a pic A PIC. loc. adv. Perpendiculairement. Cette montagne est coupée à pic, est à pic.
à pic
a minima
a minima loc. adj. inv. Appel a minima, dans la langue juridique, appel que le ministère public interjette quand il estime la peine insuffisante.Maxipoche 2014 © Larousse 2013
a maxima
a maxima loc. adj. inv. Appel a maxima, dans la langue juridique, appel formé par le ministère public quand il estime la peine trop lourde.Maxipoche 2014 © Larousse 2013
a l’insu de
INSU (À L’) (in-su) s. m.À l’insu de quelqu’un, et, dans les locutions analogues, à mon insu, à votre insu, etc. c’est-à-dire la chose n’étant pas sue de quelqu’un, de moi, de vous, etc. Mais c’était à l’insu de leurs parents cruels ; La défense est un charme [LA FONT., Filles de Minée.] Sinon contre mon gré, du moins à mon insu [J. J. ROUSS., Conf. IX] ÉTYMOLOGIEIn…. 1, et su. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877insu INSU. s. m. Ignorance de quelque fait, de quelque chose. Il ne s’emploie que dans la locution prépositive, À l’insu de, et dans les locutions analogues, À mon insu, à votre insu, à leur insu, etc. À l’insu de tout le monde. Il s’est marié à l’insu de ses parents, de sa famille. C’est à mon insu qu’il a fait cela. Nous sommes quelquefois dirigés, à notre insu, par nos passions.
a l’improviste
à l’improviste loc. adv. [ de l’it. improvvisto, imprévu ] De façon inattendue ; sans prévenir : Ils sont venus chez moi à l’improviste impromptu, inopinémentMaxipoche 2014 © Larousse 2013IMPROVISTE (À L’) (in-pro-vi-st’) loc. adv.1° Lorsqu’on y pense le moins, d’une façon inattendue et subite. Il [Persée] conçut qu’en faisant attaquer de nuit et à l’improviste ce corps de garde par de bonnes troupes, on pourrait le chasser de ce poste et s’en emparer [ROLLIN, Hist. anc. ?uvres, t. IX, p. 116, dans POUGENS] Tout l’alarme : son ombre seule, vue à l’improviste, est capable de l’agiter [MARIV., Pays. parv. 4e part.] 2° À l’improviste, en improvisant (sens qui a vieilli). Ce grand orateur qui fait des harangues à l’improviste, ignore les choses les plus vulgaires et que les artisans de la Grèce savent [D’ABLANCOURT, Lucien, le mauvais grammairien] Ballet des improvistes, à vingt-six entrées, dansé par Sa Majesté en la salle du Louvre, le mardi 12 février 1636, ainsi nommé parce qu’il fut inventé, disposé et dansé en six jours. REMARQUEÀ l’improviste est la forme italienne ; à l’impourvu était la forme française. À l’impourveu est meilleur qu’à l’improviste, dit MARG. BUFFET, Observ. p. 67, en 1668. Depuis, à l’impourvu, indigène, a complétement disparu devant à l’improviste, étranger. HISTORIQUEXVIe s. En Apollo, disoyt Luculle, quand festoyer vouloyt ses amyz singulierement, encores que on le print à l’improviste [RAB., Pant. V, 20] Il est vray, monseigneur, que si nos voisins sont tels qu’ils nous veulent faire croire, et que à l’improviste fissent icy une course ou à Bayonne, comme ils ont coustume, je n’en partirois que je ne leur fisse recevoir telle retraite qu’ils craindroient à venir jouer icy à leurs barres [MARG., Lett. XCII] Sa venue ainsi à l’improviste et inopinée [CARLOIX, I, 32] ÉTYMOLOGIEItal. improvvisto, de in négatif, pro, en avant, et visto, vu. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877improviste IMPROVISTE (À L’). loc. adv. Subitement, lorsqu’on y pense le moins. Il est survenu à l’improviste. Attaquer à l’improviste. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5improviste IMPROVISTE, (à l’) adv. Subitement, lorsqu’ on y pense le moins. « Il est arrivé à l’improviste. V. IMPRÉVU et IMPOURVU. Ce mot est pris de l’Italien ? Récemment on l’a fait adjectif. On a dit l’éloquence improviste, par oposition à l’ éloquence préparée; deux expressions nouvelles, dont la première est tirée des mots nouveaux, aussi empruntés de l’Italien; improviser, faire des in-promptus; improvisateur, improvisatrice, celui, celle qui fait des in-promptus.
a jeun
à jeun [ ???] loc. adj. inv. et loc. adv. [ du lat. jejunus, qui n’a rien mangé ] Sans avoir rien mangé ni bu depuis le réveil : Elles sont encore à jeun. Il faut prendre ce médicament à jeun.Maxipoche 2014 © Larousse 2013JEUN (À) (jun) loc. adv.Sans avoir rien mangé de la journée. Et la moindre disgrâce, Lorsque je suis à jeun, me saisit, me terrasse [MOL., Sgan. 7] J’en appelle : Comment, dit Philippe, de votre roi ? et à qui ? à Philippe à jeun, répliqua-t-elle [ROLLIN, Hist. anc. ?uv. t. VI, p. 142, dans POUGENS] Qu’un peuple est grand qui, pauvre, gai, modeste, Seul maître, après tant de sang et d’efforts, Chasse en riant des princes qu’il déteste, Et de l’État garde à jeun les trésors ! [BÉRANG., Tomb. de juillet.] Particulièrement, dans le langage de l’Église catholique. Être à jeun, n’avoir ni bu ni mangé depuis minuit. HISTORIQUEXIIe s. Cil qui liet [joyeux] sont en ceste poureteit, sont jeun de la pasture de veriteit [, Job, p. 470] XIIIe s. Puis viendra Jehan Clopinel, Au cuer jolif, au cors isnel, Qui nestra sor Loire à Meün, Qui à saoul et à jeün Me servira toute sa vie [, la Rose, 10604] XVe s. Encores estoyent-ils tous jeuns, et n’avoyent porté vin ne victuailles avecques eux [FROISS., liv. I, p. 273, dans LACURNE] Jeun estomac ne se doit point partir [EUST. DESCH., Poésies mss. f° 308, dans LACURNE] XVIe s. Dormir à jeun en haut soleil, comme font les chiens [RAB., Pant. IV, 63] En plus grand dangier de mort est l’homme mordz [mordu] à jeun d’ung serpent jeun, que aprez avoir repeu, tant l’homme que le serpent [ID., ib.] ÉTYMOLOGIELat. jejunus, qui est à jeun (voy. JEÛNE). Dans l’ancienne langue, jeün est un adjectif. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877jeun JEUN (À). loc. adv. Sans avoir rien mangé de la journée. Il est encore à jeun. Prendre un remède à jeun. Vous ne voudriez pas rester si longtemps à jeun. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5jeun ¶ Le Jeun, ou la Jeune, ou June, Ieiunium. Ordonner une jeune, Instituere ieiunium. A jeun, ou Jun, Ieiunus. Ne à jeun, ne apres manger, Neque ieiuno, neque coenato vomendum est. B. ex Celso. Qui est à jeun, Ieiuni oris saliua. JEUN (à), adv. JEûNE, s. m. JEûNER, v. n. JEûNEUR, EûSE, s. m. et f. [1re long. excepté au 1er où elle est dout. 2e e muet au 2d; é fer. au 3e, lon. au dernier.] Être à jeun; c’ est n’avoir pas mangé de la journée. = Jeûne, abstinence de viande, et retranchement d’une partie de la nourritûre. « Le jeûne étoit plus rude autrefois, où l’on ne mangeait qu’une seule fois dans la journée, après le Soleil couché. « Le jeûne est plus rigoureux dans l’ Orient que dans l’Ocident. « Le Jeûne est de précepte éclésiastique. = Jeûner, observer des jeûnes. « Il a jeûné tout le carême: Il jeûne tous les samedis. = Faire jeûner, retrancher une partie de la nourritûre; doner peu à manger. « Il est trop replet: il faut le faire jeûner. « Cet avâre fait jeûner ses domestiques. = Jeûneur, qui jeûne beaucoup et souvent. C’est un grand jeûneur, une grande jeûneûse: Les Orientaux sont de grands jeûneurs.
a giorno
a giorno [ ad?j?rno] loc. adj. inv. [ loc. it. signif. « par [la lumière] du jour » ] Se dit d’un éclairage comparable à la lumière du jour : Des éclairages a giorno mettent les tableaux en valeur. loc. adv. Éclairé a giorno, comme par la lumière du jour : Des salles de musée éclairées a giorno.Maxipoche 2014 © Larousse 2013
a fortiori
a fortiori [ af?rsj?ri] loc. adv. [ du lat. scolast. a fortiori [causa], par [une raison] plus forte ] À plus forte raison : C’est difficile, a fortiori pour une femme seule.Maxipoche 2014 © Larousse 2013a fortiori (af??sj??i) adverbe de façon plus sûre Porter de lourdes charges est difficile pour les hommes, a fortiori pour les femmes. Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.
à Dieu vat
à Dieu vat [ adjøvat] ou à Dieu va interj. [ de à Dieu et va, impér. du verbe aller ] Formule employée pour indiquer que l’on s’en remet à la Providence : Ma décision est prise, à Dieu vat ! à la grâce de DieuMaxipoche 2014 © Larousse 2013
a contrario
a contrario [ ak??trarjo] loc. adj. inv. [ loc. lat. signif. « par le contraire » ] Se dit d’un raisonnement qui considère que, si l’on part d’hypothèses inverses, on aboutit à des conclusions inverses : Des preuves a contrario. loc. adv. En procédant par un raisonnement a contrario : Justifier qqch a contrario.Maxipoche 2014 © Larousse 2013a contrario (ak??t?a?jo) adverbe littéral sert à marquer une hypothèse contraire Cette tarte n’est pas recommandée pour ton régime. A contrario, manger des fraises ne te fera pas grossir. a contrario adjectif littéral raisonnement qui oppose deux hypothèses de même forme mais de sens contraires un raisonnement a contrario Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.