allurée

allure ALLURE. n. f. Façon de marcher. L’allure d’une personne, d’un animal. Contrefaire son allure. Je le reconnus à son allure. Une allure vive. En parlant du Cheval, il s’emploie quelquefois au pluriel. Ce cheval a une allure fort douce. Ce chenal a les allures belles, de belles allures. Allures naturelles. Allures artificielles. Les allures naturelles du cheval sont le pas, le trot et le galop. L’amble est ordinairement une allure artificielle. Il se dit figurément, et en mauvaise part, de la Manière dont quelqu’un se conduit dans une affaire, ou de la Tournure que prend une affaire. J’ai reconnu ses allures. Il faudra bien qu’il change d’allure. Cette femme a de singulières allures. Cette affaire prend une mauvaise allure, une allure inquiétante. Allure, Incessus, Gressus, Ingressus. Contrefaire son allure, Incessum fingere. ALLûRE, ou ALûRE, s. f. [2e lon. l’u doit être marqué d’ un acc. cir.] 1°. Démarche, façon de marcher: « Je l’ ai reconu à son alûre. ? Il n’a d’usage au pluriel qu’en parlant des chevaux, « ce cheval a les allûres belles, de belles alûres; et au figuré, les allûres de cet homme; la manière dont il se conduit dans une affaire. = Ce mot est assez nouveau dans le sens figuré, et il se dit ordinairement au pluriel. « J’ai reconu~ à ses alûres qu’il briguait cet emploi. ? Fontenelle et Montesquieu l’emploient au singulier. « J’envoyai demander à la Marquise, si elle avoit pu dormir en tournant. Elle me fit répondre qu’elle étoit déja toute acoutumée à cette alûre de la Terre. Fonten. « Les Rois de Macédoine étoient ordinairement des Princes habiles. Leur monarchie n’étoit pas du nombre de celles, qui vont par une espèce d’allûre donée dans le commencement. Montesq. « L’allûre principale d’un État entraîne avec elle tous les accidens particuliers. Id. Au pluriel, le sens est plus figuré qu’au singulier: celui-ci tient plus du propre.