ables

ABLEsuffixeCe suffixe a deux significations. Dans la première, il est passif et il indique ce qui est digne de recevoir l’action exprimée par le radical : de aimer, aimable, qui mérite d’être aimé ; de exécuter, exécutable, qui peut être exécuté. Dans la seconde signification, ce suffixe est actif et indique ce qui peut produire l’action exprimée par le radical : de faveur, favorable, qui donne faveur ; de secours, secourable, qui donne secours. Dans cette seconde acception le suffixe ible est plus souvent employé. ÉTYMOLOGIEAbilis, suffixe latin. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877able ABLE. N. M. OU ABLETTE. n. f. Petit poisson d’eau douce, comestible, dont les écailles servent à la fabrication des fausses perles. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5able Able, ou Ablette, f. penac. Poisson ainsi nommé, Alburnus, Semble que le nom tant François que Latin, vienne de ce mot, Albus, qui signifie Blanc: comme si nous disions par transposition de lettres Able pour Albe. Telle transposition de lettres est fort frequente en toutes langues. ABLE, pénult. douteuse dans les adjectifs admirable, aimable, etc. et dans ces deux subst. table et érable. Dans tous les autres subst. et les verbes, elle est longue. Câble, diâble, j’accâble, etc.

ablerets

ABLERET (a-ble-rè) s. m.Terme de pêche. Filet carré attaché au bout d’une perche, avec lequel on pêche des ables et d’autres petits poissons. HISTORIQUEXIVe s. Nous defendons les ableres [DU CANGE, ableia.] XVIe s. Un sac à pechier poisson, ung abliere et quatre filets [ID., ib.] ÉTYMOLOGIEAble, s. m. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877ableret ABLERET. n. m. T. de Pêche. Espèce de filet carré attaché au bout d’une perche, avec lequel on pêche des ables et d’autres petits poissons. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5

ableret

ABLERET (a-ble-rè) s. m.Terme de pêche. Filet carré attaché au bout d’une perche, avec lequel on pêche des ables et d’autres petits poissons. HISTORIQUEXIVe s. Nous defendons les ableres [DU CANGE, ableia.] XVIe s. Un sac à pechier poisson, ung abliere et quatre filets [ID., ib.] ÉTYMOLOGIEAble, s. m. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877ableret ABLERET. n. m. T. de Pêche. Espèce de filet carré attaché au bout d’une perche, avec lequel on pêche des ables et d’autres petits poissons. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5

ablégat

ABLÉGAT (a-blé-ga ; le t ne se prononce pas) s. m.Vicaire d’an légat. L’ablégat est un commissaire chargé de porter à un cardinal qui vient d’être promu la barrette et le petit bonnet carré. ÉTYMOLOGIEAb, ce qui dépend de, et legatus, légat. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877ablégat ABLÉGAT. n. m. Vicaire d’un légat, ou Envoyé extraordinaire du Pape. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5

able ou ablette

ABLE ou ABLETTE (a-bl’ ou a-blè-t’) s. m. ou s. f.Petit poisson blanc bon à manger, dont les écailles servent à la fabrication de l’essence d’Orient. HISTORIQUEXVe s. Es-tu le fol vieillart gregeois Qui nos dieux ne prise deux ables ? [, Mart. de St Denys] ÉTYMOLOGIEBas-lat. abula, de albula qui se trouve dans les gloses pour désigner une sorte de poisson, de albus, blanc (voy. AUBE). Ablette est le diminutif de able. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

able

ABLEsuffixeCe suffixe a deux significations. Dans la première, il est passif et il indique ce qui est digne de recevoir l’action exprimée par le radical : de aimer, aimable, qui mérite d’être aimé ; de exécuter, exécutable, qui peut être exécuté. Dans la seconde signification, ce suffixe est actif et indique ce qui peut produire l’action exprimée par le radical : de faveur, favorable, qui donne faveur ; de secours, secourable, qui donne secours. Dans cette seconde acception le suffixe ible est plus souvent employé. ÉTYMOLOGIEAbilis, suffixe latin. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877able ABLE. N. M. OU ABLETTE. n. f. Petit poisson d’eau douce, comestible, dont les écailles servent à la fabrication des fausses perles. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5able Able, ou Ablette, f. penac. Poisson ainsi nommé, Alburnus, Semble que le nom tant François que Latin, vienne de ce mot, Albus, qui signifie Blanc: comme si nous disions par transposition de lettres Able pour Albe. Telle transposition de lettres est fort frequente en toutes langues. ABLE, pénult. douteuse dans les adjectifs admirable, aimable, etc. et dans ces deux subst. table et érable. Dans tous les autres subst. et les verbes, elle est longue. Câble, diâble, j’accâble, etc.

ablativo

ABLATIVO (a-bla-ti-vo) Mot populaire qui ne s’emploie que dans ce cas : ablativo tout en un tas, c’est-à-dire tout ensemble, avec confusion et désordre. ÉTYMOLOGIEAblativus (voy. ABLATIF). Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877ablativo ABLATIVO Terme adverbial et populaire, qui ne s’emploie que dans cette phrase, Ablativo tout en un tas, Tout ensemble, avec confusion et désordre. Il a mis cela ablativo tout en un tas.

ablations

ablation n.f. [ bas lat. ablatio, enlèvement ] Intervention chirurgicale consistant à enlever totalement ou partiellement un organe, une tumeur, un corps étranger ; exérèse.Maxipoche 2014 © Larousse 2013ABLATION (a-bla-sion) s. f.1° Terme de chirurgie. Action d’enlever, de retrancher. L’ablation d’un membre, d’une tumeur, d’une exostose. 2° Terme de grammaire. C’est la même chose que l’aphérèse, le retranchement d’une lettre au commencement d’un mot. HISTORIQUEXVIe s. Ces maladies ne se peuvent guerir sans ablation du virus [PARÉ, XVI, 1] Souventes fois s’en ensuit ablation de l’action des muscles du thorax et des autres servans à la respiration [ID., VIII, 10] ÉTYMOLOGIEAblatio (voy. ABLATIF). Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877ablation ABLATION. n. f. T. de Chirurgie. Action de retrancher du corps une partie morbide. L’ablation du sein, d’une tumeur. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5

ablation

ablation n.f. [ bas lat. ablatio, enlèvement ] Intervention chirurgicale consistant à enlever totalement ou partiellement un organe, une tumeur, un corps étranger ; exérèse.Maxipoche 2014 © Larousse 2013ABLATION (a-bla-sion) s. f.1° Terme de chirurgie. Action d’enlever, de retrancher. L’ablation d’un membre, d’une tumeur, d’une exostose. 2° Terme de grammaire. C’est la même chose que l’aphérèse, le retranchement d’une lettre au commencement d’un mot. HISTORIQUEXVIe s. Ces maladies ne se peuvent guerir sans ablation du virus [PARÉ, XVI, 1] Souventes fois s’en ensuit ablation de l’action des muscles du thorax et des autres servans à la respiration [ID., VIII, 10] ÉTYMOLOGIEAblatio (voy. ABLATIF). Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877ablation ABLATION. n. f. T. de Chirurgie. Action de retrancher du corps une partie morbide. L’ablation du sein, d’une tumeur. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5

ablatifs

ablatif n.m. [ lat. ablativus, de ablatus, enlevé ] En grammaire, dans les langues à déclinaison, cas exprimant la séparation, l’éloignement, l’origine.Maxipoche 2014 © Larousse 2013ABLATIF (a-bla-tif) s.m.Terme de grammaire. Le sixième cas de la déclinaison latine. L’ablatif est dit parfois le cas latin, parce qu’il n’existe pas en grec. Ablatif absolu, nom d’une forme particulière à la langue latine, où un mot, accompagné d’un participe ou d’un adjectif, se mettait à l’ablatif, sans être en rapport avec un autre mot dans la phrase. Nous avons imité cette tournure : les parts étant faites, le lion parla ainsi. Abusivement, puisqu’il n’y a pas de cas en français, on a donné quelquefois le nom d’ablatif absolu à ces membres de phrases, détachés de tout le reste HISTORIQUEXVIe s. Quant rencontré a un accusatif Qui sa robe lui a fait ablative [CH. D’ORL., Rond. 68] ÉTYMOLOGIEAblativus, de ab, indiquant séparation, et de lativus, exprimant l’action de porter. Ainsi l’ablatif est le cas qui indique l’extraction. Lativus, mot inusité, vient de lotum, supin du verbe ferre. Latus, porté, est pour tlatus, qui, se rapportant au grec ????, est de même radical que le latin tolerare (voy. TOLÉRER). Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877ablatif ABLATIF. n. m. T. de Grammaire. Cas des déclinaisons latines qui marque généralement un rapport circonstanciel de temps, de lieu, etc. Ablatif singulier, pluriel. Cette préposition régit l’ablatif. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5ablatif Ablatif, m. acut. Est pur Latin par apocope, de ce mot Latin Ablatiuus (car le François prenant du Latin, change en f la lettre v, consonante de la derniere syllabe du Latin, disant vif, de viuus, passif, de passiuum, Datif de Datiuus, et semblables) et est le sixiesme cas des declinaisons des noms et pronoms et participes, duquel on use quand on veut oster quoy que soit d’aucune chose, dont il prend son nom. Les Latins le designent par A preposition, si le mot commence par consonante, comme, A paulo, et par Ab aussi preposition, Si le mot commence par voyelle, comme ab illo. Mais les François le representent par la preposition, De, comme, j’ay cela d’un tel, Id ab illo accepi. Et faut entendre, que les noms et pronoms sont declinez par six cas, dont le premier est appelé Nominatif, le second Genitif, Le tiers Datif, Le quatriesme, Accusatif, Le cinquiesme Vocatif, Le Sixiesme cestuy Ablatif. Duquel le mot vient de Aufero Latin, qui signifie oster, desquels cas chacun a terminaison propre et particuliere presque d’ordinaire, et avec ce article en la langue Grecque, et pronom demonstratif en la Latine au lieu dudit article: mais en la langue Françoise et autres esquelles tous lesdits cas sont de mesme terminaison, on les exprime ou par article seul, comme au nominatif, le baton, la javeline: ou par preposition conjointe à l’article: quant aux noms masculins commençans par voyelle, L’homme, de L’homme, à L’homme; Et à tous feminins, La femme, De la femme, à la femme, ou par dictions indeclinables, equipollans à articles, au regard des mots masculins commençans par consonante, comme, Le Jardin, Du Jardin, Au Jardin. ABLATIF, s. m. [l’f finale se prononce, Ablatif et non pas ablati, tout bref.] C’est le 6e. cas de la déclinaison des noms et des pronoms.    La place naturelle de l’ablatif est après le verbe ou le nom qui le régit: mais il peut quelquefois se placer devant, et même à la tête de la phrâse, non seulement en vers, mais encore en prôse.    De l’astre qui pour lui renaît tous les matins,    Ainsi que la lumière, il attend ses destins.        La Rélig. Poëme.   D’un tronc qui pourrissoit le ciseau fit un Dieu.       Ibid. « De vous il ne restera que vous. Neuv. « De ces transports de douleur, je tombe soudainement dans un assoupissement profond. Télém.