ALLÉ, ÉE (a-lée, lée) part. passé.Monti, allé à Madrid pour le plaisir de le voir [Albéroni], revêtu de la pourpre, eut peine à voir le roi et la reine d’Espagne [ST.-SIM., 478, 164] Maulevrier allé en Espagne, comme un malade aux eaux, demeure à Madrid [ID., 144, 94] REMARQUEDes grammairiens disent que allé ne peut pas s’employer sans son auxiliaire. Cela est en effet peu usité ; mais il n’y a aucune raison pour ne pas s’en servir comme de descendu, de sorti, ainsi qu’a fait Saint-Simon. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877