abolirais

abolir v.t. [ lat. abolere, détruire ] Faire cesser la validité d’un acte juridique, d’un usage, d’une pratique ; annuler, abroger : Abolir l’esclavage supprimer ; instituer, promulguerMaxipoche 2014 © Larousse 2013abolirParticipe passé: aboliGérondif: abolissantIndicatif présentPassé simpleImparfaitFuturConditionnel présentSubjonctif imparfaitSubjonctif présentImpératifPlus-que-parfaitFutur antérieurPassé composéConditionnel passé Passé antérieurSubjonctif passéSubjonctif plus-que-parfaitIndicatif présentj’abolistu abolisil/elle abolitnous abolissonsvous abolissezils/elles abolissentPassé simplej’abolistu abolisil/elle abolitnous abolîmesvous abolîtesils/elles abolirentImparfaitj’abolissaistu abolissaisil/elle abolissaitnous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissaientFuturj’aboliraitu abolirasil/elle aboliranous abolironsvous abolirezils/elles abolirontConditionnel présentj’aboliraistu aboliraisil/elle aboliraitnous abolirionsvous aboliriezils/elles aboliraientSubjonctif imparfaitj’abolissetu abolissesil/elle abolîtnous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissentSubjonctif présentj’abolissetu abolissesil/elle abolissenous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissentImpératifabolis (tu)abolissons (nous)abolissez (vous)Plus-que-parfaitj’avais abolitu avais aboliil/elle avait abolinous avions abolivous aviez aboliils/elles avaient aboliFutur antérieurj’aurai abolitu auras aboliil/elle aura abolinous aurons abolivous aurez aboliils/elles auront aboliPassé composéj’ai abolitu as aboliil/elle a abolinous avons abolivous avez aboliils/elles ont aboliConditionnel passéj’aurais abolitu aurais aboliil/elle aurait abolinous aurions abolivous auriez aboliils/elles auraient aboli Passé antérieurj’eus abolitu eus aboliil/elle eut abolinous eûmes abolivous eûtes aboliils/elles eurent aboliSubjonctif passéj’aie abolitu aies aboliil/elle ait abolinous ayons abolivous ayez aboliils/elles aient aboliSubjonctif plus-que-parfaitj’eusse abolitu eusses aboliil/elle eût abolinous eussions abolivous eussiez aboliils/elles eussent aboliCollins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011ABOLIR (a-bo-lir) v. a.1° Mettre à néant. Abolir une loi. Les actes de ce gouvernement furent abolis. Des sectes ont voulu abolir le mariage. Les parlements furent abolis par l’Assemblée constituante. Dans les républiques anciennes, on abolissait quelquefois en partie les dettes pour soulager la plèbe obérée. En vain l’hérésie lui a-t-elle refusé ce culte suprême, et, par une audace insoutenable, a-t-elle entrepris de l’abolir [BOURD., Pens. t. III, p. 262] Pour en abolir la mémoire [BOSSUET, Hist. I, 10] L’idolâtrie allait abolir la loi de Dieu [ID., ib. II, 109] On verra de David l’héritier détestable Abolir tes honneurs, profaner tes autels [RAC., Ath. v, 6] Et veulent aujourd’hui qu’un même coup mortel Abolisse ton nom, ton peuple et ton autel [ID., Esth. I, 4] Une mode a à peine détruit une autre mode, qu’elle est abolie par une plus nouvelle, qui cède elle-même à celle qui la suit et qui ne sera pas la dernière [LABRUY., 13] Il abolit la dignité de patriarche, quoique assez dépendante de lui, et par là se trouva plus maître de son église [FONTENELLE, Czar Pierre.] J’abolis les faux dieux [VOLT., Mah. II, 5] Tu juras toi-même D’abolir pour jamais l’autorité suprême [ID., M. de Cés. I, 3] 2° Terme d’ancien droit criminel. Abolir une créance, en interdire les poursuites. Mes services…. Pour le faire abolir [mon crime] sont plus que suffisants [CORN., Cid, II, 1] 3° S’abolir, être aboli. Cet usage s’est aboli peu à peu. Une maison de confusion où les plus anciennes pratiques s’abolissent [BOURD., Pens. t. II, p. 386] [Liberté] Tes purs adorateurs, étrangers sur la terre, Voyant dans ces excès ton saint nom s’abolir, Ne le prononcent plus [LAMART., Méd. II, 20] Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années [, Acad.] SYNONYMEABOLIR, ABROGER. Idée commune, mettre hors d’usage. Abolir est plus général que abroger ; tout ce qui met hors d’usage abolit, mais tout ce qui abolit n’abroge pas. La désuétude, l’oubli, l’indifférence abolissent une loi, mais ne l’abrogent pas ; pour qu’elle soit abrogée, il faut un acte solennel et régulier de la puissance publique. C’est pour cela qu’une loi seule, un édit, un règlement sont abrogés ; tandis qu’une coutume, une tradition, en usage sont abolis. HISTORIQUEXVIe s. Jésus dit qu’il n’est point venu pour abolir la loy, mais pour l’accomplir [CALV., Inst. 267] L’Église est establie gardienne de la verité de Dieu, afin qu’elle ne s’abolisse point en ce monde [ID., ib. 820] Les pierres moyennant lesquelles Deucalion et Pyrrha restituoient le genre humain aboly par le deluge [RAB., Pant. III, 8] Le temps me peut abolir avant eage, Et mon malheur me garder de vous voir Beaucoup de jours [ST-GELAIS, 174] Voilà comment Timoleon alloit coupant et arrachant les tyrannies de la Sicile et y abolissant toutes guerres [AMYOT, Tim. 46] Onques puis le peuple n’en voulut user [de l’ostracisme] et en abolit l’usage entierement [ID., Arist. 18] Ils conspirerent ensemble de ruiner et abolir à Athenes l’autorité du peuple [ID., ib. 32] ÉTYMOLOGIEProvenç. et espagn, abolir ; ital. abolere ; de ab, indiquant diminution, et de olescere, croître, par conséquent faire décroître. La comparaison d’abolere avec adolescere, inolescere, exolescere, montre un radical commun ol, qui signifie croître. Les langues néo-latines ont changé abolere en aboliscere, d’où la conjugaison de ce mot en italien, abolisco, etc. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abolir ABOLIR. v. tr. Mettre hors d’usage, réduire à néant. Les nouvelles coutumes ont aboli les anciennes. Cette loi fut abolie en fait, sans être formellement révoquée. Cette loi trop sévère, cette coutume bizarre s’est abolie d’elle-même. Le culte des faux dieux fut aboli. Plus d’une fois les Romains firent des lois pour abolir les dettes. Abolir la mémoire du passé. Abolir le passé. Un usage aboli. En termes d’ancien Droit criminel, Abolir un crime, En arrêter ou en interdire la poursuite judiciaire par un acte d’autorité souveraine. Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années. Abolir, Signifie proprement oster, effacer, et mettre du tout à neant quelque chose, comme si on disoit apo tou holou ékballéin, Ex vniuerso tollere. Mais on en use pour mettre hors d’usage quelque chose, Abolere, Abrogare, Antiquare, Conuellere, Exterminare, Inducere, Interuertere, Obliterare, Resignare, Delere. S’abolir et aller hors d’usage, Obsolescere, In desuetudinem abire. Abolir ce qui est fait selon les loix, Quod factum est legibus rescindere. Abolir les loix, Leges perimere, abrogare, antiquare, Pessundare et obterere. Abolir le bruit du peuple Romain, Nomen populi Romani delere. Abolir la memoire d’une chose, Memoriam rei alicuius obruere. Oster et abolir ce que aucun a fait, Sustollere atque irrita facere quae quis gessit, Antiquare. Abolir du tout quelque magistrat, Magistratum tollere ac solo aequare. Abolir une escriture par petis points qu’on met au dessous de chaque lettre en la maniere des anciens, Expungere. Abolir une partie d’une loy par une nouvelle, Derogare. Abolir un magistrat, Imminuere magistratum, B. ex Plin. iuniore, abrogare, tollere e republ. Aboli, m. C’est mis hors d’usage, Abolitus, Obsoletus, Antiquatus, passiuae significationis. Abolie, f. C’est mise hors d’usage, effacée du tout. ABOLIR, v. a. [Aboli, bref] Annuller, mettre hors d’usage. L’Acad. le dit des loix, des coutumes; mais il paroit qu’abroger se dit plutôt des premières, et abolir des autres. ? On le dit aussi des crimes, mais seulement au Palais et en style de Chancellerie. = Il s’emploie avec le pron. pers. S’abolir:  » cette coutume s’est abolie d’elle-même. « Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années. Acad.

aboliraient

abolir v.t. [ lat. abolere, détruire ] Faire cesser la validité d’un acte juridique, d’un usage, d’une pratique ; annuler, abroger : Abolir l’esclavage supprimer ; instituer, promulguerMaxipoche 2014 © Larousse 2013abolirParticipe passé: aboliGérondif: abolissantIndicatif présentPassé simpleImparfaitFuturConditionnel présentSubjonctif imparfaitSubjonctif présentImpératifPlus-que-parfaitFutur antérieurPassé composéConditionnel passé Passé antérieurSubjonctif passéSubjonctif plus-que-parfaitIndicatif présentj’abolistu abolisil/elle abolitnous abolissonsvous abolissezils/elles abolissentPassé simplej’abolistu abolisil/elle abolitnous abolîmesvous abolîtesils/elles abolirentImparfaitj’abolissaistu abolissaisil/elle abolissaitnous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissaientFuturj’aboliraitu abolirasil/elle aboliranous abolironsvous abolirezils/elles abolirontConditionnel présentj’aboliraistu aboliraisil/elle aboliraitnous abolirionsvous aboliriezils/elles aboliraientSubjonctif imparfaitj’abolissetu abolissesil/elle abolîtnous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissentSubjonctif présentj’abolissetu abolissesil/elle abolissenous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissentImpératifabolis (tu)abolissons (nous)abolissez (vous)Plus-que-parfaitj’avais abolitu avais aboliil/elle avait abolinous avions abolivous aviez aboliils/elles avaient aboliFutur antérieurj’aurai abolitu auras aboliil/elle aura abolinous aurons abolivous aurez aboliils/elles auront aboliPassé composéj’ai abolitu as aboliil/elle a abolinous avons abolivous avez aboliils/elles ont aboliConditionnel passéj’aurais abolitu aurais aboliil/elle aurait abolinous aurions abolivous auriez aboliils/elles auraient aboli Passé antérieurj’eus abolitu eus aboliil/elle eut abolinous eûmes abolivous eûtes aboliils/elles eurent aboliSubjonctif passéj’aie abolitu aies aboliil/elle ait abolinous ayons abolivous ayez aboliils/elles aient aboliSubjonctif plus-que-parfaitj’eusse abolitu eusses aboliil/elle eût abolinous eussions abolivous eussiez aboliils/elles eussent aboliCollins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011ABOLIR (a-bo-lir) v. a.1° Mettre à néant. Abolir une loi. Les actes de ce gouvernement furent abolis. Des sectes ont voulu abolir le mariage. Les parlements furent abolis par l’Assemblée constituante. Dans les républiques anciennes, on abolissait quelquefois en partie les dettes pour soulager la plèbe obérée. En vain l’hérésie lui a-t-elle refusé ce culte suprême, et, par une audace insoutenable, a-t-elle entrepris de l’abolir [BOURD., Pens. t. III, p. 262] Pour en abolir la mémoire [BOSSUET, Hist. I, 10] L’idolâtrie allait abolir la loi de Dieu [ID., ib. II, 109] On verra de David l’héritier détestable Abolir tes honneurs, profaner tes autels [RAC., Ath. v, 6] Et veulent aujourd’hui qu’un même coup mortel Abolisse ton nom, ton peuple et ton autel [ID., Esth. I, 4] Une mode a à peine détruit une autre mode, qu’elle est abolie par une plus nouvelle, qui cède elle-même à celle qui la suit et qui ne sera pas la dernière [LABRUY., 13] Il abolit la dignité de patriarche, quoique assez dépendante de lui, et par là se trouva plus maître de son église [FONTENELLE, Czar Pierre.] J’abolis les faux dieux [VOLT., Mah. II, 5] Tu juras toi-même D’abolir pour jamais l’autorité suprême [ID., M. de Cés. I, 3] 2° Terme d’ancien droit criminel. Abolir une créance, en interdire les poursuites. Mes services…. Pour le faire abolir [mon crime] sont plus que suffisants [CORN., Cid, II, 1] 3° S’abolir, être aboli. Cet usage s’est aboli peu à peu. Une maison de confusion où les plus anciennes pratiques s’abolissent [BOURD., Pens. t. II, p. 386] [Liberté] Tes purs adorateurs, étrangers sur la terre, Voyant dans ces excès ton saint nom s’abolir, Ne le prononcent plus [LAMART., Méd. II, 20] Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années [, Acad.] SYNONYMEABOLIR, ABROGER. Idée commune, mettre hors d’usage. Abolir est plus général que abroger ; tout ce qui met hors d’usage abolit, mais tout ce qui abolit n’abroge pas. La désuétude, l’oubli, l’indifférence abolissent une loi, mais ne l’abrogent pas ; pour qu’elle soit abrogée, il faut un acte solennel et régulier de la puissance publique. C’est pour cela qu’une loi seule, un édit, un règlement sont abrogés ; tandis qu’une coutume, une tradition, en usage sont abolis. HISTORIQUEXVIe s. Jésus dit qu’il n’est point venu pour abolir la loy, mais pour l’accomplir [CALV., Inst. 267] L’Église est establie gardienne de la verité de Dieu, afin qu’elle ne s’abolisse point en ce monde [ID., ib. 820] Les pierres moyennant lesquelles Deucalion et Pyrrha restituoient le genre humain aboly par le deluge [RAB., Pant. III, 8] Le temps me peut abolir avant eage, Et mon malheur me garder de vous voir Beaucoup de jours [ST-GELAIS, 174] Voilà comment Timoleon alloit coupant et arrachant les tyrannies de la Sicile et y abolissant toutes guerres [AMYOT, Tim. 46] Onques puis le peuple n’en voulut user [de l’ostracisme] et en abolit l’usage entierement [ID., Arist. 18] Ils conspirerent ensemble de ruiner et abolir à Athenes l’autorité du peuple [ID., ib. 32] ÉTYMOLOGIEProvenç. et espagn, abolir ; ital. abolere ; de ab, indiquant diminution, et de olescere, croître, par conséquent faire décroître. La comparaison d’abolere avec adolescere, inolescere, exolescere, montre un radical commun ol, qui signifie croître. Les langues néo-latines ont changé abolere en aboliscere, d’où la conjugaison de ce mot en italien, abolisco, etc. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abolir ABOLIR. v. tr. Mettre hors d’usage, réduire à néant. Les nouvelles coutumes ont aboli les anciennes. Cette loi fut abolie en fait, sans être formellement révoquée. Cette loi trop sévère, cette coutume bizarre s’est abolie d’elle-même. Le culte des faux dieux fut aboli. Plus d’une fois les Romains firent des lois pour abolir les dettes. Abolir la mémoire du passé. Abolir le passé. Un usage aboli. En termes d’ancien Droit criminel, Abolir un crime, En arrêter ou en interdire la poursuite judiciaire par un acte d’autorité souveraine. Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années. Abolir, Signifie proprement oster, effacer, et mettre du tout à neant quelque chose, comme si on disoit apo tou holou ékballéin, Ex vniuerso tollere. Mais on en use pour mettre hors d’usage quelque chose, Abolere, Abrogare, Antiquare, Conuellere, Exterminare, Inducere, Interuertere, Obliterare, Resignare, Delere. S’abolir et aller hors d’usage, Obsolescere, In desuetudinem abire. Abolir ce qui est fait selon les loix, Quod factum est legibus rescindere. Abolir les loix, Leges perimere, abrogare, antiquare, Pessundare et obterere. Abolir le bruit du peuple Romain, Nomen populi Romani delere. Abolir la memoire d’une chose, Memoriam rei alicuius obruere. Oster et abolir ce que aucun a fait, Sustollere atque irrita facere quae quis gessit, Antiquare. Abolir du tout quelque magistrat, Magistratum tollere ac solo aequare. Abolir une escriture par petis points qu’on met au dessous de chaque lettre en la maniere des anciens, Expungere. Abolir une partie d’une loy par une nouvelle, Derogare. Abolir un magistrat, Imminuere magistratum, B. ex Plin. iuniore, abrogare, tollere e republ. Aboli, m. C’est mis hors d’usage, Abolitus, Obsoletus, Antiquatus, passiuae significationis. Abolie, f. C’est mise hors d’usage, effacée du tout. ABOLIR, v. a. [Aboli, bref] Annuller, mettre hors d’usage. L’Acad. le dit des loix, des coutumes; mais il paroit qu’abroger se dit plutôt des premières, et abolir des autres. ? On le dit aussi des crimes, mais seulement au Palais et en style de Chancellerie. = Il s’emploie avec le pron. pers. S’abolir:  » cette coutume s’est abolie d’elle-même. « Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années. Acad.

abolirai

abolir v.t. [ lat. abolere, détruire ] Faire cesser la validité d’un acte juridique, d’un usage, d’une pratique ; annuler, abroger : Abolir l’esclavage supprimer ; instituer, promulguerMaxipoche 2014 © Larousse 2013abolirParticipe passé: aboliGérondif: abolissantIndicatif présentPassé simpleImparfaitFuturConditionnel présentSubjonctif imparfaitSubjonctif présentImpératifPlus-que-parfaitFutur antérieurPassé composéConditionnel passé Passé antérieurSubjonctif passéSubjonctif plus-que-parfaitIndicatif présentj’abolistu abolisil/elle abolitnous abolissonsvous abolissezils/elles abolissentPassé simplej’abolistu abolisil/elle abolitnous abolîmesvous abolîtesils/elles abolirentImparfaitj’abolissaistu abolissaisil/elle abolissaitnous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissaientFuturj’aboliraitu abolirasil/elle aboliranous abolironsvous abolirezils/elles abolirontConditionnel présentj’aboliraistu aboliraisil/elle aboliraitnous abolirionsvous aboliriezils/elles aboliraientSubjonctif imparfaitj’abolissetu abolissesil/elle abolîtnous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissentSubjonctif présentj’abolissetu abolissesil/elle abolissenous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissentImpératifabolis (tu)abolissons (nous)abolissez (vous)Plus-que-parfaitj’avais abolitu avais aboliil/elle avait abolinous avions abolivous aviez aboliils/elles avaient aboliFutur antérieurj’aurai abolitu auras aboliil/elle aura abolinous aurons abolivous aurez aboliils/elles auront aboliPassé composéj’ai abolitu as aboliil/elle a abolinous avons abolivous avez aboliils/elles ont aboliConditionnel passéj’aurais abolitu aurais aboliil/elle aurait abolinous aurions abolivous auriez aboliils/elles auraient aboli Passé antérieurj’eus abolitu eus aboliil/elle eut abolinous eûmes abolivous eûtes aboliils/elles eurent aboliSubjonctif passéj’aie abolitu aies aboliil/elle ait abolinous ayons abolivous ayez aboliils/elles aient aboliSubjonctif plus-que-parfaitj’eusse abolitu eusses aboliil/elle eût abolinous eussions abolivous eussiez aboliils/elles eussent aboliCollins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011ABOLIR (a-bo-lir) v. a.1° Mettre à néant. Abolir une loi. Les actes de ce gouvernement furent abolis. Des sectes ont voulu abolir le mariage. Les parlements furent abolis par l’Assemblée constituante. Dans les républiques anciennes, on abolissait quelquefois en partie les dettes pour soulager la plèbe obérée. En vain l’hérésie lui a-t-elle refusé ce culte suprême, et, par une audace insoutenable, a-t-elle entrepris de l’abolir [BOURD., Pens. t. III, p. 262] Pour en abolir la mémoire [BOSSUET, Hist. I, 10] L’idolâtrie allait abolir la loi de Dieu [ID., ib. II, 109] On verra de David l’héritier détestable Abolir tes honneurs, profaner tes autels [RAC., Ath. v, 6] Et veulent aujourd’hui qu’un même coup mortel Abolisse ton nom, ton peuple et ton autel [ID., Esth. I, 4] Une mode a à peine détruit une autre mode, qu’elle est abolie par une plus nouvelle, qui cède elle-même à celle qui la suit et qui ne sera pas la dernière [LABRUY., 13] Il abolit la dignité de patriarche, quoique assez dépendante de lui, et par là se trouva plus maître de son église [FONTENELLE, Czar Pierre.] J’abolis les faux dieux [VOLT., Mah. II, 5] Tu juras toi-même D’abolir pour jamais l’autorité suprême [ID., M. de Cés. I, 3] 2° Terme d’ancien droit criminel. Abolir une créance, en interdire les poursuites. Mes services…. Pour le faire abolir [mon crime] sont plus que suffisants [CORN., Cid, II, 1] 3° S’abolir, être aboli. Cet usage s’est aboli peu à peu. Une maison de confusion où les plus anciennes pratiques s’abolissent [BOURD., Pens. t. II, p. 386] [Liberté] Tes purs adorateurs, étrangers sur la terre, Voyant dans ces excès ton saint nom s’abolir, Ne le prononcent plus [LAMART., Méd. II, 20] Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années [, Acad.] SYNONYMEABOLIR, ABROGER. Idée commune, mettre hors d’usage. Abolir est plus général que abroger ; tout ce qui met hors d’usage abolit, mais tout ce qui abolit n’abroge pas. La désuétude, l’oubli, l’indifférence abolissent une loi, mais ne l’abrogent pas ; pour qu’elle soit abrogée, il faut un acte solennel et régulier de la puissance publique. C’est pour cela qu’une loi seule, un édit, un règlement sont abrogés ; tandis qu’une coutume, une tradition, en usage sont abolis. HISTORIQUEXVIe s. Jésus dit qu’il n’est point venu pour abolir la loy, mais pour l’accomplir [CALV., Inst. 267] L’Église est establie gardienne de la verité de Dieu, afin qu’elle ne s’abolisse point en ce monde [ID., ib. 820] Les pierres moyennant lesquelles Deucalion et Pyrrha restituoient le genre humain aboly par le deluge [RAB., Pant. III, 8] Le temps me peut abolir avant eage, Et mon malheur me garder de vous voir Beaucoup de jours [ST-GELAIS, 174] Voilà comment Timoleon alloit coupant et arrachant les tyrannies de la Sicile et y abolissant toutes guerres [AMYOT, Tim. 46] Onques puis le peuple n’en voulut user [de l’ostracisme] et en abolit l’usage entierement [ID., Arist. 18] Ils conspirerent ensemble de ruiner et abolir à Athenes l’autorité du peuple [ID., ib. 32] ÉTYMOLOGIEProvenç. et espagn, abolir ; ital. abolere ; de ab, indiquant diminution, et de olescere, croître, par conséquent faire décroître. La comparaison d’abolere avec adolescere, inolescere, exolescere, montre un radical commun ol, qui signifie croître. Les langues néo-latines ont changé abolere en aboliscere, d’où la conjugaison de ce mot en italien, abolisco, etc. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abolir ABOLIR. v. tr. Mettre hors d’usage, réduire à néant. Les nouvelles coutumes ont aboli les anciennes. Cette loi fut abolie en fait, sans être formellement révoquée. Cette loi trop sévère, cette coutume bizarre s’est abolie d’elle-même. Le culte des faux dieux fut aboli. Plus d’une fois les Romains firent des lois pour abolir les dettes. Abolir la mémoire du passé. Abolir le passé. Un usage aboli. En termes d’ancien Droit criminel, Abolir un crime, En arrêter ou en interdire la poursuite judiciaire par un acte d’autorité souveraine. Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années. Abolir, Signifie proprement oster, effacer, et mettre du tout à neant quelque chose, comme si on disoit apo tou holou ékballéin, Ex vniuerso tollere. Mais on en use pour mettre hors d’usage quelque chose, Abolere, Abrogare, Antiquare, Conuellere, Exterminare, Inducere, Interuertere, Obliterare, Resignare, Delere. S’abolir et aller hors d’usage, Obsolescere, In desuetudinem abire. Abolir ce qui est fait selon les loix, Quod factum est legibus rescindere. Abolir les loix, Leges perimere, abrogare, antiquare, Pessundare et obterere. Abolir le bruit du peuple Romain, Nomen populi Romani delere. Abolir la memoire d’une chose, Memoriam rei alicuius obruere. Oster et abolir ce que aucun a fait, Sustollere atque irrita facere quae quis gessit, Antiquare. Abolir du tout quelque magistrat, Magistratum tollere ac solo aequare. Abolir une escriture par petis points qu’on met au dessous de chaque lettre en la maniere des anciens, Expungere. Abolir une partie d’une loy par une nouvelle, Derogare. Abolir un magistrat, Imminuere magistratum, B. ex Plin. iuniore, abrogare, tollere e republ. Aboli, m. C’est mis hors d’usage, Abolitus, Obsoletus, Antiquatus, passiuae significationis. Abolie, f. C’est mise hors d’usage, effacée du tout. ABOLIR, v. a. [Aboli, bref] Annuller, mettre hors d’usage. L’Acad. le dit des loix, des coutumes; mais il paroit qu’abroger se dit plutôt des premières, et abolir des autres. ? On le dit aussi des crimes, mais seulement au Palais et en style de Chancellerie. = Il s’emploie avec le pron. pers. S’abolir:  » cette coutume s’est abolie d’elle-même. « Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années. Acad.

abolira

abolir v.t. [ lat. abolere, détruire ] Faire cesser la validité d’un acte juridique, d’un usage, d’une pratique ; annuler, abroger : Abolir l’esclavage supprimer ; instituer, promulguerMaxipoche 2014 © Larousse 2013abolirParticipe passé: aboliGérondif: abolissantIndicatif présentPassé simpleImparfaitFuturConditionnel présentSubjonctif imparfaitSubjonctif présentImpératifPlus-que-parfaitFutur antérieurPassé composéConditionnel passé Passé antérieurSubjonctif passéSubjonctif plus-que-parfaitIndicatif présentj’abolistu abolisil/elle abolitnous abolissonsvous abolissezils/elles abolissentPassé simplej’abolistu abolisil/elle abolitnous abolîmesvous abolîtesils/elles abolirentImparfaitj’abolissaistu abolissaisil/elle abolissaitnous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissaientFuturj’aboliraitu abolirasil/elle aboliranous abolironsvous abolirezils/elles abolirontConditionnel présentj’aboliraistu aboliraisil/elle aboliraitnous abolirionsvous aboliriezils/elles aboliraientSubjonctif imparfaitj’abolissetu abolissesil/elle abolîtnous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissentSubjonctif présentj’abolissetu abolissesil/elle abolissenous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissentImpératifabolis (tu)abolissons (nous)abolissez (vous)Plus-que-parfaitj’avais abolitu avais aboliil/elle avait abolinous avions abolivous aviez aboliils/elles avaient aboliFutur antérieurj’aurai abolitu auras aboliil/elle aura abolinous aurons abolivous aurez aboliils/elles auront aboliPassé composéj’ai abolitu as aboliil/elle a abolinous avons abolivous avez aboliils/elles ont aboliConditionnel passéj’aurais abolitu aurais aboliil/elle aurait abolinous aurions abolivous auriez aboliils/elles auraient aboli Passé antérieurj’eus abolitu eus aboliil/elle eut abolinous eûmes abolivous eûtes aboliils/elles eurent aboliSubjonctif passéj’aie abolitu aies aboliil/elle ait abolinous ayons abolivous ayez aboliils/elles aient aboliSubjonctif plus-que-parfaitj’eusse abolitu eusses aboliil/elle eût abolinous eussions abolivous eussiez aboliils/elles eussent aboliCollins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011ABOLIR (a-bo-lir) v. a.1° Mettre à néant. Abolir une loi. Les actes de ce gouvernement furent abolis. Des sectes ont voulu abolir le mariage. Les parlements furent abolis par l’Assemblée constituante. Dans les républiques anciennes, on abolissait quelquefois en partie les dettes pour soulager la plèbe obérée. En vain l’hérésie lui a-t-elle refusé ce culte suprême, et, par une audace insoutenable, a-t-elle entrepris de l’abolir [BOURD., Pens. t. III, p. 262] Pour en abolir la mémoire [BOSSUET, Hist. I, 10] L’idolâtrie allait abolir la loi de Dieu [ID., ib. II, 109] On verra de David l’héritier détestable Abolir tes honneurs, profaner tes autels [RAC., Ath. v, 6] Et veulent aujourd’hui qu’un même coup mortel Abolisse ton nom, ton peuple et ton autel [ID., Esth. I, 4] Une mode a à peine détruit une autre mode, qu’elle est abolie par une plus nouvelle, qui cède elle-même à celle qui la suit et qui ne sera pas la dernière [LABRUY., 13] Il abolit la dignité de patriarche, quoique assez dépendante de lui, et par là se trouva plus maître de son église [FONTENELLE, Czar Pierre.] J’abolis les faux dieux [VOLT., Mah. II, 5] Tu juras toi-même D’abolir pour jamais l’autorité suprême [ID., M. de Cés. I, 3] 2° Terme d’ancien droit criminel. Abolir une créance, en interdire les poursuites. Mes services…. Pour le faire abolir [mon crime] sont plus que suffisants [CORN., Cid, II, 1] 3° S’abolir, être aboli. Cet usage s’est aboli peu à peu. Une maison de confusion où les plus anciennes pratiques s’abolissent [BOURD., Pens. t. II, p. 386] [Liberté] Tes purs adorateurs, étrangers sur la terre, Voyant dans ces excès ton saint nom s’abolir, Ne le prononcent plus [LAMART., Méd. II, 20] Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années [, Acad.] SYNONYMEABOLIR, ABROGER. Idée commune, mettre hors d’usage. Abolir est plus général que abroger ; tout ce qui met hors d’usage abolit, mais tout ce qui abolit n’abroge pas. La désuétude, l’oubli, l’indifférence abolissent une loi, mais ne l’abrogent pas ; pour qu’elle soit abrogée, il faut un acte solennel et régulier de la puissance publique. C’est pour cela qu’une loi seule, un édit, un règlement sont abrogés ; tandis qu’une coutume, une tradition, en usage sont abolis. HISTORIQUEXVIe s. Jésus dit qu’il n’est point venu pour abolir la loy, mais pour l’accomplir [CALV., Inst. 267] L’Église est establie gardienne de la verité de Dieu, afin qu’elle ne s’abolisse point en ce monde [ID., ib. 820] Les pierres moyennant lesquelles Deucalion et Pyrrha restituoient le genre humain aboly par le deluge [RAB., Pant. III, 8] Le temps me peut abolir avant eage, Et mon malheur me garder de vous voir Beaucoup de jours [ST-GELAIS, 174] Voilà comment Timoleon alloit coupant et arrachant les tyrannies de la Sicile et y abolissant toutes guerres [AMYOT, Tim. 46] Onques puis le peuple n’en voulut user [de l’ostracisme] et en abolit l’usage entierement [ID., Arist. 18] Ils conspirerent ensemble de ruiner et abolir à Athenes l’autorité du peuple [ID., ib. 32] ÉTYMOLOGIEProvenç. et espagn, abolir ; ital. abolere ; de ab, indiquant diminution, et de olescere, croître, par conséquent faire décroître. La comparaison d’abolere avec adolescere, inolescere, exolescere, montre un radical commun ol, qui signifie croître. Les langues néo-latines ont changé abolere en aboliscere, d’où la conjugaison de ce mot en italien, abolisco, etc. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abolir ABOLIR. v. tr. Mettre hors d’usage, réduire à néant. Les nouvelles coutumes ont aboli les anciennes. Cette loi fut abolie en fait, sans être formellement révoquée. Cette loi trop sévère, cette coutume bizarre s’est abolie d’elle-même. Le culte des faux dieux fut aboli. Plus d’une fois les Romains firent des lois pour abolir les dettes. Abolir la mémoire du passé. Abolir le passé. Un usage aboli. En termes d’ancien Droit criminel, Abolir un crime, En arrêter ou en interdire la poursuite judiciaire par un acte d’autorité souveraine. Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années. Abolir, Signifie proprement oster, effacer, et mettre du tout à neant quelque chose, comme si on disoit apo tou holou ékballéin, Ex vniuerso tollere. Mais on en use pour mettre hors d’usage quelque chose, Abolere, Abrogare, Antiquare, Conuellere, Exterminare, Inducere, Interuertere, Obliterare, Resignare, Delere. S’abolir et aller hors d’usage, Obsolescere, In desuetudinem abire. Abolir ce qui est fait selon les loix, Quod factum est legibus rescindere. Abolir les loix, Leges perimere, abrogare, antiquare, Pessundare et obterere. Abolir le bruit du peuple Romain, Nomen populi Romani delere. Abolir la memoire d’une chose, Memoriam rei alicuius obruere. Oster et abolir ce que aucun a fait, Sustollere atque irrita facere quae quis gessit, Antiquare. Abolir du tout quelque magistrat, Magistratum tollere ac solo aequare. Abolir une escriture par petis points qu’on met au dessous de chaque lettre en la maniere des anciens, Expungere. Abolir une partie d’une loy par une nouvelle, Derogare. Abolir un magistrat, Imminuere magistratum, B. ex Plin. iuniore, abrogare, tollere e republ. Aboli, m. C’est mis hors d’usage, Abolitus, Obsoletus, Antiquatus, passiuae significationis. Abolie, f. C’est mise hors d’usage, effacée du tout. ABOLIR, v. a. [Aboli, bref] Annuller, mettre hors d’usage. L’Acad. le dit des loix, des coutumes; mais il paroit qu’abroger se dit plutôt des premières, et abolir des autres. ? On le dit aussi des crimes, mais seulement au Palais et en style de Chancellerie. = Il s’emploie avec le pron. pers. S’abolir:  » cette coutume s’est abolie d’elle-même. « Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années. Acad.

abolir

abolir v.t. [ lat. abolere, détruire ] Faire cesser la validité d’un acte juridique, d’un usage, d’une pratique ; annuler, abroger : Abolir l’esclavage supprimer ; instituer, promulguerMaxipoche 2014 © Larousse 2013abolirParticipe passé: aboliGérondif: abolissantIndicatif présentPassé simpleImparfaitFuturConditionnel présentSubjonctif imparfaitSubjonctif présentImpératifPlus-que-parfaitFutur antérieurPassé composéConditionnel passé Passé antérieurSubjonctif passéSubjonctif plus-que-parfaitIndicatif présentj’abolistu abolisil/elle abolitnous abolissonsvous abolissezils/elles abolissentPassé simplej’abolistu abolisil/elle abolitnous abolîmesvous abolîtesils/elles abolirentImparfaitj’abolissaistu abolissaisil/elle abolissaitnous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissaientFuturj’aboliraitu abolirasil/elle aboliranous abolironsvous abolirezils/elles abolirontConditionnel présentj’aboliraistu aboliraisil/elle aboliraitnous abolirionsvous aboliriezils/elles aboliraientSubjonctif imparfaitj’abolissetu abolissesil/elle abolîtnous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissentSubjonctif présentj’abolissetu abolissesil/elle abolissenous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissentImpératifabolis (tu)abolissons (nous)abolissez (vous)Plus-que-parfaitj’avais abolitu avais aboliil/elle avait abolinous avions abolivous aviez aboliils/elles avaient aboliFutur antérieurj’aurai abolitu auras aboliil/elle aura abolinous aurons abolivous aurez aboliils/elles auront aboliPassé composéj’ai abolitu as aboliil/elle a abolinous avons abolivous avez aboliils/elles ont aboliConditionnel passéj’aurais abolitu aurais aboliil/elle aurait abolinous aurions abolivous auriez aboliils/elles auraient aboli Passé antérieurj’eus abolitu eus aboliil/elle eut abolinous eûmes abolivous eûtes aboliils/elles eurent aboliSubjonctif passéj’aie abolitu aies aboliil/elle ait abolinous ayons abolivous ayez aboliils/elles aient aboliSubjonctif plus-que-parfaitj’eusse abolitu eusses aboliil/elle eût abolinous eussions abolivous eussiez aboliils/elles eussent aboliCollins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011ABOLIR (a-bo-lir) v. a.1° Mettre à néant. Abolir une loi. Les actes de ce gouvernement furent abolis. Des sectes ont voulu abolir le mariage. Les parlements furent abolis par l’Assemblée constituante. Dans les républiques anciennes, on abolissait quelquefois en partie les dettes pour soulager la plèbe obérée. En vain l’hérésie lui a-t-elle refusé ce culte suprême, et, par une audace insoutenable, a-t-elle entrepris de l’abolir [BOURD., Pens. t. III, p. 262] Pour en abolir la mémoire [BOSSUET, Hist. I, 10] L’idolâtrie allait abolir la loi de Dieu [ID., ib. II, 109] On verra de David l’héritier détestable Abolir tes honneurs, profaner tes autels [RAC., Ath. v, 6] Et veulent aujourd’hui qu’un même coup mortel Abolisse ton nom, ton peuple et ton autel [ID., Esth. I, 4] Une mode a à peine détruit une autre mode, qu’elle est abolie par une plus nouvelle, qui cède elle-même à celle qui la suit et qui ne sera pas la dernière [LABRUY., 13] Il abolit la dignité de patriarche, quoique assez dépendante de lui, et par là se trouva plus maître de son église [FONTENELLE, Czar Pierre.] J’abolis les faux dieux [VOLT., Mah. II, 5] Tu juras toi-même D’abolir pour jamais l’autorité suprême [ID., M. de Cés. I, 3] 2° Terme d’ancien droit criminel. Abolir une créance, en interdire les poursuites. Mes services…. Pour le faire abolir [mon crime] sont plus que suffisants [CORN., Cid, II, 1] 3° S’abolir, être aboli. Cet usage s’est aboli peu à peu. Une maison de confusion où les plus anciennes pratiques s’abolissent [BOURD., Pens. t. II, p. 386] [Liberté] Tes purs adorateurs, étrangers sur la terre, Voyant dans ces excès ton saint nom s’abolir, Ne le prononcent plus [LAMART., Méd. II, 20] Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années [, Acad.] SYNONYMEABOLIR, ABROGER. Idée commune, mettre hors d’usage. Abolir est plus général que abroger ; tout ce qui met hors d’usage abolit, mais tout ce qui abolit n’abroge pas. La désuétude, l’oubli, l’indifférence abolissent une loi, mais ne l’abrogent pas ; pour qu’elle soit abrogée, il faut un acte solennel et régulier de la puissance publique. C’est pour cela qu’une loi seule, un édit, un règlement sont abrogés ; tandis qu’une coutume, une tradition, en usage sont abolis. HISTORIQUEXVIe s. Jésus dit qu’il n’est point venu pour abolir la loy, mais pour l’accomplir [CALV., Inst. 267] L’Église est establie gardienne de la verité de Dieu, afin qu’elle ne s’abolisse point en ce monde [ID., ib. 820] Les pierres moyennant lesquelles Deucalion et Pyrrha restituoient le genre humain aboly par le deluge [RAB., Pant. III, 8] Le temps me peut abolir avant eage, Et mon malheur me garder de vous voir Beaucoup de jours [ST-GELAIS, 174] Voilà comment Timoleon alloit coupant et arrachant les tyrannies de la Sicile et y abolissant toutes guerres [AMYOT, Tim. 46] Onques puis le peuple n’en voulut user [de l’ostracisme] et en abolit l’usage entierement [ID., Arist. 18] Ils conspirerent ensemble de ruiner et abolir à Athenes l’autorité du peuple [ID., ib. 32] ÉTYMOLOGIEProvenç. et espagn, abolir ; ital. abolere ; de ab, indiquant diminution, et de olescere, croître, par conséquent faire décroître. La comparaison d’abolere avec adolescere, inolescere, exolescere, montre un radical commun ol, qui signifie croître. Les langues néo-latines ont changé abolere en aboliscere, d’où la conjugaison de ce mot en italien, abolisco, etc. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abolir ABOLIR. v. tr. Mettre hors d’usage, réduire à néant. Les nouvelles coutumes ont aboli les anciennes. Cette loi fut abolie en fait, sans être formellement révoquée. Cette loi trop sévère, cette coutume bizarre s’est abolie d’elle-même. Le culte des faux dieux fut aboli. Plus d’une fois les Romains firent des lois pour abolir les dettes. Abolir la mémoire du passé. Abolir le passé. Un usage aboli. En termes d’ancien Droit criminel, Abolir un crime, En arrêter ou en interdire la poursuite judiciaire par un acte d’autorité souveraine. Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années. Abolir, Signifie proprement oster, effacer, et mettre du tout à neant quelque chose, comme si on disoit apo tou holou ékballéin, Ex vniuerso tollere. Mais on en use pour mettre hors d’usage quelque chose, Abolere, Abrogare, Antiquare, Conuellere, Exterminare, Inducere, Interuertere, Obliterare, Resignare, Delere. S’abolir et aller hors d’usage, Obsolescere, In desuetudinem abire. Abolir ce qui est fait selon les loix, Quod factum est legibus rescindere. Abolir les loix, Leges perimere, abrogare, antiquare, Pessundare et obterere. Abolir le bruit du peuple Romain, Nomen populi Romani delere. Abolir la memoire d’une chose, Memoriam rei alicuius obruere. Oster et abolir ce que aucun a fait, Sustollere atque irrita facere quae quis gessit, Antiquare. Abolir du tout quelque magistrat, Magistratum tollere ac solo aequare. Abolir une escriture par petis points qu’on met au dessous de chaque lettre en la maniere des anciens, Expungere. Abolir une partie d’une loy par une nouvelle, Derogare. Abolir un magistrat, Imminuere magistratum, B. ex Plin. iuniore, abrogare, tollere e republ. Aboli, m. C’est mis hors d’usage, Abolitus, Obsoletus, Antiquatus, passiuae significationis. Abolie, f. C’est mise hors d’usage, effacée du tout. ABOLIR, v. a. [Aboli, bref] Annuller, mettre hors d’usage. L’Acad. le dit des loix, des coutumes; mais il paroit qu’abroger se dit plutôt des premières, et abolir des autres. ? On le dit aussi des crimes, mais seulement au Palais et en style de Chancellerie. = Il s’emploie avec le pron. pers. S’abolir:  » cette coutume s’est abolie d’elle-même. « Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années. Acad.

abolîmes

abolir v.t. [ lat. abolere, détruire ] Faire cesser la validité d’un acte juridique, d’un usage, d’une pratique ; annuler, abroger : Abolir l’esclavage supprimer ; instituer, promulguerMaxipoche 2014 © Larousse 2013abolirParticipe passé: aboliGérondif: abolissantIndicatif présentPassé simpleImparfaitFuturConditionnel présentSubjonctif imparfaitSubjonctif présentImpératifPlus-que-parfaitFutur antérieurPassé composéConditionnel passé Passé antérieurSubjonctif passéSubjonctif plus-que-parfaitIndicatif présentj’abolistu abolisil/elle abolitnous abolissonsvous abolissezils/elles abolissentPassé simplej’abolistu abolisil/elle abolitnous abolîmesvous abolîtesils/elles abolirentImparfaitj’abolissaistu abolissaisil/elle abolissaitnous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissaientFuturj’aboliraitu abolirasil/elle aboliranous abolironsvous abolirezils/elles abolirontConditionnel présentj’aboliraistu aboliraisil/elle aboliraitnous abolirionsvous aboliriezils/elles aboliraientSubjonctif imparfaitj’abolissetu abolissesil/elle abolîtnous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissentSubjonctif présentj’abolissetu abolissesil/elle abolissenous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissentImpératifabolis (tu)abolissons (nous)abolissez (vous)Plus-que-parfaitj’avais abolitu avais aboliil/elle avait abolinous avions abolivous aviez aboliils/elles avaient aboliFutur antérieurj’aurai abolitu auras aboliil/elle aura abolinous aurons abolivous aurez aboliils/elles auront aboliPassé composéj’ai abolitu as aboliil/elle a abolinous avons abolivous avez aboliils/elles ont aboliConditionnel passéj’aurais abolitu aurais aboliil/elle aurait abolinous aurions abolivous auriez aboliils/elles auraient aboli Passé antérieurj’eus abolitu eus aboliil/elle eut abolinous eûmes abolivous eûtes aboliils/elles eurent aboliSubjonctif passéj’aie abolitu aies aboliil/elle ait abolinous ayons abolivous ayez aboliils/elles aient aboliSubjonctif plus-que-parfaitj’eusse abolitu eusses aboliil/elle eût abolinous eussions abolivous eussiez aboliils/elles eussent aboliCollins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011ABOLIR (a-bo-lir) v. a.1° Mettre à néant. Abolir une loi. Les actes de ce gouvernement furent abolis. Des sectes ont voulu abolir le mariage. Les parlements furent abolis par l’Assemblée constituante. Dans les républiques anciennes, on abolissait quelquefois en partie les dettes pour soulager la plèbe obérée. En vain l’hérésie lui a-t-elle refusé ce culte suprême, et, par une audace insoutenable, a-t-elle entrepris de l’abolir [BOURD., Pens. t. III, p. 262] Pour en abolir la mémoire [BOSSUET, Hist. I, 10] L’idolâtrie allait abolir la loi de Dieu [ID., ib. II, 109] On verra de David l’héritier détestable Abolir tes honneurs, profaner tes autels [RAC., Ath. v, 6] Et veulent aujourd’hui qu’un même coup mortel Abolisse ton nom, ton peuple et ton autel [ID., Esth. I, 4] Une mode a à peine détruit une autre mode, qu’elle est abolie par une plus nouvelle, qui cède elle-même à celle qui la suit et qui ne sera pas la dernière [LABRUY., 13] Il abolit la dignité de patriarche, quoique assez dépendante de lui, et par là se trouva plus maître de son église [FONTENELLE, Czar Pierre.] J’abolis les faux dieux [VOLT., Mah. II, 5] Tu juras toi-même D’abolir pour jamais l’autorité suprême [ID., M. de Cés. I, 3] 2° Terme d’ancien droit criminel. Abolir une créance, en interdire les poursuites. Mes services…. Pour le faire abolir [mon crime] sont plus que suffisants [CORN., Cid, II, 1] 3° S’abolir, être aboli. Cet usage s’est aboli peu à peu. Une maison de confusion où les plus anciennes pratiques s’abolissent [BOURD., Pens. t. II, p. 386] [Liberté] Tes purs adorateurs, étrangers sur la terre, Voyant dans ces excès ton saint nom s’abolir, Ne le prononcent plus [LAMART., Méd. II, 20] Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années [, Acad.] SYNONYMEABOLIR, ABROGER. Idée commune, mettre hors d’usage. Abolir est plus général que abroger ; tout ce qui met hors d’usage abolit, mais tout ce qui abolit n’abroge pas. La désuétude, l’oubli, l’indifférence abolissent une loi, mais ne l’abrogent pas ; pour qu’elle soit abrogée, il faut un acte solennel et régulier de la puissance publique. C’est pour cela qu’une loi seule, un édit, un règlement sont abrogés ; tandis qu’une coutume, une tradition, en usage sont abolis. HISTORIQUEXVIe s. Jésus dit qu’il n’est point venu pour abolir la loy, mais pour l’accomplir [CALV., Inst. 267] L’Église est establie gardienne de la verité de Dieu, afin qu’elle ne s’abolisse point en ce monde [ID., ib. 820] Les pierres moyennant lesquelles Deucalion et Pyrrha restituoient le genre humain aboly par le deluge [RAB., Pant. III, 8] Le temps me peut abolir avant eage, Et mon malheur me garder de vous voir Beaucoup de jours [ST-GELAIS, 174] Voilà comment Timoleon alloit coupant et arrachant les tyrannies de la Sicile et y abolissant toutes guerres [AMYOT, Tim. 46] Onques puis le peuple n’en voulut user [de l’ostracisme] et en abolit l’usage entierement [ID., Arist. 18] Ils conspirerent ensemble de ruiner et abolir à Athenes l’autorité du peuple [ID., ib. 32] ÉTYMOLOGIEProvenç. et espagn, abolir ; ital. abolere ; de ab, indiquant diminution, et de olescere, croître, par conséquent faire décroître. La comparaison d’abolere avec adolescere, inolescere, exolescere, montre un radical commun ol, qui signifie croître. Les langues néo-latines ont changé abolere en aboliscere, d’où la conjugaison de ce mot en italien, abolisco, etc. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abolir ABOLIR. v. tr. Mettre hors d’usage, réduire à néant. Les nouvelles coutumes ont aboli les anciennes. Cette loi fut abolie en fait, sans être formellement révoquée. Cette loi trop sévère, cette coutume bizarre s’est abolie d’elle-même. Le culte des faux dieux fut aboli. Plus d’une fois les Romains firent des lois pour abolir les dettes. Abolir la mémoire du passé. Abolir le passé. Un usage aboli. En termes d’ancien Droit criminel, Abolir un crime, En arrêter ou en interdire la poursuite judiciaire par un acte d’autorité souveraine. Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années. Abolir, Signifie proprement oster, effacer, et mettre du tout à neant quelque chose, comme si on disoit apo tou holou ékballéin, Ex vniuerso tollere. Mais on en use pour mettre hors d’usage quelque chose, Abolere, Abrogare, Antiquare, Conuellere, Exterminare, Inducere, Interuertere, Obliterare, Resignare, Delere. S’abolir et aller hors d’usage, Obsolescere, In desuetudinem abire. Abolir ce qui est fait selon les loix, Quod factum est legibus rescindere. Abolir les loix, Leges perimere, abrogare, antiquare, Pessundare et obterere. Abolir le bruit du peuple Romain, Nomen populi Romani delere. Abolir la memoire d’une chose, Memoriam rei alicuius obruere. Oster et abolir ce que aucun a fait, Sustollere atque irrita facere quae quis gessit, Antiquare. Abolir du tout quelque magistrat, Magistratum tollere ac solo aequare. Abolir une escriture par petis points qu’on met au dessous de chaque lettre en la maniere des anciens, Expungere. Abolir une partie d’une loy par une nouvelle, Derogare. Abolir un magistrat, Imminuere magistratum, B. ex Plin. iuniore, abrogare, tollere e republ. Aboli, m. C’est mis hors d’usage, Abolitus, Obsoletus, Antiquatus, passiuae significationis. Abolie, f. C’est mise hors d’usage, effacée du tout. ABOLIR, v. a. [Aboli, bref] Annuller, mettre hors d’usage. L’Acad. le dit des loix, des coutumes; mais il paroit qu’abroger se dit plutôt des premières, et abolir des autres. ? On le dit aussi des crimes, mais seulement au Palais et en style de Chancellerie. = Il s’emploie avec le pron. pers. S’abolir:  » cette coutume s’est abolie d’elle-même. « Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années. Acad.

abolies

abolir v.t. [ lat. abolere, détruire ] Faire cesser la validité d’un acte juridique, d’un usage, d’une pratique ; annuler, abroger : Abolir l’esclavage supprimer ; instituer, promulguerMaxipoche 2014 © Larousse 2013abolirParticipe passé: aboliGérondif: abolissantIndicatif présentPassé simpleImparfaitFuturConditionnel présentSubjonctif imparfaitSubjonctif présentImpératifPlus-que-parfaitFutur antérieurPassé composéConditionnel passé Passé antérieurSubjonctif passéSubjonctif plus-que-parfaitIndicatif présentj’abolistu abolisil/elle abolitnous abolissonsvous abolissezils/elles abolissentPassé simplej’abolistu abolisil/elle abolitnous abolîmesvous abolîtesils/elles abolirentImparfaitj’abolissaistu abolissaisil/elle abolissaitnous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissaientFuturj’aboliraitu abolirasil/elle aboliranous abolironsvous abolirezils/elles abolirontConditionnel présentj’aboliraistu aboliraisil/elle aboliraitnous abolirionsvous aboliriezils/elles aboliraientSubjonctif imparfaitj’abolissetu abolissesil/elle abolîtnous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissentSubjonctif présentj’abolissetu abolissesil/elle abolissenous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissentImpératifabolis (tu)abolissons (nous)abolissez (vous)Plus-que-parfaitj’avais abolitu avais aboliil/elle avait abolinous avions abolivous aviez aboliils/elles avaient aboliFutur antérieurj’aurai abolitu auras aboliil/elle aura abolinous aurons abolivous aurez aboliils/elles auront aboliPassé composéj’ai abolitu as aboliil/elle a abolinous avons abolivous avez aboliils/elles ont aboliConditionnel passéj’aurais abolitu aurais aboliil/elle aurait abolinous aurions abolivous auriez aboliils/elles auraient aboli Passé antérieurj’eus abolitu eus aboliil/elle eut abolinous eûmes abolivous eûtes aboliils/elles eurent aboliSubjonctif passéj’aie abolitu aies aboliil/elle ait abolinous ayons abolivous ayez aboliils/elles aient aboliSubjonctif plus-que-parfaitj’eusse abolitu eusses aboliil/elle eût abolinous eussions abolivous eussiez aboliils/elles eussent aboliCollins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011ABOLIR (a-bo-lir) v. a.1° Mettre à néant. Abolir une loi. Les actes de ce gouvernement furent abolis. Des sectes ont voulu abolir le mariage. Les parlements furent abolis par l’Assemblée constituante. Dans les républiques anciennes, on abolissait quelquefois en partie les dettes pour soulager la plèbe obérée. En vain l’hérésie lui a-t-elle refusé ce culte suprême, et, par une audace insoutenable, a-t-elle entrepris de l’abolir [BOURD., Pens. t. III, p. 262] Pour en abolir la mémoire [BOSSUET, Hist. I, 10] L’idolâtrie allait abolir la loi de Dieu [ID., ib. II, 109] On verra de David l’héritier détestable Abolir tes honneurs, profaner tes autels [RAC., Ath. v, 6] Et veulent aujourd’hui qu’un même coup mortel Abolisse ton nom, ton peuple et ton autel [ID., Esth. I, 4] Une mode a à peine détruit une autre mode, qu’elle est abolie par une plus nouvelle, qui cède elle-même à celle qui la suit et qui ne sera pas la dernière [LABRUY., 13] Il abolit la dignité de patriarche, quoique assez dépendante de lui, et par là se trouva plus maître de son église [FONTENELLE, Czar Pierre.] J’abolis les faux dieux [VOLT., Mah. II, 5] Tu juras toi-même D’abolir pour jamais l’autorité suprême [ID., M. de Cés. I, 3] 2° Terme d’ancien droit criminel. Abolir une créance, en interdire les poursuites. Mes services…. Pour le faire abolir [mon crime] sont plus que suffisants [CORN., Cid, II, 1] 3° S’abolir, être aboli. Cet usage s’est aboli peu à peu. Une maison de confusion où les plus anciennes pratiques s’abolissent [BOURD., Pens. t. II, p. 386] [Liberté] Tes purs adorateurs, étrangers sur la terre, Voyant dans ces excès ton saint nom s’abolir, Ne le prononcent plus [LAMART., Méd. II, 20] Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années [, Acad.] SYNONYMEABOLIR, ABROGER. Idée commune, mettre hors d’usage. Abolir est plus général que abroger ; tout ce qui met hors d’usage abolit, mais tout ce qui abolit n’abroge pas. La désuétude, l’oubli, l’indifférence abolissent une loi, mais ne l’abrogent pas ; pour qu’elle soit abrogée, il faut un acte solennel et régulier de la puissance publique. C’est pour cela qu’une loi seule, un édit, un règlement sont abrogés ; tandis qu’une coutume, une tradition, en usage sont abolis. HISTORIQUEXVIe s. Jésus dit qu’il n’est point venu pour abolir la loy, mais pour l’accomplir [CALV., Inst. 267] L’Église est establie gardienne de la verité de Dieu, afin qu’elle ne s’abolisse point en ce monde [ID., ib. 820] Les pierres moyennant lesquelles Deucalion et Pyrrha restituoient le genre humain aboly par le deluge [RAB., Pant. III, 8] Le temps me peut abolir avant eage, Et mon malheur me garder de vous voir Beaucoup de jours [ST-GELAIS, 174] Voilà comment Timoleon alloit coupant et arrachant les tyrannies de la Sicile et y abolissant toutes guerres [AMYOT, Tim. 46] Onques puis le peuple n’en voulut user [de l’ostracisme] et en abolit l’usage entierement [ID., Arist. 18] Ils conspirerent ensemble de ruiner et abolir à Athenes l’autorité du peuple [ID., ib. 32] ÉTYMOLOGIEProvenç. et espagn, abolir ; ital. abolere ; de ab, indiquant diminution, et de olescere, croître, par conséquent faire décroître. La comparaison d’abolere avec adolescere, inolescere, exolescere, montre un radical commun ol, qui signifie croître. Les langues néo-latines ont changé abolere en aboliscere, d’où la conjugaison de ce mot en italien, abolisco, etc. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abolir ABOLIR. v. tr. Mettre hors d’usage, réduire à néant. Les nouvelles coutumes ont aboli les anciennes. Cette loi fut abolie en fait, sans être formellement révoquée. Cette loi trop sévère, cette coutume bizarre s’est abolie d’elle-même. Le culte des faux dieux fut aboli. Plus d’une fois les Romains firent des lois pour abolir les dettes. Abolir la mémoire du passé. Abolir le passé. Un usage aboli. En termes d’ancien Droit criminel, Abolir un crime, En arrêter ou en interdire la poursuite judiciaire par un acte d’autorité souveraine. Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années. Abolir, Signifie proprement oster, effacer, et mettre du tout à neant quelque chose, comme si on disoit apo tou holou ékballéin, Ex vniuerso tollere. Mais on en use pour mettre hors d’usage quelque chose, Abolere, Abrogare, Antiquare, Conuellere, Exterminare, Inducere, Interuertere, Obliterare, Resignare, Delere. S’abolir et aller hors d’usage, Obsolescere, In desuetudinem abire. Abolir ce qui est fait selon les loix, Quod factum est legibus rescindere. Abolir les loix, Leges perimere, abrogare, antiquare, Pessundare et obterere. Abolir le bruit du peuple Romain, Nomen populi Romani delere. Abolir la memoire d’une chose, Memoriam rei alicuius obruere. Oster et abolir ce que aucun a fait, Sustollere atque irrita facere quae quis gessit, Antiquare. Abolir du tout quelque magistrat, Magistratum tollere ac solo aequare. Abolir une escriture par petis points qu’on met au dessous de chaque lettre en la maniere des anciens, Expungere. Abolir une partie d’une loy par une nouvelle, Derogare. Abolir un magistrat, Imminuere magistratum, B. ex Plin. iuniore, abrogare, tollere e republ. Aboli, m. C’est mis hors d’usage, Abolitus, Obsoletus, Antiquatus, passiuae significationis. Abolie, f. C’est mise hors d’usage, effacée du tout. ABOLIR, v. a. [Aboli, bref] Annuller, mettre hors d’usage. L’Acad. le dit des loix, des coutumes; mais il paroit qu’abroger se dit plutôt des premières, et abolir des autres. ? On le dit aussi des crimes, mais seulement au Palais et en style de Chancellerie. = Il s’emploie avec le pron. pers. S’abolir:  » cette coutume s’est abolie d’elle-même. « Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années. Acad.

abolie

abolir v.t. [ lat. abolere, détruire ] Faire cesser la validité d’un acte juridique, d’un usage, d’une pratique ; annuler, abroger : Abolir l’esclavage supprimer ; instituer, promulguerMaxipoche 2014 © Larousse 2013abolirParticipe passé: aboliGérondif: abolissantIndicatif présentPassé simpleImparfaitFuturConditionnel présentSubjonctif imparfaitSubjonctif présentImpératifPlus-que-parfaitFutur antérieurPassé composéConditionnel passé Passé antérieurSubjonctif passéSubjonctif plus-que-parfaitIndicatif présentj’abolistu abolisil/elle abolitnous abolissonsvous abolissezils/elles abolissentPassé simplej’abolistu abolisil/elle abolitnous abolîmesvous abolîtesils/elles abolirentImparfaitj’abolissaistu abolissaisil/elle abolissaitnous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissaientFuturj’aboliraitu abolirasil/elle aboliranous abolironsvous abolirezils/elles abolirontConditionnel présentj’aboliraistu aboliraisil/elle aboliraitnous abolirionsvous aboliriezils/elles aboliraientSubjonctif imparfaitj’abolissetu abolissesil/elle abolîtnous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissentSubjonctif présentj’abolissetu abolissesil/elle abolissenous abolissionsvous abolissiezils/elles abolissentImpératifabolis (tu)abolissons (nous)abolissez (vous)Plus-que-parfaitj’avais abolitu avais aboliil/elle avait abolinous avions abolivous aviez aboliils/elles avaient aboliFutur antérieurj’aurai abolitu auras aboliil/elle aura abolinous aurons abolivous aurez aboliils/elles auront aboliPassé composéj’ai abolitu as aboliil/elle a abolinous avons abolivous avez aboliils/elles ont aboliConditionnel passéj’aurais abolitu aurais aboliil/elle aurait abolinous aurions abolivous auriez aboliils/elles auraient aboli Passé antérieurj’eus abolitu eus aboliil/elle eut abolinous eûmes abolivous eûtes aboliils/elles eurent aboliSubjonctif passéj’aie abolitu aies aboliil/elle ait abolinous ayons abolivous ayez aboliils/elles aient aboliSubjonctif plus-que-parfaitj’eusse abolitu eusses aboliil/elle eût abolinous eussions abolivous eussiez aboliils/elles eussent aboliCollins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011ABOLIR (a-bo-lir) v. a.1° Mettre à néant. Abolir une loi. Les actes de ce gouvernement furent abolis. Des sectes ont voulu abolir le mariage. Les parlements furent abolis par l’Assemblée constituante. Dans les républiques anciennes, on abolissait quelquefois en partie les dettes pour soulager la plèbe obérée. En vain l’hérésie lui a-t-elle refusé ce culte suprême, et, par une audace insoutenable, a-t-elle entrepris de l’abolir [BOURD., Pens. t. III, p. 262] Pour en abolir la mémoire [BOSSUET, Hist. I, 10] L’idolâtrie allait abolir la loi de Dieu [ID., ib. II, 109] On verra de David l’héritier détestable Abolir tes honneurs, profaner tes autels [RAC., Ath. v, 6] Et veulent aujourd’hui qu’un même coup mortel Abolisse ton nom, ton peuple et ton autel [ID., Esth. I, 4] Une mode a à peine détruit une autre mode, qu’elle est abolie par une plus nouvelle, qui cède elle-même à celle qui la suit et qui ne sera pas la dernière [LABRUY., 13] Il abolit la dignité de patriarche, quoique assez dépendante de lui, et par là se trouva plus maître de son église [FONTENELLE, Czar Pierre.] J’abolis les faux dieux [VOLT., Mah. II, 5] Tu juras toi-même D’abolir pour jamais l’autorité suprême [ID., M. de Cés. I, 3] 2° Terme d’ancien droit criminel. Abolir une créance, en interdire les poursuites. Mes services…. Pour le faire abolir [mon crime] sont plus que suffisants [CORN., Cid, II, 1] 3° S’abolir, être aboli. Cet usage s’est aboli peu à peu. Une maison de confusion où les plus anciennes pratiques s’abolissent [BOURD., Pens. t. II, p. 386] [Liberté] Tes purs adorateurs, étrangers sur la terre, Voyant dans ces excès ton saint nom s’abolir, Ne le prononcent plus [LAMART., Méd. II, 20] Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années [, Acad.] SYNONYMEABOLIR, ABROGER. Idée commune, mettre hors d’usage. Abolir est plus général que abroger ; tout ce qui met hors d’usage abolit, mais tout ce qui abolit n’abroge pas. La désuétude, l’oubli, l’indifférence abolissent une loi, mais ne l’abrogent pas ; pour qu’elle soit abrogée, il faut un acte solennel et régulier de la puissance publique. C’est pour cela qu’une loi seule, un édit, un règlement sont abrogés ; tandis qu’une coutume, une tradition, en usage sont abolis. HISTORIQUEXVIe s. Jésus dit qu’il n’est point venu pour abolir la loy, mais pour l’accomplir [CALV., Inst. 267] L’Église est establie gardienne de la verité de Dieu, afin qu’elle ne s’abolisse point en ce monde [ID., ib. 820] Les pierres moyennant lesquelles Deucalion et Pyrrha restituoient le genre humain aboly par le deluge [RAB., Pant. III, 8] Le temps me peut abolir avant eage, Et mon malheur me garder de vous voir Beaucoup de jours [ST-GELAIS, 174] Voilà comment Timoleon alloit coupant et arrachant les tyrannies de la Sicile et y abolissant toutes guerres [AMYOT, Tim. 46] Onques puis le peuple n’en voulut user [de l’ostracisme] et en abolit l’usage entierement [ID., Arist. 18] Ils conspirerent ensemble de ruiner et abolir à Athenes l’autorité du peuple [ID., ib. 32] ÉTYMOLOGIEProvenç. et espagn, abolir ; ital. abolere ; de ab, indiquant diminution, et de olescere, croître, par conséquent faire décroître. La comparaison d’abolere avec adolescere, inolescere, exolescere, montre un radical commun ol, qui signifie croître. Les langues néo-latines ont changé abolere en aboliscere, d’où la conjugaison de ce mot en italien, abolisco, etc. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abolir ABOLIR. v. tr. Mettre hors d’usage, réduire à néant. Les nouvelles coutumes ont aboli les anciennes. Cette loi fut abolie en fait, sans être formellement révoquée. Cette loi trop sévère, cette coutume bizarre s’est abolie d’elle-même. Le culte des faux dieux fut aboli. Plus d’une fois les Romains firent des lois pour abolir les dettes. Abolir la mémoire du passé. Abolir le passé. Un usage aboli. En termes d’ancien Droit criminel, Abolir un crime, En arrêter ou en interdire la poursuite judiciaire par un acte d’autorité souveraine. Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années. Abolir, Signifie proprement oster, effacer, et mettre du tout à neant quelque chose, comme si on disoit apo tou holou ékballéin, Ex vniuerso tollere. Mais on en use pour mettre hors d’usage quelque chose, Abolere, Abrogare, Antiquare, Conuellere, Exterminare, Inducere, Interuertere, Obliterare, Resignare, Delere. S’abolir et aller hors d’usage, Obsolescere, In desuetudinem abire. Abolir ce qui est fait selon les loix, Quod factum est legibus rescindere. Abolir les loix, Leges perimere, abrogare, antiquare, Pessundare et obterere. Abolir le bruit du peuple Romain, Nomen populi Romani delere. Abolir la memoire d’une chose, Memoriam rei alicuius obruere. Oster et abolir ce que aucun a fait, Sustollere atque irrita facere quae quis gessit, Antiquare. Abolir du tout quelque magistrat, Magistratum tollere ac solo aequare. Abolir une escriture par petis points qu’on met au dessous de chaque lettre en la maniere des anciens, Expungere. Abolir une partie d’une loy par une nouvelle, Derogare. Abolir un magistrat, Imminuere magistratum, B. ex Plin. iuniore, abrogare, tollere e republ. Aboli, m. C’est mis hors d’usage, Abolitus, Obsoletus, Antiquatus, passiuae significationis. Abolie, f. C’est mise hors d’usage, effacée du tout. ABOLIR, v. a. [Aboli, bref] Annuller, mettre hors d’usage. L’Acad. le dit des loix, des coutumes; mais il paroit qu’abroger se dit plutôt des premières, et abolir des autres. ? On le dit aussi des crimes, mais seulement au Palais et en style de Chancellerie. = Il s’emploie avec le pron. pers. S’abolir:  » cette coutume s’est abolie d’elle-même. « Tout crime s’abolit au bout d’un certain nombre d’années. Acad.

aboli, ie

ABOLI, IE (a-bo-li, lie) part. passé.Usage aboli. Termes abolis. Ses honneurs abolis, son palais déserté Sont autant de liens qui retiennent Junie [RAC., Brit. II, 3] Les histoires seront abolies avec les empires, et il ne se parlera plus de tous ces faits éclatants dont elles sont pleines [BOSSUET, L. de Bourb.] Ah ! si quelques années après votre mort vous reveniez, hommes oubliés, au milieu du monde, vous vous vous hâteriez de rentrer dans vos tombeaux pour ne voir pas votre nom terni, votre mémoire abolie [ID., Letel.] Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

abois

abois (ozabwa) adjectif être dans une situation désespérée Il est vraiment aux abois depuis qu’il a perdu son travail. Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.ABOIS (a-boî) s. m. plur.Voy. ABOI. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877