abhorré, ée

ABHORRÉ, ÉE (a-bo-rré, rrée) part. passé.Abhorré comme il est. Abhorré de tous. Abhorré de tout ce qui l’environne. Néron abhorré par Rome et par les provinces. Chez nos dévots aïeux le théâtre abhorré [BOILEAU, Art poét. III] Le nom de Polyphonte est partout abhorré [VOLT., Mér. v, 8] …. Et, changeant la gloire en outrage, T’offrir un triomphe abhorré [LAMART., Médit. XIX.] REMARQUEAbhorré de, abhorré par. L’un et l’autre se disent. Plutôt de, quand abhorré est surtout considéré comme indiquant un état ; plutôt par, quand abhorré est surtout considéré comme participe passif. Néron, abhorré de ses sujets, succomba sous l’indignation générale. Néron a été abhorré par ses sujets. Plutôt de que par quand le nom n’a pas d’article : Abhorré de tous. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877