abrégerait

abréger v.t. [ du lat. brevis, bref ] 1. Diminuer la durée de : La maladie a abrégé sa carrière écourter ; prolonger2. Diminuer la longueur d’un texte, d’un récit : Abréger un compte rendu raccourcir ; développer3. Raccourcir un mot par suppression d’une partie des lettres ou des syllabes : On abrège couramment « télévision » en « tél頻.Maxipoche 2014 © Larousse 2013ABRÉGER (a-bré-jé. L’é se prononce è quand il est suivi d’une voyelle muette : j’a-brè-ge) v. a.1° Rendre bref, réduire à une moindre étendue, à une moindre longueur. Abréger le temps. Éclaircir et abréger le discours. Abréger une narration. Voulant abréger son humiliation. C’est un bienfait de Dieu d’avoir abrégé les tentations avec les jours de Madame [BOSSUET, Duch. d’Orl.] On croit qu’il expose les troupes : il les ménage en abrégeant le temps des périls par la vigueur des attaques [ID., L. de Bourbon.] Les plaisirs pris sans modération abrègent plus les jours des hommes que les remèdes ne peuvent les prolonger [FÉN., Tél. XVII] Cours par un prompt trépas abréger ton supplice [RAC., Mithr. II, 6] Mais aussitôt ma main, à moi seule funeste, D’une infidèle vie abrégera le reste [ID., Andr. IV, 1] Je la voyais bientôt, abrégeant son absence, revenir empressée [DUCIS, Oth. I, 5] Le cardinal de Richelieu avait abrégé ses jours par les inquiétudes qui le dévorèrent [VOLT., M?urs, 177] 2° Faire un abrégé. Cet auteur a abrégé lui-même son livre. 3° Faire paraître moins long. La conversation abrége le chemin. 4° Faire brève une syllabe. Quelques personnes abrégent l’o dans rôti, et disent roti. 5° V. n. Chemin qui abrége. 6° Faire court, s’exprimer en peu de mots. En abrégeant. Abrégeons. J’abrége et je poursuis. Pour abréger, la chose s’exécute [LA FONT., Rich.] 7° S’abréger, v. réfl. Devenir plus court. La vie, déjà si courte, s’abrége souvent par les excès de tout genre. HISTORIQUEXIIe s. Ne ne porreit mis cors soffrir Travail ne peine ne labor ; Kar dès or s’abregent mi jor ; Molt me vois mais afebleiant [BENOIT, II, 8223] XIIIe s. Ains voil [je veux] ma parole abregier Por vos oreilles alegier [, la Rose, 19671] Je ne puis souffrir à abregier le plain service qu’on tient de moi [BEAUM., XXVIII, 7] S’aucuns abrege le fief qui est tenu de li [ID., XLV, 25] Se il viaut [veut] son plait abregier [, Ass. de Jerus. I, 237] XIVe s. Ils lui dirent qu’il abregeast ses paroles [, le Menagier, I, 9] XVe s. Temps sans honneur et sans vray jugement, Aage en tristour, qui abrege la vie [E. DESCHAMPS, Temps présent.] Elle [m’amie] m’a dit que je boy trop souvent Et que cela m’abregeroit la vie [BASSEL., 31] N’abregeons point nostre vie Par trop nous atedier [ID., 46] On dit que ses ans il [le buveur] abbrege [ID., 38] Avancezvous, prenez votre robe, abregez-vous [hâtez-vous] ; qu’il ne vous trouve ici, car vous seriez mort et moi aussi [LOUIS XI, Nouv. 34] Pour abreger [bref] [ID., ib. 75] XVIe s. Le ciel m’a esté si benin et si favorable que d’abrevier un long martyre [YVER, 592] Il vouloit bien abreger son chemin et passer par lieux bien habités [AMYOT, Ant. 52] Notaires, c’est à dire ecrivains qui par notes et lettres abregées figurent toute une sentence [ID., Caton d’Ut. 35] ÉTYMOLOGIEProvenç. et espagn. abreviar ; ital. abbreviare ; bas-lat. abbreviare ; de ad, indiquant la direction de l’action, et brevis, bref (voy. BREF). Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abréger ABRÉGER. v. tr. Rendre plus court. Ses débauches, ses chagrins abrégèrent sa vie. La méthode qu’il a pour enseigner le latin abrège de beaucoup le temps des études. Abréger une narration, un discours. Abréger un délai. Il s’emploie quelquefois absolument. Vous êtes trop long, abrégez. Prenez ce chemin, il abrège. Il signifie encore Faire paraître moins long. La conversation abrège le chemin. Rien n’abrège le temps comme le travail. ABRÉGER, v. a. [Abrégé, 2e. et 3e. é fer. bref.] Rendre plus court. Ordinairement ce verbe n’a que le régime direct: (l’accusatif) abréger une narration. Quelquefois pourtant il a pour 2e. régime le datif: « ses débauches lui abrégerent la vie; ce fut une des causes qui lui abrégerent ses jours. Marsolier. Il devoit retrancher lui, et dire simplement, qui abrégérent ses jours. Car lui et ses dans la même phrase forment un pléonasme, une répétition d’idées. En effet, puisqu’il lui abrégea les jours ou la vie, il est bien clair que ce n’est pas la vie ou les jours d’un aûtre. C’est comme qui dirait, et comme disent certains: j’ai mal à ma jambe, au lieu de, à la jambe. = On dit aussi, avec ce 2e. régime: « vous lui avez abrégé la besogne, par la méthode que vous lui avez aprise, etc. etc.    ABRÉGER, neut. sans régime. Pour abréger, je me borne à vous dire, etc. J’abrége pour ne pas lasser votre patience.    * Rem. Boileau dit: ? Enfin pour abréger un si plaisant prodige: l’éllipse est un peu trop forte, même en vers. On n’abrége pas un prodige: on ne peut abréger que la narration qu’on en fait. Dict. Grammat.

abrégerais

abréger v.t. [ du lat. brevis, bref ] 1. Diminuer la durée de : La maladie a abrégé sa carrière écourter ; prolonger2. Diminuer la longueur d’un texte, d’un récit : Abréger un compte rendu raccourcir ; développer3. Raccourcir un mot par suppression d’une partie des lettres ou des syllabes : On abrège couramment « télévision » en « tél頻.Maxipoche 2014 © Larousse 2013ABRÉGER (a-bré-jé. L’é se prononce è quand il est suivi d’une voyelle muette : j’a-brè-ge) v. a.1° Rendre bref, réduire à une moindre étendue, à une moindre longueur. Abréger le temps. Éclaircir et abréger le discours. Abréger une narration. Voulant abréger son humiliation. C’est un bienfait de Dieu d’avoir abrégé les tentations avec les jours de Madame [BOSSUET, Duch. d’Orl.] On croit qu’il expose les troupes : il les ménage en abrégeant le temps des périls par la vigueur des attaques [ID., L. de Bourbon.] Les plaisirs pris sans modération abrègent plus les jours des hommes que les remèdes ne peuvent les prolonger [FÉN., Tél. XVII] Cours par un prompt trépas abréger ton supplice [RAC., Mithr. II, 6] Mais aussitôt ma main, à moi seule funeste, D’une infidèle vie abrégera le reste [ID., Andr. IV, 1] Je la voyais bientôt, abrégeant son absence, revenir empressée [DUCIS, Oth. I, 5] Le cardinal de Richelieu avait abrégé ses jours par les inquiétudes qui le dévorèrent [VOLT., M?urs, 177] 2° Faire un abrégé. Cet auteur a abrégé lui-même son livre. 3° Faire paraître moins long. La conversation abrége le chemin. 4° Faire brève une syllabe. Quelques personnes abrégent l’o dans rôti, et disent roti. 5° V. n. Chemin qui abrége. 6° Faire court, s’exprimer en peu de mots. En abrégeant. Abrégeons. J’abrége et je poursuis. Pour abréger, la chose s’exécute [LA FONT., Rich.] 7° S’abréger, v. réfl. Devenir plus court. La vie, déjà si courte, s’abrége souvent par les excès de tout genre. HISTORIQUEXIIe s. Ne ne porreit mis cors soffrir Travail ne peine ne labor ; Kar dès or s’abregent mi jor ; Molt me vois mais afebleiant [BENOIT, II, 8223] XIIIe s. Ains voil [je veux] ma parole abregier Por vos oreilles alegier [, la Rose, 19671] Je ne puis souffrir à abregier le plain service qu’on tient de moi [BEAUM., XXVIII, 7] S’aucuns abrege le fief qui est tenu de li [ID., XLV, 25] Se il viaut [veut] son plait abregier [, Ass. de Jerus. I, 237] XIVe s. Ils lui dirent qu’il abregeast ses paroles [, le Menagier, I, 9] XVe s. Temps sans honneur et sans vray jugement, Aage en tristour, qui abrege la vie [E. DESCHAMPS, Temps présent.] Elle [m’amie] m’a dit que je boy trop souvent Et que cela m’abregeroit la vie [BASSEL., 31] N’abregeons point nostre vie Par trop nous atedier [ID., 46] On dit que ses ans il [le buveur] abbrege [ID., 38] Avancezvous, prenez votre robe, abregez-vous [hâtez-vous] ; qu’il ne vous trouve ici, car vous seriez mort et moi aussi [LOUIS XI, Nouv. 34] Pour abreger [bref] [ID., ib. 75] XVIe s. Le ciel m’a esté si benin et si favorable que d’abrevier un long martyre [YVER, 592] Il vouloit bien abreger son chemin et passer par lieux bien habités [AMYOT, Ant. 52] Notaires, c’est à dire ecrivains qui par notes et lettres abregées figurent toute une sentence [ID., Caton d’Ut. 35] ÉTYMOLOGIEProvenç. et espagn. abreviar ; ital. abbreviare ; bas-lat. abbreviare ; de ad, indiquant la direction de l’action, et brevis, bref (voy. BREF). Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abréger ABRÉGER. v. tr. Rendre plus court. Ses débauches, ses chagrins abrégèrent sa vie. La méthode qu’il a pour enseigner le latin abrège de beaucoup le temps des études. Abréger une narration, un discours. Abréger un délai. Il s’emploie quelquefois absolument. Vous êtes trop long, abrégez. Prenez ce chemin, il abrège. Il signifie encore Faire paraître moins long. La conversation abrège le chemin. Rien n’abrège le temps comme le travail. ABRÉGER, v. a. [Abrégé, 2e. et 3e. é fer. bref.] Rendre plus court. Ordinairement ce verbe n’a que le régime direct: (l’accusatif) abréger une narration. Quelquefois pourtant il a pour 2e. régime le datif: « ses débauches lui abrégerent la vie; ce fut une des causes qui lui abrégerent ses jours. Marsolier. Il devoit retrancher lui, et dire simplement, qui abrégérent ses jours. Car lui et ses dans la même phrase forment un pléonasme, une répétition d’idées. En effet, puisqu’il lui abrégea les jours ou la vie, il est bien clair que ce n’est pas la vie ou les jours d’un aûtre. C’est comme qui dirait, et comme disent certains: j’ai mal à ma jambe, au lieu de, à la jambe. = On dit aussi, avec ce 2e. régime: « vous lui avez abrégé la besogne, par la méthode que vous lui avez aprise, etc. etc.    ABRÉGER, neut. sans régime. Pour abréger, je me borne à vous dire, etc. J’abrége pour ne pas lasser votre patience.    * Rem. Boileau dit: ? Enfin pour abréger un si plaisant prodige: l’éllipse est un peu trop forte, même en vers. On n’abrége pas un prodige: on ne peut abréger que la narration qu’on en fait. Dict. Grammat.

abrégeraient

abréger v.t. [ du lat. brevis, bref ] 1. Diminuer la durée de : La maladie a abrégé sa carrière écourter ; prolonger2. Diminuer la longueur d’un texte, d’un récit : Abréger un compte rendu raccourcir ; développer3. Raccourcir un mot par suppression d’une partie des lettres ou des syllabes : On abrège couramment « télévision » en « tél頻.Maxipoche 2014 © Larousse 2013ABRÉGER (a-bré-jé. L’é se prononce è quand il est suivi d’une voyelle muette : j’a-brè-ge) v. a.1° Rendre bref, réduire à une moindre étendue, à une moindre longueur. Abréger le temps. Éclaircir et abréger le discours. Abréger une narration. Voulant abréger son humiliation. C’est un bienfait de Dieu d’avoir abrégé les tentations avec les jours de Madame [BOSSUET, Duch. d’Orl.] On croit qu’il expose les troupes : il les ménage en abrégeant le temps des périls par la vigueur des attaques [ID., L. de Bourbon.] Les plaisirs pris sans modération abrègent plus les jours des hommes que les remèdes ne peuvent les prolonger [FÉN., Tél. XVII] Cours par un prompt trépas abréger ton supplice [RAC., Mithr. II, 6] Mais aussitôt ma main, à moi seule funeste, D’une infidèle vie abrégera le reste [ID., Andr. IV, 1] Je la voyais bientôt, abrégeant son absence, revenir empressée [DUCIS, Oth. I, 5] Le cardinal de Richelieu avait abrégé ses jours par les inquiétudes qui le dévorèrent [VOLT., M?urs, 177] 2° Faire un abrégé. Cet auteur a abrégé lui-même son livre. 3° Faire paraître moins long. La conversation abrége le chemin. 4° Faire brève une syllabe. Quelques personnes abrégent l’o dans rôti, et disent roti. 5° V. n. Chemin qui abrége. 6° Faire court, s’exprimer en peu de mots. En abrégeant. Abrégeons. J’abrége et je poursuis. Pour abréger, la chose s’exécute [LA FONT., Rich.] 7° S’abréger, v. réfl. Devenir plus court. La vie, déjà si courte, s’abrége souvent par les excès de tout genre. HISTORIQUEXIIe s. Ne ne porreit mis cors soffrir Travail ne peine ne labor ; Kar dès or s’abregent mi jor ; Molt me vois mais afebleiant [BENOIT, II, 8223] XIIIe s. Ains voil [je veux] ma parole abregier Por vos oreilles alegier [, la Rose, 19671] Je ne puis souffrir à abregier le plain service qu’on tient de moi [BEAUM., XXVIII, 7] S’aucuns abrege le fief qui est tenu de li [ID., XLV, 25] Se il viaut [veut] son plait abregier [, Ass. de Jerus. I, 237] XIVe s. Ils lui dirent qu’il abregeast ses paroles [, le Menagier, I, 9] XVe s. Temps sans honneur et sans vray jugement, Aage en tristour, qui abrege la vie [E. DESCHAMPS, Temps présent.] Elle [m’amie] m’a dit que je boy trop souvent Et que cela m’abregeroit la vie [BASSEL., 31] N’abregeons point nostre vie Par trop nous atedier [ID., 46] On dit que ses ans il [le buveur] abbrege [ID., 38] Avancezvous, prenez votre robe, abregez-vous [hâtez-vous] ; qu’il ne vous trouve ici, car vous seriez mort et moi aussi [LOUIS XI, Nouv. 34] Pour abreger [bref] [ID., ib. 75] XVIe s. Le ciel m’a esté si benin et si favorable que d’abrevier un long martyre [YVER, 592] Il vouloit bien abreger son chemin et passer par lieux bien habités [AMYOT, Ant. 52] Notaires, c’est à dire ecrivains qui par notes et lettres abregées figurent toute une sentence [ID., Caton d’Ut. 35] ÉTYMOLOGIEProvenç. et espagn. abreviar ; ital. abbreviare ; bas-lat. abbreviare ; de ad, indiquant la direction de l’action, et brevis, bref (voy. BREF). Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abréger ABRÉGER. v. tr. Rendre plus court. Ses débauches, ses chagrins abrégèrent sa vie. La méthode qu’il a pour enseigner le latin abrège de beaucoup le temps des études. Abréger une narration, un discours. Abréger un délai. Il s’emploie quelquefois absolument. Vous êtes trop long, abrégez. Prenez ce chemin, il abrège. Il signifie encore Faire paraître moins long. La conversation abrège le chemin. Rien n’abrège le temps comme le travail. ABRÉGER, v. a. [Abrégé, 2e. et 3e. é fer. bref.] Rendre plus court. Ordinairement ce verbe n’a que le régime direct: (l’accusatif) abréger une narration. Quelquefois pourtant il a pour 2e. régime le datif: « ses débauches lui abrégerent la vie; ce fut une des causes qui lui abrégerent ses jours. Marsolier. Il devoit retrancher lui, et dire simplement, qui abrégérent ses jours. Car lui et ses dans la même phrase forment un pléonasme, une répétition d’idées. En effet, puisqu’il lui abrégea les jours ou la vie, il est bien clair que ce n’est pas la vie ou les jours d’un aûtre. C’est comme qui dirait, et comme disent certains: j’ai mal à ma jambe, au lieu de, à la jambe. = On dit aussi, avec ce 2e. régime: « vous lui avez abrégé la besogne, par la méthode que vous lui avez aprise, etc. etc.    ABRÉGER, neut. sans régime. Pour abréger, je me borne à vous dire, etc. J’abrége pour ne pas lasser votre patience.    * Rem. Boileau dit: ? Enfin pour abréger un si plaisant prodige: l’éllipse est un peu trop forte, même en vers. On n’abrége pas un prodige: on ne peut abréger que la narration qu’on en fait. Dict. Grammat.

abrégerai

abréger v.t. [ du lat. brevis, bref ] 1. Diminuer la durée de : La maladie a abrégé sa carrière écourter ; prolonger2. Diminuer la longueur d’un texte, d’un récit : Abréger un compte rendu raccourcir ; développer3. Raccourcir un mot par suppression d’une partie des lettres ou des syllabes : On abrège couramment « télévision » en « tél頻.Maxipoche 2014 © Larousse 2013ABRÉGER (a-bré-jé. L’é se prononce è quand il est suivi d’une voyelle muette : j’a-brè-ge) v. a.1° Rendre bref, réduire à une moindre étendue, à une moindre longueur. Abréger le temps. Éclaircir et abréger le discours. Abréger une narration. Voulant abréger son humiliation. C’est un bienfait de Dieu d’avoir abrégé les tentations avec les jours de Madame [BOSSUET, Duch. d’Orl.] On croit qu’il expose les troupes : il les ménage en abrégeant le temps des périls par la vigueur des attaques [ID., L. de Bourbon.] Les plaisirs pris sans modération abrègent plus les jours des hommes que les remèdes ne peuvent les prolonger [FÉN., Tél. XVII] Cours par un prompt trépas abréger ton supplice [RAC., Mithr. II, 6] Mais aussitôt ma main, à moi seule funeste, D’une infidèle vie abrégera le reste [ID., Andr. IV, 1] Je la voyais bientôt, abrégeant son absence, revenir empressée [DUCIS, Oth. I, 5] Le cardinal de Richelieu avait abrégé ses jours par les inquiétudes qui le dévorèrent [VOLT., M?urs, 177] 2° Faire un abrégé. Cet auteur a abrégé lui-même son livre. 3° Faire paraître moins long. La conversation abrége le chemin. 4° Faire brève une syllabe. Quelques personnes abrégent l’o dans rôti, et disent roti. 5° V. n. Chemin qui abrége. 6° Faire court, s’exprimer en peu de mots. En abrégeant. Abrégeons. J’abrége et je poursuis. Pour abréger, la chose s’exécute [LA FONT., Rich.] 7° S’abréger, v. réfl. Devenir plus court. La vie, déjà si courte, s’abrége souvent par les excès de tout genre. HISTORIQUEXIIe s. Ne ne porreit mis cors soffrir Travail ne peine ne labor ; Kar dès or s’abregent mi jor ; Molt me vois mais afebleiant [BENOIT, II, 8223] XIIIe s. Ains voil [je veux] ma parole abregier Por vos oreilles alegier [, la Rose, 19671] Je ne puis souffrir à abregier le plain service qu’on tient de moi [BEAUM., XXVIII, 7] S’aucuns abrege le fief qui est tenu de li [ID., XLV, 25] Se il viaut [veut] son plait abregier [, Ass. de Jerus. I, 237] XIVe s. Ils lui dirent qu’il abregeast ses paroles [, le Menagier, I, 9] XVe s. Temps sans honneur et sans vray jugement, Aage en tristour, qui abrege la vie [E. DESCHAMPS, Temps présent.] Elle [m’amie] m’a dit que je boy trop souvent Et que cela m’abregeroit la vie [BASSEL., 31] N’abregeons point nostre vie Par trop nous atedier [ID., 46] On dit que ses ans il [le buveur] abbrege [ID., 38] Avancezvous, prenez votre robe, abregez-vous [hâtez-vous] ; qu’il ne vous trouve ici, car vous seriez mort et moi aussi [LOUIS XI, Nouv. 34] Pour abreger [bref] [ID., ib. 75] XVIe s. Le ciel m’a esté si benin et si favorable que d’abrevier un long martyre [YVER, 592] Il vouloit bien abreger son chemin et passer par lieux bien habités [AMYOT, Ant. 52] Notaires, c’est à dire ecrivains qui par notes et lettres abregées figurent toute une sentence [ID., Caton d’Ut. 35] ÉTYMOLOGIEProvenç. et espagn. abreviar ; ital. abbreviare ; bas-lat. abbreviare ; de ad, indiquant la direction de l’action, et brevis, bref (voy. BREF). Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abréger ABRÉGER. v. tr. Rendre plus court. Ses débauches, ses chagrins abrégèrent sa vie. La méthode qu’il a pour enseigner le latin abrège de beaucoup le temps des études. Abréger une narration, un discours. Abréger un délai. Il s’emploie quelquefois absolument. Vous êtes trop long, abrégez. Prenez ce chemin, il abrège. Il signifie encore Faire paraître moins long. La conversation abrège le chemin. Rien n’abrège le temps comme le travail. ABRÉGER, v. a. [Abrégé, 2e. et 3e. é fer. bref.] Rendre plus court. Ordinairement ce verbe n’a que le régime direct: (l’accusatif) abréger une narration. Quelquefois pourtant il a pour 2e. régime le datif: « ses débauches lui abrégerent la vie; ce fut une des causes qui lui abrégerent ses jours. Marsolier. Il devoit retrancher lui, et dire simplement, qui abrégérent ses jours. Car lui et ses dans la même phrase forment un pléonasme, une répétition d’idées. En effet, puisqu’il lui abrégea les jours ou la vie, il est bien clair que ce n’est pas la vie ou les jours d’un aûtre. C’est comme qui dirait, et comme disent certains: j’ai mal à ma jambe, au lieu de, à la jambe. = On dit aussi, avec ce 2e. régime: « vous lui avez abrégé la besogne, par la méthode que vous lui avez aprise, etc. etc.    ABRÉGER, neut. sans régime. Pour abréger, je me borne à vous dire, etc. J’abrége pour ne pas lasser votre patience.    * Rem. Boileau dit: ? Enfin pour abréger un si plaisant prodige: l’éllipse est un peu trop forte, même en vers. On n’abrége pas un prodige: on ne peut abréger que la narration qu’on en fait. Dict. Grammat.

abrégera

abréger v.t. [ du lat. brevis, bref ] 1. Diminuer la durée de : La maladie a abrégé sa carrière écourter ; prolonger2. Diminuer la longueur d’un texte, d’un récit : Abréger un compte rendu raccourcir ; développer3. Raccourcir un mot par suppression d’une partie des lettres ou des syllabes : On abrège couramment « télévision » en « tél頻.Maxipoche 2014 © Larousse 2013ABRÉGER (a-bré-jé. L’é se prononce è quand il est suivi d’une voyelle muette : j’a-brè-ge) v. a.1° Rendre bref, réduire à une moindre étendue, à une moindre longueur. Abréger le temps. Éclaircir et abréger le discours. Abréger une narration. Voulant abréger son humiliation. C’est un bienfait de Dieu d’avoir abrégé les tentations avec les jours de Madame [BOSSUET, Duch. d’Orl.] On croit qu’il expose les troupes : il les ménage en abrégeant le temps des périls par la vigueur des attaques [ID., L. de Bourbon.] Les plaisirs pris sans modération abrègent plus les jours des hommes que les remèdes ne peuvent les prolonger [FÉN., Tél. XVII] Cours par un prompt trépas abréger ton supplice [RAC., Mithr. II, 6] Mais aussitôt ma main, à moi seule funeste, D’une infidèle vie abrégera le reste [ID., Andr. IV, 1] Je la voyais bientôt, abrégeant son absence, revenir empressée [DUCIS, Oth. I, 5] Le cardinal de Richelieu avait abrégé ses jours par les inquiétudes qui le dévorèrent [VOLT., M?urs, 177] 2° Faire un abrégé. Cet auteur a abrégé lui-même son livre. 3° Faire paraître moins long. La conversation abrége le chemin. 4° Faire brève une syllabe. Quelques personnes abrégent l’o dans rôti, et disent roti. 5° V. n. Chemin qui abrége. 6° Faire court, s’exprimer en peu de mots. En abrégeant. Abrégeons. J’abrége et je poursuis. Pour abréger, la chose s’exécute [LA FONT., Rich.] 7° S’abréger, v. réfl. Devenir plus court. La vie, déjà si courte, s’abrége souvent par les excès de tout genre. HISTORIQUEXIIe s. Ne ne porreit mis cors soffrir Travail ne peine ne labor ; Kar dès or s’abregent mi jor ; Molt me vois mais afebleiant [BENOIT, II, 8223] XIIIe s. Ains voil [je veux] ma parole abregier Por vos oreilles alegier [, la Rose, 19671] Je ne puis souffrir à abregier le plain service qu’on tient de moi [BEAUM., XXVIII, 7] S’aucuns abrege le fief qui est tenu de li [ID., XLV, 25] Se il viaut [veut] son plait abregier [, Ass. de Jerus. I, 237] XIVe s. Ils lui dirent qu’il abregeast ses paroles [, le Menagier, I, 9] XVe s. Temps sans honneur et sans vray jugement, Aage en tristour, qui abrege la vie [E. DESCHAMPS, Temps présent.] Elle [m’amie] m’a dit que je boy trop souvent Et que cela m’abregeroit la vie [BASSEL., 31] N’abregeons point nostre vie Par trop nous atedier [ID., 46] On dit que ses ans il [le buveur] abbrege [ID., 38] Avancezvous, prenez votre robe, abregez-vous [hâtez-vous] ; qu’il ne vous trouve ici, car vous seriez mort et moi aussi [LOUIS XI, Nouv. 34] Pour abreger [bref] [ID., ib. 75] XVIe s. Le ciel m’a esté si benin et si favorable que d’abrevier un long martyre [YVER, 592] Il vouloit bien abreger son chemin et passer par lieux bien habités [AMYOT, Ant. 52] Notaires, c’est à dire ecrivains qui par notes et lettres abregées figurent toute une sentence [ID., Caton d’Ut. 35] ÉTYMOLOGIEProvenç. et espagn. abreviar ; ital. abbreviare ; bas-lat. abbreviare ; de ad, indiquant la direction de l’action, et brevis, bref (voy. BREF). Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abréger ABRÉGER. v. tr. Rendre plus court. Ses débauches, ses chagrins abrégèrent sa vie. La méthode qu’il a pour enseigner le latin abrège de beaucoup le temps des études. Abréger une narration, un discours. Abréger un délai. Il s’emploie quelquefois absolument. Vous êtes trop long, abrégez. Prenez ce chemin, il abrège. Il signifie encore Faire paraître moins long. La conversation abrège le chemin. Rien n’abrège le temps comme le travail. ABRÉGER, v. a. [Abrégé, 2e. et 3e. é fer. bref.] Rendre plus court. Ordinairement ce verbe n’a que le régime direct: (l’accusatif) abréger une narration. Quelquefois pourtant il a pour 2e. régime le datif: « ses débauches lui abrégerent la vie; ce fut une des causes qui lui abrégerent ses jours. Marsolier. Il devoit retrancher lui, et dire simplement, qui abrégérent ses jours. Car lui et ses dans la même phrase forment un pléonasme, une répétition d’idées. En effet, puisqu’il lui abrégea les jours ou la vie, il est bien clair que ce n’est pas la vie ou les jours d’un aûtre. C’est comme qui dirait, et comme disent certains: j’ai mal à ma jambe, au lieu de, à la jambe. = On dit aussi, avec ce 2e. régime: « vous lui avez abrégé la besogne, par la méthode que vous lui avez aprise, etc. etc.    ABRÉGER, neut. sans régime. Pour abréger, je me borne à vous dire, etc. J’abrége pour ne pas lasser votre patience.    * Rem. Boileau dit: ? Enfin pour abréger un si plaisant prodige: l’éllipse est un peu trop forte, même en vers. On n’abrége pas un prodige: on ne peut abréger que la narration qu’on en fait. Dict. Grammat.

abréger

abréger v.t. [ du lat. brevis, bref ] 1. Diminuer la durée de : La maladie a abrégé sa carrière écourter ; prolonger2. Diminuer la longueur d’un texte, d’un récit : Abréger un compte rendu raccourcir ; développer3. Raccourcir un mot par suppression d’une partie des lettres ou des syllabes : On abrège couramment « télévision » en « tél頻.Maxipoche 2014 © Larousse 2013ABRÉGER (a-bré-jé. L’é se prononce è quand il est suivi d’une voyelle muette : j’a-brè-ge) v. a.1° Rendre bref, réduire à une moindre étendue, à une moindre longueur. Abréger le temps. Éclaircir et abréger le discours. Abréger une narration. Voulant abréger son humiliation. C’est un bienfait de Dieu d’avoir abrégé les tentations avec les jours de Madame [BOSSUET, Duch. d’Orl.] On croit qu’il expose les troupes : il les ménage en abrégeant le temps des périls par la vigueur des attaques [ID., L. de Bourbon.] Les plaisirs pris sans modération abrègent plus les jours des hommes que les remèdes ne peuvent les prolonger [FÉN., Tél. XVII] Cours par un prompt trépas abréger ton supplice [RAC., Mithr. II, 6] Mais aussitôt ma main, à moi seule funeste, D’une infidèle vie abrégera le reste [ID., Andr. IV, 1] Je la voyais bientôt, abrégeant son absence, revenir empressée [DUCIS, Oth. I, 5] Le cardinal de Richelieu avait abrégé ses jours par les inquiétudes qui le dévorèrent [VOLT., M?urs, 177] 2° Faire un abrégé. Cet auteur a abrégé lui-même son livre. 3° Faire paraître moins long. La conversation abrége le chemin. 4° Faire brève une syllabe. Quelques personnes abrégent l’o dans rôti, et disent roti. 5° V. n. Chemin qui abrége. 6° Faire court, s’exprimer en peu de mots. En abrégeant. Abrégeons. J’abrége et je poursuis. Pour abréger, la chose s’exécute [LA FONT., Rich.] 7° S’abréger, v. réfl. Devenir plus court. La vie, déjà si courte, s’abrége souvent par les excès de tout genre. HISTORIQUEXIIe s. Ne ne porreit mis cors soffrir Travail ne peine ne labor ; Kar dès or s’abregent mi jor ; Molt me vois mais afebleiant [BENOIT, II, 8223] XIIIe s. Ains voil [je veux] ma parole abregier Por vos oreilles alegier [, la Rose, 19671] Je ne puis souffrir à abregier le plain service qu’on tient de moi [BEAUM., XXVIII, 7] S’aucuns abrege le fief qui est tenu de li [ID., XLV, 25] Se il viaut [veut] son plait abregier [, Ass. de Jerus. I, 237] XIVe s. Ils lui dirent qu’il abregeast ses paroles [, le Menagier, I, 9] XVe s. Temps sans honneur et sans vray jugement, Aage en tristour, qui abrege la vie [E. DESCHAMPS, Temps présent.] Elle [m’amie] m’a dit que je boy trop souvent Et que cela m’abregeroit la vie [BASSEL., 31] N’abregeons point nostre vie Par trop nous atedier [ID., 46] On dit que ses ans il [le buveur] abbrege [ID., 38] Avancezvous, prenez votre robe, abregez-vous [hâtez-vous] ; qu’il ne vous trouve ici, car vous seriez mort et moi aussi [LOUIS XI, Nouv. 34] Pour abreger [bref] [ID., ib. 75] XVIe s. Le ciel m’a esté si benin et si favorable que d’abrevier un long martyre [YVER, 592] Il vouloit bien abreger son chemin et passer par lieux bien habités [AMYOT, Ant. 52] Notaires, c’est à dire ecrivains qui par notes et lettres abregées figurent toute une sentence [ID., Caton d’Ut. 35] ÉTYMOLOGIEProvenç. et espagn. abreviar ; ital. abbreviare ; bas-lat. abbreviare ; de ad, indiquant la direction de l’action, et brevis, bref (voy. BREF). Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abréger ABRÉGER. v. tr. Rendre plus court. Ses débauches, ses chagrins abrégèrent sa vie. La méthode qu’il a pour enseigner le latin abrège de beaucoup le temps des études. Abréger une narration, un discours. Abréger un délai. Il s’emploie quelquefois absolument. Vous êtes trop long, abrégez. Prenez ce chemin, il abrège. Il signifie encore Faire paraître moins long. La conversation abrège le chemin. Rien n’abrège le temps comme le travail. ABRÉGER, v. a. [Abrégé, 2e. et 3e. é fer. bref.] Rendre plus court. Ordinairement ce verbe n’a que le régime direct: (l’accusatif) abréger une narration. Quelquefois pourtant il a pour 2e. régime le datif: « ses débauches lui abrégerent la vie; ce fut une des causes qui lui abrégerent ses jours. Marsolier. Il devoit retrancher lui, et dire simplement, qui abrégérent ses jours. Car lui et ses dans la même phrase forment un pléonasme, une répétition d’idées. En effet, puisqu’il lui abrégea les jours ou la vie, il est bien clair que ce n’est pas la vie ou les jours d’un aûtre. C’est comme qui dirait, et comme disent certains: j’ai mal à ma jambe, au lieu de, à la jambe. = On dit aussi, avec ce 2e. régime: « vous lui avez abrégé la besogne, par la méthode que vous lui avez aprise, etc. etc.    ABRÉGER, neut. sans régime. Pour abréger, je me borne à vous dire, etc. J’abrége pour ne pas lasser votre patience.    * Rem. Boileau dit: ? Enfin pour abréger un si plaisant prodige: l’éllipse est un peu trop forte, même en vers. On n’abrége pas un prodige: on ne peut abréger que la narration qu’on en fait. Dict. Grammat.

abreger

abrégerParticipe passé: abrégéGérondif: abrégeantIndicatif présentPassé simpleImparfaitFuturConditionnel présentSubjonctif imparfaitSubjonctif présentImpératifPlus-que-parfaitFutur antérieurPassé composéConditionnel passé Passé antérieurSubjonctif passéSubjonctif plus-que-parfaitIndicatif présentj’abrègetu abrègesil/elle abrègenous abrégeonsvous abrégezils/elles abrègentPassé simplej’abrégeaitu abrégeasil/elle abrégeanous abrégeâmesvous abrégeâtesils/elles abrégèrentImparfaitj’abrégeaistu abrégeaisil/elle abrégeaitnous abrégionsvous abrégiezils/elles abrégeaientFuturj’abrégeraitu abrégerasil/elle abrégeranous abrégeronsvous abrégerezils/elles abrégerontConditionnel présentj’abrégeraistu abrégeraisil/elle abrégeraitnous abrégerionsvous abrégeriezils/elles abrégeraientSubjonctif imparfaitj’abrégeassetu abrégeassesil/elle abrégeâtnous abrégeassionsvous abrégeassiezils/elles abrégeassentSubjonctif présentj’abrègetu abrègesil/elle abrègenous abrégionsvous abrégiezils/elles abrègentImpératifabrège (tu)abrégeons (nous)abrégez (vous)Plus-que-parfaitj’avais abrégétu avais abrégéil/elle avait abrégénous avions abrégévous aviez abrégéils/elles avaient abrégéFutur antérieurj’aurai abrégétu auras abrégéil/elle aura abrégénous aurons abrégévous aurez abrégéils/elles auront abrégéPassé composéj’ai abrégétu as abrégéil/elle a abrégénous avons abrégévous avez abrégéils/elles ont abrégéConditionnel passéj’aurais abrégétu aurais abrégéil/elle aurait abrégénous aurions abrégévous auriez abrégéils/elles auraient abrégé Passé antérieurj’eus abrégétu eus abrégéil/elle eut abrégénous eûmes abrégévous eûtes abrégéils/elles eurent abrégéSubjonctif passéj’aie abrégétu aies abrégéil/elle ait abrégénous ayons abrégévous ayez abrégéils/elles aient abrégéSubjonctif plus-que-parfaitj’eusse abrégétu eusses abrégéil/elle eût abrégénous eussions abrégévous eussiez abrégéils/elles eussent abrégéCollins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011

abrégeons

abréger v.t. [ du lat. brevis, bref ] 1. Diminuer la durée de : La maladie a abrégé sa carrière écourter ; prolonger2. Diminuer la longueur d’un texte, d’un récit : Abréger un compte rendu raccourcir ; développer3. Raccourcir un mot par suppression d’une partie des lettres ou des syllabes : On abrège couramment « télévision » en « tél頻.Maxipoche 2014 © Larousse 2013ABRÉGER (a-bré-jé. L’é se prononce è quand il est suivi d’une voyelle muette : j’a-brè-ge) v. a.1° Rendre bref, réduire à une moindre étendue, à une moindre longueur. Abréger le temps. Éclaircir et abréger le discours. Abréger une narration. Voulant abréger son humiliation. C’est un bienfait de Dieu d’avoir abrégé les tentations avec les jours de Madame [BOSSUET, Duch. d’Orl.] On croit qu’il expose les troupes : il les ménage en abrégeant le temps des périls par la vigueur des attaques [ID., L. de Bourbon.] Les plaisirs pris sans modération abrègent plus les jours des hommes que les remèdes ne peuvent les prolonger [FÉN., Tél. XVII] Cours par un prompt trépas abréger ton supplice [RAC., Mithr. II, 6] Mais aussitôt ma main, à moi seule funeste, D’une infidèle vie abrégera le reste [ID., Andr. IV, 1] Je la voyais bientôt, abrégeant son absence, revenir empressée [DUCIS, Oth. I, 5] Le cardinal de Richelieu avait abrégé ses jours par les inquiétudes qui le dévorèrent [VOLT., M?urs, 177] 2° Faire un abrégé. Cet auteur a abrégé lui-même son livre. 3° Faire paraître moins long. La conversation abrége le chemin. 4° Faire brève une syllabe. Quelques personnes abrégent l’o dans rôti, et disent roti. 5° V. n. Chemin qui abrége. 6° Faire court, s’exprimer en peu de mots. En abrégeant. Abrégeons. J’abrége et je poursuis. Pour abréger, la chose s’exécute [LA FONT., Rich.] 7° S’abréger, v. réfl. Devenir plus court. La vie, déjà si courte, s’abrége souvent par les excès de tout genre. HISTORIQUEXIIe s. Ne ne porreit mis cors soffrir Travail ne peine ne labor ; Kar dès or s’abregent mi jor ; Molt me vois mais afebleiant [BENOIT, II, 8223] XIIIe s. Ains voil [je veux] ma parole abregier Por vos oreilles alegier [, la Rose, 19671] Je ne puis souffrir à abregier le plain service qu’on tient de moi [BEAUM., XXVIII, 7] S’aucuns abrege le fief qui est tenu de li [ID., XLV, 25] Se il viaut [veut] son plait abregier [, Ass. de Jerus. I, 237] XIVe s. Ils lui dirent qu’il abregeast ses paroles [, le Menagier, I, 9] XVe s. Temps sans honneur et sans vray jugement, Aage en tristour, qui abrege la vie [E. DESCHAMPS, Temps présent.] Elle [m’amie] m’a dit que je boy trop souvent Et que cela m’abregeroit la vie [BASSEL., 31] N’abregeons point nostre vie Par trop nous atedier [ID., 46] On dit que ses ans il [le buveur] abbrege [ID., 38] Avancezvous, prenez votre robe, abregez-vous [hâtez-vous] ; qu’il ne vous trouve ici, car vous seriez mort et moi aussi [LOUIS XI, Nouv. 34] Pour abreger [bref] [ID., ib. 75] XVIe s. Le ciel m’a esté si benin et si favorable que d’abrevier un long martyre [YVER, 592] Il vouloit bien abreger son chemin et passer par lieux bien habités [AMYOT, Ant. 52] Notaires, c’est à dire ecrivains qui par notes et lettres abregées figurent toute une sentence [ID., Caton d’Ut. 35] ÉTYMOLOGIEProvenç. et espagn. abreviar ; ital. abbreviare ; bas-lat. abbreviare ; de ad, indiquant la direction de l’action, et brevis, bref (voy. BREF). Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abréger ABRÉGER. v. tr. Rendre plus court. Ses débauches, ses chagrins abrégèrent sa vie. La méthode qu’il a pour enseigner le latin abrège de beaucoup le temps des études. Abréger une narration, un discours. Abréger un délai. Il s’emploie quelquefois absolument. Vous êtes trop long, abrégez. Prenez ce chemin, il abrège. Il signifie encore Faire paraître moins long. La conversation abrège le chemin. Rien n’abrège le temps comme le travail. ABRÉGER, v. a. [Abrégé, 2e. et 3e. é fer. bref.] Rendre plus court. Ordinairement ce verbe n’a que le régime direct: (l’accusatif) abréger une narration. Quelquefois pourtant il a pour 2e. régime le datif: « ses débauches lui abrégerent la vie; ce fut une des causes qui lui abrégerent ses jours. Marsolier. Il devoit retrancher lui, et dire simplement, qui abrégérent ses jours. Car lui et ses dans la même phrase forment un pléonasme, une répétition d’idées. En effet, puisqu’il lui abrégea les jours ou la vie, il est bien clair que ce n’est pas la vie ou les jours d’un aûtre. C’est comme qui dirait, et comme disent certains: j’ai mal à ma jambe, au lieu de, à la jambe. = On dit aussi, avec ce 2e. régime: « vous lui avez abrégé la besogne, par la méthode que vous lui avez aprise, etc. etc.    ABRÉGER, neut. sans régime. Pour abréger, je me borne à vous dire, etc. J’abrége pour ne pas lasser votre patience.    * Rem. Boileau dit: ? Enfin pour abréger un si plaisant prodige: l’éllipse est un peu trop forte, même en vers. On n’abrége pas un prodige: on ne peut abréger que la narration qu’on en fait. Dict. Grammat.

abrégements

ABRÉGEMENT (a-brè-je-man) s. m.Action d’abréger. L’état de ce qui est abrégé. L’abrégement d’un livre. Ceux qui ont voulu introduire les tables ont été trompés par l’abrégement des paroles, [, Port-Royal, dans BOUHOURS, Nouv. Rem.] Mot utile et justifié par un usage constant. HISTORIQUEXIIIe s. Et aussi ne peut nus [nul] doner abregement de servitutes de fief [BEAUMANOIR, XLV, 25] Quant on est semons por service de tix [tels] fiés, on doit offrir à son segneur ce qui est duz por le [la] reson de l’abregement [ID., XXVIII, 7] XVe s. Mais, pour l’abregement de l’?uvre, De point en point [je] le te descoeuvre [LA FONT., 923] ÉTYMOLOGIEAbréger. Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877abregement *ABREGEMENT, s. m. Racourcissement. Action d’ abréger. ? Ce mot d’abord usité, ensuite abandoné, puis renouvelé, parce qu’il étoit commode, est devenu de nouveau suranné. Il serait pourtant utile, et mériterait que de bons Auteurs lui redonassent le crédit qu’il a perdu. ? L’Acad. ne le met point. ? Mrs. de Port-Royal s’en sont servis autrefois: « l’abrègement des paroles.

abrègement

abrègement n.m. Action d’abréger ; fait d’être abrégé : L’abrègement du temps de travail raccourcissement ; allongementMaxipoche 2014 © Larousse 2013abrègement (ab???m??) nom masculin fait de raccourcir, de rendre plus bref l’abrègement d’une histoire Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.