner. Il désigne aussi la Quote-part imposée à chaque contribuable. Cote mobilière. Cote foncière. Cote mal taillée, Arrêté de compte en gros, sans égard à ce qui peut appartenir rigoureusement à chacun. Vous avez des prétentions les uns contre les autres ; il faut faire de tout cela une cote mal taillée. COTE se dit encore de l’Évaluation numérale qui sert à exprimer l’élévation au-dessus du niveau de la mer d’un terrain, d’un cours d’eau, d’un point quelconque. Cote d’altitude. La cote 304. Vraies côtes, Celles d’en haut, qui aboutissent au sternum ; et Fausses côtes, Celles d’en bas, qui n’aboutissent pas directement au sternum. Fam., On lui compterait les côtes, se dit d’une Personne ou d’un Animal extrêmement maigre. Fam., Se tenir les côtes de rire, Rire démesurément. CÔTE À CÔTE, loc. adv. À côté l’un de l’autre. Ils allaient côte à côte. Ils marchaient, ils étaient côte à côte. CÔTE signifie figurément Ligne, extraction. Nous sommes tous de la côte d’Adam. Il se dit par analogie de Plusieurs choses qui ont quelque ressemblance avec les côtes des animaux. Côte de melon, de citrouille, etc. Bas à côtes. Velours à côtes. Les côtes d’un bâtiment, d’un navire, Les pièces qui sont jointes à la quille et qui montent jusqu’au plat-bord. La côte d’une feuille, la grosse nervure du milieu, qui est formée par le prolongement du pétiole. Les insectes ont tellement rongé cette feuille qu’il n’en reste plus que la côte. Il se dit de même, en termes d’Architecture, des Saillies qui divisent et ornent la surface concave d’une voûte sphérique, ou la surface convexe d’un dôme. Côtes de coupole. Côtes de dôme. Il se dit également des Listels qui séparent les cannelures d’une colonne. Il désigne aussi le Penchant d’une montagne, d’une colline ou la Pente d’une route. Côte fertile. Une côte très raide. Côte plantée de vignes, de bois. Le long de la côte. Sur la côte. Sur le haut de la côte. Au bas de la côte. Gravir une côte. À mi-côte, Vers le milieu du penchant d’une côte. Une maison bâtie à mi-côte. Il se dit aussi des Rivages de la mer. Côte basse, escarpée. La côte est inabordable. La côte ou les côtes de France, d’Angleterre, etc. Les côtes de l’Océan, de la Méditerranée, etc. On alluma des feux le long des côtes. Il se dit quelquefois, par extension, des Approches de la terre, jusqu’à une certaine distance au large. Côte pleine d’écueils, pleine de bancs. Côte dangereuse. L’armée navale parut sur la côte, sur nos côtes. En termes de Marine, Faire côte, Faire naufrage sur le bord d’une terre. Ce navire a fait côte avant de pouvoir virer de bord ou Ce navire a été jeté à la côte, d’où, figurément, dans le langage familier, Être à la côte, Être perdu, et spécialement Être ruiné. Point de côté, Douleur aiguë qui se fait sentir au-dessous des côtes. Dans une signification plus étendue, il se prend pour Toute la partie droite ou gauche de l’homme ou de l’animal. Il était perdus de tout le côté gauche. Il boîte des deux côtés. Se coucher sur le côté. J’étais à son côté à ses côtés. Il porte l’épée au côté. Du côté de l’épée. Il se dit aussi en parlant des Choses, soit des Deux parties opposées d’un objet, à droite et à gauche, soit de l’Espace extérieur à cet objet, à droite et à gauche. Les côtés d’une armoire, d’une commode, etc. Un des côtés de cette cheminée est démoli ; il faut le réparer. Ce côté de la voiture a été détérioré par le choc. S’asseoir à l’un des côtés de la cheminée. Il y a un massif d’arbres de chaque côté de la pelouse. Il y avait des gardes de chaque côté de la voiture. De l’autre côté des Alpes. De ce côté des Pyrénées. Mettez-vous de l’autre côté de la table. En termes de Marine, Les côtés d’un vaisseau, d’un navire, Les flancs d’un vaisseau, d’un navire, à partir du plat-bord. Le côté de tribord, ou Le côté droit. Le côté de bâbord, ou Le côté gauche. Mettre un navire sur le côté, pour le caréner, le radouber, etc. Le navire resta sur le côté jusqu’à la marée montante. Le côté de l’épître, le côté de l’évangile, Le côté droit, le côté gauche de l’autel. En termes de Théâtre, Côté cour, côté jardin, La droite et la gauche de la scène par rapport au spectateur. Les bas-côtés d’une église. Voyez BAS. Dans une Assemblée délibérante, Le côté droit, le côté gauche, Le côté de la salle qui est à la droite, qui est à la gauche du président. Siéger au côté droit. On désigne également par ces expressions les Membres de l’assemblée qui siègent à l’un ou à l’autre de ces côtés. On dit plutôt aujourd’hui la droite, la gauche. Il se dit encore des Divers pans, des différentes faces que présente un objet. On avait sculpté des emblèmes sur les quatre côtés du monument. Les côtés d’une pyramide. Les trois cotés d’un triangle. Les côtés d’un carré, d’un polygone, etc. Ce côté de la montagne est plus fertile que celui qui est exposé au vent. Le côté intérieur. Le côté extérieur. Le côté de devant. Le côté de derrière. Les deux côtés d’un tableau, d’une médaille, etc. Il se dit particulièrement en parlant des Étoffes. Le côté de l’envers. Le côté de l’endroit. Mettez cette étoffe du beau côté, du bon côté. Fig., Il se fait toujours voir, il se montre par le beau côté. Prendre une chose du bon côté, du mauvais côté. Il voit tout du bon côté. Il regarde tout par le mauvais côté. Ce n’est là qu’un côté de la question. On a retourné la question de tous les côtés. De quelque côté que vous considériez l’affaire, elle vous intéressera. Il se dit, dans une acception encore plus étendue, pour Endroit, partie quelconque d’une chose. De ce côté-là. De ce côté-ci. On y peut entrer par deux côtés. L’effroi se répand de tous côtés, de tout côté. Ils arrivaient de tous côtés, de deux côtés opposés. Il demeure du côté de la porte Saint-Denis. Mettez-vous du côté du jour. Fig., Du côté des ennemis, il y eut tant d’hommes tués ; du nôtre il n’y eut que des blessés. Faites tout votre possible : j’agirai de mon côté. Tout le tort est de votre côté. Du côté de la fortune, vous n’avez rien à désirer. D’un côté… de l’autre. Fam., De l’autre côté, Dans la pièce, dans la chambre voisine. Passons de l’autre côté. Mon fils est de l’autre côté. Fig. et fam., Regarder, voir de quel côté vient le vent, S’amuser à regarder dehors sans aucun dessein et comme un homme oisif. Il s’emploie surtout au sens figuré et signifie Observer le cours des événements pour régler sa conduite suivant ce que l’on aperçoit. Il ne se prend guère qu’en mauvaise part. Fig. et fam., Ne savoir plus de quel côté se tourner, Ne savoir plus que faire, que devenir. Fig., Le côté faible d’une chose, Ce qu’elle a de défectueux. Voilà le côté faible de cette institution. Ce système a bien des côtés faibles. On dit aussi le côté faible d’une personne Le défaut habituel, la passion dominante d’une personne, ou Ce qu’une personne sait le moins par comparaison à ses autres connaissances. Vous l’avez attaqué par son côté faible. Je connais, j’ai trouvé son côté faible. Il a fait de bonnes études, mais le grec est son côté faible. On dit, par extension, L’estomac, la poitrine est chez lui le côté faible. On dit aussi Cette personne a pas mal de petits côtés, Elle a des petitesses d’esprit, des mesquineries de caractère. Il signifie encore Parti. Je ne suis ni d’un côté ni d’un autre. Je serai de votre coté. Il a les rieurs de son côté. Mettre les rieurs de son côté. Il signifie également Ligne de parenté. Ils sont parents du côté du père, du côté de la mère. Le côté paternel. Le côté maternel. Être du côté gauche, Être bâtard. À CÔTÉ, loc. adv. À une certaine distance du lieu où l’on est ou du but que l’on vise. Marcher à côté. Être à côté. Le coup passa à côté. À CÔTÉ DE, loc. prép. Au côté de, auprès. Se mettre à côté de quelqu’un. Ma maison est à côté de la sienne. À côté du village, à côté du but. Il s’emploie dans certaines phrases figurées pour marquer l’Égalité de mérite, de naissance, etc. Dans la satire, Boileau a sa place à côté d’Horace. Mettre un artiste, un écrivain, etc., à côté d’un autre. Fig., Passer à côté d’une difficulté, d’une question, Ne pas la résoudre, l’éluder. Être à côté de la question, ou simplement Être à côté, Ne pas bien saisir la question ou s’en écarter. DE CÔTÉ, loc. adv. De biais, de travers, obliquement. Il marche de côté. Il va de côté. Il faut vous tourner un peu plus de côté. Regarder de côté signifie figurément Regarder avec dédain, ou ressentiment, ou embarras. Je ne sais ce que je lui ai fait, mais il me regarde de côté. Fig., Mettre une chose de côté, Mettre une chose en réserve. C’est un homme d’une grande économie et qui met tous les ans quelque chose de côté. J’ai prié ce marchand de me mettre plusieurs objets de côté. Il signifie encore figurément Ne pas parler d’une chose. Je mets de côté tous les reproches que j’aurais à vous faire. Mettre, laisser une chose, une personne de côté, Abandonner, au moins pour un temps, une chose, une personne, négliger de s’en occuper. J’ai laissé mon travail de côté pour venir ici. Peut-on laisser de côté un si bon officier? De côté et d’autre, De divers côtés. COTE, ou COTTE, s. f. [L’Acad. met le premier, et avertit que l’o est bref.] Marque numérale, dont on se sert pour mettre en ordre les pièces d’un procès. Ces pièces sont sous la cote A, la cote B, etc. ? Cote mal taillée; acomodement où chacun des intéressés cède quelque chôse de ses prétentions. CôTE, s. f. [1re lon., 2ee muet.] 1°. Os courbe et plat, qui tient à l’Épine du dôs: « Il s’est froissé une côte: « Côte de boeuf, de cheval, de baleine. = 2°. Par extension, on dit, côte de melon, de citrouille, etc. « Les côtes d’un vaisseau, les pièces qui sont jointes à la quille. = 3°. Le penchant d’une montagne, d’une colline: Côte rude; côte agréable, fertile. Coteau en est le diminutif. = à~ mi-côte: « Maison bâtie à mi-côte. ? Richelet met à demi-côtes, qui ne vaut rien. = 4°. Rivages de la mer. « Côte pleine d’écueuils. Les côtes de France, d’Angleterre, etc.    On dit, proverbialement, que nous sommes tous de la côte d’Adam; et d’un homme qui s’en fait acroire sur sa noblesse, qu’il se croît issu de la côte de St. Louis. ? Serrer les côtes à quelqu’un, le serrer de près, le presser vivement pour l’obliger à quelque chôse; lui mesurer les côtes, le battre à coups de bâtons, nerfs de boeuf, etc. Lui rompre les côtes, le batre à outrance. Ces deux derniers sont populaires. ? On lui compterait les côtes, se dit d’un cheval ou d’un homme extrémement maigre.    Côte-à-côte, adv. À~ côté l’un de l’aûtre.    Je songeois cette nuit que de mal consumé,    Côte-à-côte d’un pauvre on m’avoit inhumé.        Patris. CôTÉ, s. m. [1re lon. 2e é fer.] La partie droite ou gauche de l’animal: le côté droit, le côté gauche: être couché sur le côté; se mettre les mains sur les côtés. Il a, il porte l’épée au côté; du côté de l’épée, etc. = Il se dit aussi des chôses. De ce côté là: ataquer une place du côté le plus foible. De quel côté vient le vent? Tourner une afaire de tous les côtés. « L’aveuglement l’entraînait au bord du précipice: la crainte, qui marche à côté du crime, l’arrêtoit. = Côté, parti: Le côté le plus juste, le bon côté: « Tous ceux qui étoient de son côté. « De quel côté êtes vous? etc.    À~ côté, adv. ou prép. régit de. « À~ côté de vous, de lui. Il s’emploie aussi adverbialement et sans régime. « Être, marcher à côté, passer à côté, prendre un peu à côté. = Doner à côté, s’éloigner du but.    De côté, par côté, adv. sans régime: « Aler, marcher de côté, par côté; regarder de côté. ? Ils deviènent prépositions, quand on y insère l’article: du côté de la place; par le côté de l’ Église, de tous les côtés de la salle. = Fig. regarder de côté; avec dedain, ou avec colère. Mettre une chôse de côté, la mettre en réserve, et en dérober la conaissance aux aûtres. = Mettre ou laisser de côté; c’est aussi, oublier ou omettre: l’Auteur anonyme laisse de côté tout ce qui s’apèle doctrine musicale. Journ. de Litt. « Il n’a pas laissé de côté ce qui concerne les diférentes~ espèces d’air fixe. L’Ab. Royou. « Il a mis de côté tout ce que cette science renferme de dificultés. Id. ? Laisser à part est plus noble: mettre ou laisser de côté est plus familier.    Être sur le côté, n’avoir plus le même crédit, être presque disgracié. Mde. de Sévigné l’emploie au propre et au figuré tout-à-la-fois. « Parlons de sa goutte et de sa fièvre (du Chevalier de Grignan)… c’est un grand malheur, qu’un tel homme soit sur le côté. ? Ne savoir de quel côté se touner, être embarrassé pour vivre, pour réussir dans une afaire. ? Voir de quel côté vient le vent, examiner en quel état sont les afaires, pour prendre son parti. ? Être du côté gauche, bâtard. ? Se tenir les côtés (l’Acad. ajoute, de rire, ce qu’on n’ajoute pas ordinairement), rire à gorge déployée. « L’Hôte et l’Hôtesse éclatèrent de rire, et se tinrent long-temps les côtés. Volt. « Elles se tiènent toutes les côtés, et font des éclats immodérés. Th. d’Éduc.