APETISSEMENT (a-pe-ti-se-man) s. m.Diminution. HISTORIQUEXIIIe s. L’on est [est pour ist, sort] de sa compaignie par mort ou par apeticement de chief [perte de rang], et par reniement et par besong [, Livr. de just. 168] ÉTYMOLOGIEApetisser. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877apetissement APETISSEMENT. n. m. Action d’apetisser ou Résultat de cette action. L’apetissement qui paraît dans les objets éloignés, etc. Il est peu usité. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5apetissement APETISSEMENT, s. m. APETISSER, v. a. [2e e muet, 4e e muet au 1er, é fer. au 2d; apeticeman, ticé: tout bref. Dans le Rich. Port. on met un acc. sur l’é, quoique ces mots soient composés de petit, qui n’a pas d’ accent, c’est une inattention. Trév. écrit appetissement, appetisser avec 2 p, et l’on a suivi cette ortogr. dans le Dict. Gramm. ? Apetissement, diminution. « L’apetissement des objets éloignés. Apetisser, acourcir, rendre plus petit. « Ce manteau est trop long, il le faut apetisser. L’ Acad. après avoir doné cet exemple, dit qu’on se sert plus communément, et dans le même sens, de rapetisser. Pour moi, je crois que, dans ce sens-là, l’on ne dit ni l’un ni l’autre; et que ces deux mots ne peuvent avoir d’usage qu’en parlant des objets vus dans le lointain; l’éloignement apetisse, ou mieux encôre, rapetisse les objets; mais qu’on ne dit ni apetisser, ni rapetisser une robe, un manteau; on dit acourcir, ou racourcir. Suivant l’Acad. il est aussi neutre: « Les jours apetissent; et réciproque: une étoffe s’apetisse à l’eau.