CORTÉGER (kor-té-jé) , je cortége, je cortégeais, nous cortégeons v. a.Faire cortége. Le bon seigneur fut cortégé De maints monstres à face fière [SCARRON, Virg. trav. V] Vieilli ; mais il pourrait être rajeuni. ÉTYMOLOGIECortége. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877
cortege
cortège n.m. [ it. corteggio, de corteggiare, faire la cour ] 1. Groupe de personnes qui en suivent une autre pour lui faire honneur : Un cortège funèbre. La noce a quitté la mairie en cortège procession2. Fig., litt. Ce qui suit, accompagne : Puis ce fut la guerre et son cortège de misères.Maxipoche 2014 © Larousse 2013cortège CORTÈGE. n. m. Suite de personnes qui en accompagnent une autre avec cérémonie. Les souverains, pendant tout leur séjour, furent accompagnées d’un imposant cortège. Grossir le cortège. Faire cortège. Couper le cortège. Le cortège se mit en marche. Il se dit par extension, et souvent par exagération, de Toute réunion de personnes qui en suivent une autre pour quelque cause que ce soit. Il arriva, suivi d’un cortège d’enfants. Fig., Les infirmités sont le cortège de la vieillesse, Elles en sont la conséquence ordinaire. CORTèGE, s. m. [2e è moy. L’Acad. écrit cortége, avec l’accent aigu sur le 1er é; mais devant l’e muet, cet e n’est point fermé. Le Rich. Port. le met sans accent; pourquoi cela?] Suite des persones qui acompagnent un Grand dans des cérémonies, pour lui faire honeur. « Faire cortège à… Il étoit suivi de tous les Mandarins subalternes, qui lui faisoient cortège. Let. Édif. « Henri eut la mortification de voir ses trois fils faire cortège à son énemi. Hist. d’Angl. « Grossir le cortège; être du cortège; aller au cortège. Rem. Nous avons pris ce mot des Italiens: Il ne se dit que des cérémonies et actions d’éclat, et non des acompagnemens ordinaires.
cortége
CORTÉGE (kor-tè-j’) s. m.1° Suite de personnes qui en accompagnent une autre pour lui faire honneur dans une cérémonie. Cortége nombreux. Bacchus entre et sa cour, confus et long cortége…. [LA FONT., Filles de Min.] Réunion de personnes qui marchent en cérémonie. Il s’est trouvé sur le passage du cortége. 2° Par extension, toute suite nombreuse de personnes. Celui-ci vint suivi d’un cortége d’enfants, Voilà le verger plein de gens Pires que le premier [LA FONT., Fabl. IX, 5] Ce cortége nombreux d’amis vendus au crime Sentira comme vous l’équité qui m’anime [VOLT., Catil. I, 5] Le brillant cortége dont il s’était fait suivre se dissipa sur-le-champ, et il arriva à son logis suivi de ses seuls domestiques [ROLLIN, Hist. anc. ?uvres, t. VIII, p. 90, dans POUGENS] Poétiquement.La nuit, guidant son cortége d’étoiles, Sur le monde endormi jette ses sombres voiles [LAMART., Méd. I, 16] 3° Fig. Les infirmités sont le cortége de la vieillesse. L’ordre des vestales se montra à Rome avec un cortége de simulacres et de mystères [DESFONTAINES, Hist. des Vestales.] Les hommes livrés à l’amour-propre et à son triste cortége ne connaissent plus le charme et l’effet de l’imagination [J. J. ROUSS., Dial. II] Tous ces maux sont le premier effet de la propriété et le cortége inséparable de l’inégalité naissante [ID., Inégalité, 2e part.] ÉTYMOLOGIEItal. corteggio ; corteggiare, faire la cour, de corte, cour (voy. COUR). L’ancien français avait cortoier, et le provençal avait cortejar, pour aller à la cour, faire la cour. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877