abat-sons

ABAT-SONS (a-ba-son) s. m.Se dit des lames de bois recouvertes de plomb ou d’ardoises qui garantissent les beffrois de la pluie et renvoient le son vers le sol. Au plur. des abat-sons. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

abat-son

abat-son ABAT-SON. n. m. T. d’Architecture. Ensemble de lames disposées dans les baies d’un clocher pour envoyer le son vers le sol. Des abat-son. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5

abats

abats n.m. pl. [ de abattre ] Parties comestibles des animaux de boucherie qui ne consistent pas en chair, en muscles, telles que les rognons, le foie, le mou.Maxipoche 2014 © Larousse 2013

abat-jour

abat-jour n.m. inv. Dispositif fixé autour d’une lampe et destiné à rabattre la lumière : Des abat-jour en soie.Maxipoche 2014 © Larousse 2013ABAT-JOUR (a-ba-jour) s. m.au plur. des abat-jour. 1° Sorte de fenêtre dont le plafond et l’appui sont inclinés en biseau de dehors en dedans, afin que le jour qui vient d’en haut se communique plus verticalement dans le lieu où elle est pratiquée. 2° Cadre ou réflecteur en métal ou en papier que l’on place sur les lampes pour en rabattre la lumière. 3° Volet plein ou à claire-voie, toile plus ou moins serrée, que l’on place devant les ouvertures des habitations pour arrêter les rayons solaires et les insectes. ÉTYMOLOGIEAbattre et jour. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abat-jour ABAT-JOUR. n. m. Sorte de fenêtre disposée de manière à diriger le jour obliquement de haut en bas. Les marchands ont des abat-jour dans leurs magasins pour faire paraître leurs marchandises plus belles. Ordinairement les fenêtres des églises sont taillées en abat-jour. Les croisées de cette prison sont garnies d’abat-jour. Il se dit surtout d’un Appareil adapté à une lampe ou à tout autre éclairage pour en rabattre ou en adoucir la lumière. Des abat-jour.

abatis

abatis n.m. Au Québec, terrain où il reste encore des souches d’arbres abattus.Maxipoche 2014 © Larousse 2013ABATIS (a-ba-ti) s. m.Il faudrait écrire abattis ou écrire abatre. 1° Amas de choses abattues. Abatis d’arbres. Faire un abatis de bois. Embarrasser la plaine par de larges abatis d’arbres. 2° En termes de chasse, faire un grand abatis de gibier. 3° Au figuré. À la guinguette instruisant ces recrues, D’obscurs lauriers j’ai fait large abatis [BÉR., in-8] 4° Terme de chasse, petit chemin que se font les jeunes loups en allant et venant au lieu où ils sont nourris. 5° Terme de cuisine, les pattes et la tête, le cou et les ailerons d’une volaille. 6° Terme de boucherie. Peau, graisse et tripes des bêtes tuées par les bouchers. HISTORIQUEXIIe s. Dedans la maîstre porte fut grans l’abateïs [, Ch. d’Antio. VI, 93] ÉTYMOLOGIEAbattre. L’ancien mot est abateïs, venant d’une forme du bas-latin : abateticius, dérivé du verbe abattere. SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIREABATIS. Ajoutez : 6° Dans un langage très bas, il se dit des mains et des pieds. Il a de gros abatis. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abatis ABATIS. s. m. Quantité, amas de choses abattues, brisées, démolies, telles que bois, arbres, pierres, maisons. Les ennemis embarrassèrent les chemins par de grands abatis d’arbres. Abatis de siége. Abatis défensifs. Cette rue est bouchée par un abatis de maisons. On a fait un grand abatis de chênes dans cette forêt. Faire un abatis, un grand abatis de gibier, En tuer beaucoup. ABATIS signifie aussi, Les pattes, la tête, le cou, les ailerons, le foie et le gésier d’une volaille. Un abatis d’oie, de dindon, etc. On dit dans le même sens au pluriel: Des abatis en ragoût. Servir des abatis. ABATIS, s. m. [Abati, tout bref: on ne prononce point l’s.] Quantité de choses abatuës, bois, pierres, maisons, arbres. « De grands abatis d’arbres. « Cette rûe est bouchée par un abatis de maisons.    ABATIS, abatement. le 1er. se dit dans le sens propre, le 2e. dans le figuré: « les chemins étaient pleins d’abatis: « Je suis dans un grand abatement. ? Ces deux substantifs conviennent en ce qu’ils ont tous deux un sens passif. Cela est évident d’abatis: pour abatement, il n’exprime pas l’action d’abatre, mais l’état de ce qui est abatu. Ainsi, abatement d’esprit est l’état d’un esprit abatu, acablé, découragé.

abat-foin

ABAT-FOIN (a-ba-foin) s. m. au plur. des abat-foin. Terme d’économie rurale. Ouverture pratiquée dans un grenier au-dessus de l’écurie ou de l’étable et par laquelle on jette le foin ou la paille. ÉTYMOLOGIEAbattre et foin. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abat-foin ABAT-FOIN. n. m. Trappe disposée au plafond d’une écurie, d’une étable, ou ménagée dans un râtelier pour laisser passer le foin. Des abat-foin. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5

abat-faim

ABAT-FAIM (a-ba-fin) s. m. au plur. des abat-faim. Terme de cuisine. Pièce de résistance qu’on sert la première sur table. ÉTYMOLOGIEAbattre et faim. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

abatellement

ABATELLEMENT (a-ba-tè-le-man) s. m.Terme de commerce du Levant.Sentence portant interdiction contre ceux qui désavouent leurs marchés, ou qui refusent de payer leurs dettes [, Acad. 1762] Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

abatées

ABATÉE (a-ba-tée) s. f.Terme de marine. Mouvement par lequel un navire, obéissant au vent, à la lame, à la marée, tourne sur une verticale qui passerait par son centre de gravité, et écarte la proue de la ligne du vent. Le mouvement par lequel le navire revient de l’abatée à la ligne du vent se dit auloffée [LEGOARANT, ] L’abatée est involontaire ; l’auloffée est volontaire. REMARQUEL’Académie ne met qu’un t ; mais il en faudrait deux, à moins qu’on n’en retranche un dans abattre ; faire autrement, c’est multiplier inutilement les exceptions et les difficultés de l’orthographe. ÉTYMOLOGIEAbattre. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abatée ABATÉE. s. f. T. de Marine. Mouvement horizontal de rotation par lequel l’avant d’un navire en panne ou à la cape s’écarte jusqu’à un certain point de la ligne du vent, soit d’un côté, soit de l’autre, pour y revenir ensuite. Le navre est dans son abatée, a fait son abatée.