bruyère [ bryj?r ou br?ij?r] n.f. Plante à fleurs violettes ou roses poussant sur les sols siliceux.Terre de bruyère, terre formée par la décomposition des feuilles de bruyère.Maxipoche 2014 © Larousse 2013BRUYÈRE (bru-iê-r’ ; plusieurs disent brui-iê-r’) s. f.1° Terme de botanique. Genre nombreux de la famille des éricacées. Les bruyères sont des arbrisseaux communs dans les montagnes et sur les terres incultes. Les bruyères ont un feuillage toujours vert. 2° Lieux, landes où croît la bruyère. Ombre vaine et semblable à la vapeur légère Qu’on voit au gré des vents errer sur la bruyère [DUCIS, Oscar, I, 2] 3° Terre de bruyère, espèce de terre formée par la décomposition des bruyères dans la couche superficielle du sol, et employée par les jardiniers à la culture de plusieurs plantes délicates. Plantes de bruyère, plantes qui ne viennent que dans la terre de bruyère. 4° Coq de bruyère, oiseau qui vit dans les bruyères et qui appartient au genre tétras. Le dîner vient ; la délicate chère, L’oiseau du Phase et le coq de bruyère, De vingt ragoûts l’apprêt délicieux Charment le nez, le palais et les yeux [VOLT., Puc. I] HISTORIQUEXIIe s. Qui tute lur larreit en bandun la riviere, De porcs et de berbiz voidreient [videraient] la bruiere [, Th. le mart. 164] XIIIe s. Nient plus qu’en prés fleuris semble gaste bruiere [, Berte, XI] Mout [nous] sommes en bel pré mis de pauvre bruiere [, ib. CXXX] Lor anemis estoient près d’aus [d’eux], dejouste une bruiere [H. DE VALENC., VI] Par un matin d’un vendredi Issi Renart de sa tesniere, Si s’eslessa par la bruiere [, Ren. 13000] XVIe s. Les premiers mettoient pied à terre dans la bruere et menoient leurs chevaux par la bride [D’AUB., Hist. II, 291] ÉTYMOLOGIEBerry, bruere, breu, bru, bruée, beruée, beruère ; picard, brevière ; catal. bruguera ; ital. brughiera ; milanais, brug ; génois, brügo ; bas-lat. brugaria ; du celtique : kymri, brwg, buisson ; bas-bret. bruk, brug, brugen ; gaél. fraoch. SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE BRUYÈRE. Ajoutez : 5° Nom donné à la litière, de quelque végétal qu’on emploie le feuillage, que l’on dispose pour les vers à soie, lorsqu’ils se disposent à former les cocons. 6° Racines de bruyère, souches avec lesquelles on fait des pipes. Quand les racines de bruyère peuvent être utilisées pour la confection des pipes, on obtient ainsi un certain rendement qui favorise les débroussaillements [, Enquête sur les incendies des forêts, 1869, p. 78] Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877bruyère BRUYÈRE. n. f. Plante ligneuse dont le feuillage est toujours vert et qui croît dans des terrains incultes et sablonneux. Fagot de bruyères. Balai de bruyères. Une lande couverte de bruyères. Bruyères du Cap. Il se dit aussi des Lieux où croît la bruyère. Au sortir de là on trouve une grande bruyère, de grandes bruyères. Terre de bruyère, Terre légère, mélange de sable et de débris de bruyères décomposées. Plantes de bruyère, Plantes exotiques ou indigènes qui ne peuvent bien venir que dans la terre de bruyère. Coq de bruyère, Espèce de coq sauvage qui vit dans les bruyères et qui est appelé aussi TÉTRAS. BRUYèRE, s. f. [2e è moy. et lon. 3e e muet.] 1°. Petit arbuste qui croît dans des terres incultes. Fagot de bruyère. 2°. Le lieu où croissent ces arbustes. « Nous marchâmes long-temps dans de tristes bruyères.
bruyere
bruyère [ bryj?r ou br?ij?r] n.f. Plante à fleurs violettes ou roses poussant sur les sols siliceux.Terre de bruyère, terre formée par la décomposition des feuilles de bruyère.Maxipoche 2014 © Larousse 2013BRUYÈRE (bru-iê-r’ ; plusieurs disent brui-iê-r’) s. f.1° Terme de botanique. Genre nombreux de la famille des éricacées. Les bruyères sont des arbrisseaux communs dans les montagnes et sur les terres incultes. Les bruyères ont un feuillage toujours vert. 2° Lieux, landes où croît la bruyère. Ombre vaine et semblable à la vapeur légère Qu’on voit au gré des vents errer sur la bruyère [DUCIS, Oscar, I, 2] 3° Terre de bruyère, espèce de terre formée par la décomposition des bruyères dans la couche superficielle du sol, et employée par les jardiniers à la culture de plusieurs plantes délicates. Plantes de bruyère, plantes qui ne viennent que dans la terre de bruyère. 4° Coq de bruyère, oiseau qui vit dans les bruyères et qui appartient au genre tétras. Le dîner vient ; la délicate chère, L’oiseau du Phase et le coq de bruyère, De vingt ragoûts l’apprêt délicieux Charment le nez, le palais et les yeux [VOLT., Puc. I] HISTORIQUEXIIe s. Qui tute lur larreit en bandun la riviere, De porcs et de berbiz voidreient [videraient] la bruiere [, Th. le mart. 164] XIIIe s. Nient plus qu’en prés fleuris semble gaste bruiere [, Berte, XI] Mout [nous] sommes en bel pré mis de pauvre bruiere [, ib. CXXX] Lor anemis estoient près d’aus [d’eux], dejouste une bruiere [H. DE VALENC., VI] Par un matin d’un vendredi Issi Renart de sa tesniere, Si s’eslessa par la bruiere [, Ren. 13000] XVIe s. Les premiers mettoient pied à terre dans la bruere et menoient leurs chevaux par la bride [D’AUB., Hist. II, 291] ÉTYMOLOGIEBerry, bruere, breu, bru, bruée, beruée, beruère ; picard, brevière ; catal. bruguera ; ital. brughiera ; milanais, brug ; génois, brügo ; bas-lat. brugaria ; du celtique : kymri, brwg, buisson ; bas-bret. bruk, brug, brugen ; gaél. fraoch. SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE BRUYÈRE. Ajoutez : 5° Nom donné à la litière, de quelque végétal qu’on emploie le feuillage, que l’on dispose pour les vers à soie, lorsqu’ils se disposent à former les cocons. 6° Racines de bruyère, souches avec lesquelles on fait des pipes. Quand les racines de bruyère peuvent être utilisées pour la confection des pipes, on obtient ainsi un certain rendement qui favorise les débroussaillements [, Enquête sur les incendies des forêts, 1869, p. 78] Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877bruyère BRUYÈRE. n. f. Plante ligneuse dont le feuillage est toujours vert et qui croît dans des terrains incultes et sablonneux. Fagot de bruyères. Balai de bruyères. Une lande couverte de bruyères. Bruyères du Cap. Il se dit aussi des Lieux où croît la bruyère. Au sortir de là on trouve une grande bruyère, de grandes bruyères. Terre de bruyère, Terre légère, mélange de sable et de débris de bruyères décomposées. Plantes de bruyère, Plantes exotiques ou indigènes qui ne peuvent bien venir que dans la terre de bruyère. Coq de bruyère, Espèce de coq sauvage qui vit dans les bruyères et qui est appelé aussi TÉTRAS. BRUYèRE, s. f. [2e è moy. et lon. 3e e muet.] 1°. Petit arbuste qui croît dans des terres incultes. Fagot de bruyère. 2°. Le lieu où croissent ces arbustes. « Nous marchâmes long-temps dans de tristes bruyères.
bruyère
bruyère [ bryj?r ou br?ij?r] n.f. Plante à fleurs violettes ou roses poussant sur les sols siliceux.Terre de bruyère, terre formée par la décomposition des feuilles de bruyère.Maxipoche 2014 © Larousse 2013BRUYÈRE (bru-iê-r’ ; plusieurs disent brui-iê-r’) s. f.1° Terme de botanique. Genre nombreux de la famille des éricacées. Les bruyères sont des arbrisseaux communs dans les montagnes et sur les terres incultes. Les bruyères ont un feuillage toujours vert. 2° Lieux, landes où croît la bruyère. Ombre vaine et semblable à la vapeur légère Qu’on voit au gré des vents errer sur la bruyère [DUCIS, Oscar, I, 2] 3° Terre de bruyère, espèce de terre formée par la décomposition des bruyères dans la couche superficielle du sol, et employée par les jardiniers à la culture de plusieurs plantes délicates. Plantes de bruyère, plantes qui ne viennent que dans la terre de bruyère. 4° Coq de bruyère, oiseau qui vit dans les bruyères et qui appartient au genre tétras. Le dîner vient ; la délicate chère, L’oiseau du Phase et le coq de bruyère, De vingt ragoûts l’apprêt délicieux Charment le nez, le palais et les yeux [VOLT., Puc. I] HISTORIQUEXIIe s. Qui tute lur larreit en bandun la riviere, De porcs et de berbiz voidreient [videraient] la bruiere [, Th. le mart. 164] XIIIe s. Nient plus qu’en prés fleuris semble gaste bruiere [, Berte, XI] Mout [nous] sommes en bel pré mis de pauvre bruiere [, ib. CXXX] Lor anemis estoient près d’aus [d’eux], dejouste une bruiere [H. DE VALENC., VI] Par un matin d’un vendredi Issi Renart de sa tesniere, Si s’eslessa par la bruiere [, Ren. 13000] XVIe s. Les premiers mettoient pied à terre dans la bruere et menoient leurs chevaux par la bride [D’AUB., Hist. II, 291] ÉTYMOLOGIEBerry, bruere, breu, bru, bruée, beruée, beruère ; picard, brevière ; catal. bruguera ; ital. brughiera ; milanais, brug ; génois, brügo ; bas-lat. brugaria ; du celtique : kymri, brwg, buisson ; bas-bret. bruk, brug, brugen ; gaél. fraoch. SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE BRUYÈRE. Ajoutez : 5° Nom donné à la litière, de quelque végétal qu’on emploie le feuillage, que l’on dispose pour les vers à soie, lorsqu’ils se disposent à former les cocons. 6° Racines de bruyère, souches avec lesquelles on fait des pipes. Quand les racines de bruyère peuvent être utilisées pour la confection des pipes, on obtient ainsi un certain rendement qui favorise les débroussaillements [, Enquête sur les incendies des forêts, 1869, p. 78] Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877bruyère BRUYÈRE. n. f. Plante ligneuse dont le feuillage est toujours vert et qui croît dans des terrains incultes et sablonneux. Fagot de bruyères. Balai de bruyères. Une lande couverte de bruyères. Bruyères du Cap. Il se dit aussi des Lieux où croît la bruyère. Au sortir de là on trouve une grande bruyère, de grandes bruyères. Terre de bruyère, Terre légère, mélange de sable et de débris de bruyères décomposées. Plantes de bruyère, Plantes exotiques ou indigènes qui ne peuvent bien venir que dans la terre de bruyère. Coq de bruyère, Espèce de coq sauvage qui vit dans les bruyères et qui est appelé aussi TÉTRAS. BRUYèRE, s. f. [2e è moy. et lon. 3e e muet.] 1°. Petit arbuste qui croît dans des terres incultes. Fagot de bruyère. 2°. Le lieu où croissent ces arbustes. « Nous marchâmes long-temps dans de tristes bruyères.