bonne

bonne n.f. Employée de maison chargée des travaux de ménage.Bonne à tout faire, Péjor. domestique qui fait le ménage, la cuisine, les courses.Maxipoche 2014 © Larousse 2013BONNE (bo-n’) s. f.1° Femme de service ; fille chargée de soigner un enfant. Mme la duchesse de Bourgogne appela Mme de Nogaret qu’elle appelait sa petite bonne [SAINT-SIMON, 139, 39] La poule ne voit pas qu’elle n’est que leur nourrice [des oiseaux étrangers qu’elle a couvés] ou leur bonne [BUFF., Poule.] Petite bonne, agaçante et jolie [BÉRANG., Vieux garç.] Notre jeune marquis, que la bonne a nourri, Est un grand garnement, et j’en suis bien marri [VOLT., Charlot, I, 1] Contes de bonnes, contes dont les bonnes amusent les enfants. 2° Terme du jeu de reversis. Nom de différents payements : la 1re, la 2e bonne. À la bonne se dit, au même jeu, quand on place le quinola ou un as sur la dernière levée, afin de recevoir un double payement. ÉTYMOLOGIEBon. Bonne, dans le sens de femme de service est un terme d’amitié de la part des enfants ou des maîtres. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877bonne BONNE. n. f. Servante dans une maison bourgeoise, dans un hôtel, etc. Bonne à tout faire. Bonne d’enfant. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5bonne BONNE, pres Colongne sur le Rhin, Bonna. BONNE, s. f. [Bone: 2e e muet.] Nom qu’on done à la Gouvernante d’un enfant. « Les bonnes, qui sont en usage d’attribuer aux enfans tout le peu d’esprit qu’elles ont, et qui rêvent tout le matin aux gentillesses qu’ils doivent dire dans la journée; les Bonnes avoient fait croire à Madame, dont elles conoissoient le faible, que son aîné étoit un prodige. Marm.    BONNE, adj. fém. Voy. BON. On dit proverbialement, la doner, ou la bailler bonne à quelqu’un; lui en faire acroire. La lui garder bonne; épier l’ocasion de lui faire quelque déplaisir.