affaireront

affairé, e adj. Qui a beaucoup d’occupations, d’activités : La vendeuse était très affairée occupé ; dés?uvré, inoccupéMaxipoche 2014 © Larousse 2013affairé affairée (afe?e) adjectif personne dés?uvré qui a beaucoup de choses à faire Elle est très affairée ces temps-ci. Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.affaire AFFAIRE. n. f. Ce qui est le sujet de quelque occupation. Affaire agréable. Affaire importante. Il n’a d’autre affaire que de se divertir. Il est fort occupé, il a bien des affaires. Je suis accablé d’affaires. Avoir affaire. Il est en affaires. Toutes affaires cessantes. L’affaire du salut est la plus grande d’un chrétien. J’en fais mon affaire, Je m’en charge, je réponds du succès. Dites-moi la place que vous désirez, j’en fais mon affaire. C’est une affaire faite signifie L’affaire est terminée, conclue de façon définitive : il n’y a plus à y revenir. Fam., C’est mon affaire, se dit à une Personne qui veut nous détourner de quelque dessein, en nous faisant voir le danger, les inconvénients qui sont à craindre et signifie Cela ne regarde que moi, ne peut compromettre, léser ou exposer que moi seul. On dit dans un sens analogue C’est son affaire, c’est leur affaire. AFFAIRE signifie aussi Soin, peine, embarras, difficulté, querelle, danger. Il a bien des affaires sur les bras. Il a une fâcheuse, une mauvaise affaire sur les bras. Il vous donnera bien des affaires. Il était bien embarrassé, mais il s’est tiré d’affaire. Susciter des affaires à quelqu’un. Il a si bien manoeuvré qu’il s’est mis hors d’affaire. Il ne veut point d’affaire. Il se fait une affaire de la moindre chose. Si vous vous brouillez avec cet homme-là, vous vous ferez, vous vous attirerez des affaires. Vider une affaire. Assoupir, étouffer, arranger une affaire. Que d’affaires pour si peu de chose! C’est toute une affaire se dit d’une Chose qu’on regarde comme malaisée, et Ce n’est pas une affaire se dit d’une Chose facile. Il s’est tiré d’affaire, Il a su par son intelligence, par sa bonne conduite, se procurer une fortune honnête, une position honorable. Ce malade est hors d’affaire, Il ne court plus aucun danger. Il se dit de Toutes les choses qu’on a à discuter, à démêler avec quelqu’un dans le commerce de la vie. C’est une affaire d’intérêt. C’est une affaire d’honneur. Sortir d’une affaire avec honneur. Se bien tirer d’une affaire. Voilà le noeud de l’affaire. S’entremettre d’une affaire. Se charger d’une affaire. Je vous rendrai compte de votre affaire. Entendre bien une affaire. Comprendre, concevoir une affaire. Il débrouille bien, il démêle bien une affaire. Affaire d’honneur signifie quelque fois Duel, combat singulier. Dans ce sens on dit de même simplement Une affaire. Affaire de coeur, Commerce de galanterie. Fam. et ironiq., Votre affaire est faite, Elle est manquée, vous ne devez plus rien espérer, vous n’avez plus rien à prétendre. Son affaire est faite se dit aussi d’un Homme perdu au physique ou au moral et qui ne peut se relever de son état. Son affaire est bonne, Il ne peut éviter une punition, un malheur. AFFAIRE se dit particulièrement des Procès et de tout ce qui se traite en quelque juridiction que ce soit, tant en matière civile qu’en matière criminelle. Il y a une grande affaire au Conseil d’État, à la Cour d’appel. Cet avocat est chargé d’une belle affaire, d’une affaire qui fera du bruit. C’est une affaire de grande discussion, de longue discussion. Une affaire embrouillée, épineuse, embarrassée. Les affaires civiles. Les affaires criminelles. Ce juge entend mal mon affaire. Le point, le secret, le fin de l’affaire. Poursuivre une affaire. Il se dit aussi des Actions de guerre. C’est un homme qui a vu bien des affaires. Il s’est toujours bien conduit dans toutes les affaires où il s’est rencontré. Il fit des merveilles dans la dernière affaire. L’affaire fut quelque temps disputée. L’affaire a été vive, a été chaude. AFFAIRE signifie encore particulièrement Convention, marché, traité, transaction commerciale, entreprise d’industrie, spéculation financière. J’ai fait affaire avec lui. Nous avons fait affaire ensemble. Nous avons fait beaucoup d’affaires ensemble. Cette ville fait quelques affaires avec Londres. Il propose une affaire qui paraît bonne. C’est une affaire dans laquelle il y a beaucoup à gagner, beaucoup à perdre. Il entreprend trop d’affaires. Cette affaire peut réussir. Les faiseurs d’affaires. Les gens d’affaires. L’affaire est conclue. L’affaire est manquée. Fam., C’est un homme qui entend son affaire se dit d’un Homme habile dans sa profession ou attentif à son intérêt. Ironiquement, Il a fait une belle affaire se dit d’un Homme qui a fait quelque chose mal à propos. AFFAIRE est aussi un terme général que l’on substitue souvent dans le langage ordinaire à des termes propres et particuliers. Il s’emploie ainsi dans des significations très diverses et quelquefois dans des sens opposés qu’il est impossible d’indiquer tous et que l’usage apprendra. J’ai affaire au ministre, J’ai une question à traiter avec lui. Vous aurez affaire à moi, Je vous châtierai. Qu’ai-je affaire de toutes ces querelles? Ai-je à m’en occuper? Cette maison est mon affaire, Elle me convient, elle m’accommode. Ironiquement, C’est une autre affaire. Le bon de l’affaire c’est que… AFFAIRES, au pluriel, se dit généralement de Toutes les choses qui concernent la fortune et les intérêts du public et des particuliers. Affaires publiques. Affaires d’État. Ce ministre est chargé de toute la conduite des affaires du royaume. Les affaires étrangères. Les affaires ecclésiastiques. Affaires temporelles. Affaires spirituelles. Le train, le courant des affaires. Pour les affaires urgentes. Les affaires d’une ville, d’une communauté. Les affaires particulières et privées. Les affaires d’une succession. Un homme dont les affaires sont en bon état, en mauvais état. Ses affaires vont bien, vont mal. Il est bien, il est mal dans ses affaires. Il est au-dessus de ses affaires. Il a bien fait ses affaires. Donner ordre, mettre ordre à ses affaires. Affaires domestiques. Chacun a ses affaires, doit savoir ses affaires. Il a soin de ses affaires. Il a donné la conduite, le maniement de ses affaires à un habile homme. Il est prudent en affaires. Il a le génie, l’esprit des affaires. Il entend bien les affaires. Il est propre aux affaires. Il a un homme d’affaires fort négligent. On est souvent trompé par ses gens d’affaires. Un tel est son homme d’affaires. Ce ne sont pas là mes affaires Pourquoi en parlez-vous? sont-ce là vos affaires? Mêlez-vous de vos affaires. Il se dit spécialement de la Profession de commerçant. Il s’est mis dans les affaires. Il a quitté les affaires. Il n’est plus dans les affaires. Il s’est retiré des affaires. Le monde des affaires. Il se disait particulièrement autrefois des Opérations des traitants, de ce qui concernait la levée des deniers publics. Il est intéressé dans les affaires, dans les affaires du roi. Il a commencé par une petite recette, et maintenant il est dans les grandes affaires. Fam., Cette femme a ses affaires, Elle a ses règles. POINT D’AFFAIRE, loc. adv. Nullement, en aucune façon. Des conseils tant qu’il vous plaira, mais de l’argent point d’affaire. Il vieillit. Affaire, n. p. Negotium, Commercium. J’ay affaire avec un homme riche. Cum opulento rem habeo ac negotium. Plaut. Affaire hasté et avancé, Maturatum negotium. Affaire meslé et broüillé, Negotium turbulentum. Affaires nets, et point toüillez, ne envelopez, Negotia expedita. Affaires qui viennent en abondance tous ensemble, Negotia influentia. Affaires de nulle valeur, Frigida negotia. Affaires particuliers et domestiques, Priuatae curae. Empeschemens ou affaires privez et domestiques, Negotia familiaria. Affaires urgents, Necessitates. Les affaires d’aucun mis au bas, et bien malades, et qui vont fort mal, Accisae res, siue abscissae. A fin que les affaires de la femme fussent plus asseurez, Quo mulieri res esset cautior. Il y a des affaires esquels vaut mieux perdre, que gaigner, Est vbi profecto damnum praestet facere, quam lucrum. Il voyoit que son affaire estoit pareil à celuy, etc. Eamdem suam causam videbat esse, quam etc. Selon les affaires survenans, Pro re nata. Je t’escriray de cet affaire, Hac super re scribam ad te. ¶ Avoir quelque affaire, Negotium habere. Avoir affaire à combatre, Conflictare, vel Conflictari. Avoir quelque affaire, accointance, trafique, ou intelligence avec aucun, Commercium cum aliquo habere, Rem cum aliquo habere, Commiscere aliquid cum altero. Aliquem in vsu habere. J’estois esbahy quel affaire tu avois icy, Mirabar quid hic negotii esset tibi. ¶ C’est ton affaire, Tuum est munus, Tuae sunt partes. Cest affaire n’a ne commencement ne fin, Nec caput, nec pedes habet haec res. L’affaire est sur le poinct d’estre depesché, In manibus est res. ¶ Pourtant que cest affaire n’appartenoit à son estat, Quod non esset suae sortis id negotium. Cela appartient ou sert à l’affaire, Pertinet ad rem. Ces choses appartiennent à l’affaire, Referunt haec ad rem. ¶ Le poinct d’un affaire, Cardo. Tout l’affaire gist en cela, In eo res vertitur. ¶ Cest affaire se porte fort bien, Hoc succedit sub manus negotium. Son affaire se porte bien, Cedit illi res. Escri moy comment tout l’affaire se porte, Tota res quo loco sit, velim ad me scribas. Raconte moy comment tout l’affaire va, Ita vt res sese habet, narrato. Les affaires ne se portent-ils pas bien? Satin’saluae res? L’affaire va bien, Salua res est. ¶ L’affaire est prest et prochain, Impendet negotium. L’affaire le requiert ainsi, Ita negotium est. Tu as travaillé selon que les affaires le requeroient, Cum influentibus negotiis paria fecisti. ¶ Il est question d’un affaire de grande consequence, Magna res in motu est. Il est question d’un tien bien grand affaire, Permagna res tua agitur. ¶ J’ay quelque affaire avec luy, Res est mihi cum illo. ¶ Avoir merveilleusement d’affaires, et en estre comme couvert, Obrui magnitudine negotij, tanquam fluctu. Qui a brassé tout l’affaire, Totius negotij conditor. ¶ Brouiller et renverser tout un affaire, Omnia miscere. Se charger des affaires d’autruy à son mandement, Mandatum recipere. Communiquer quelque affaire, Consilium cum aliquo commiscere. Conduire et gouverner un affaire, Administrare. Qui scait conduire quelque affaire, Prudens administrandi. Il a conduict l’affaire en tel estat, Rem in eum locum abduxit, etc. Delaisser un affaire, Negotium deponere. Delivré de tous affaires, Vacuus negotiis. Demesler quelque affaire, Nodum erroris alicuius exoluere, Rem aliquam gerere. Se demesler d’un affaire, Exire ex causa. Depescher un affaire et vuider, Explicare atque expedire negotium aliquod, Dictum ac factum reddere. Se depestrer de quelque affaire, et en sortir hors, Emergere ex aliquo negotio. Dresser ses affaires en sorte qu’ils se portent bien, Facere et parare magnam fortunam. Empesché és affaires urgentes publiques, Necessitudinibus publicis implicitus. Nous estions empeschez à nos affaires, Negotiosi eramus nos nostris negotiis. Entendre à l’affaire d’aucun, Ponere operam alicui. Entreprendre un affaire, Subire. Entreprendre, faire et parfaire un affaire, Suscipere, administrare, et conficere negotium aliquod. Estre le principal de nostre affaire, qui y aide plus que tous les autres, Tenere principatum alicuius rei. Faire quelque affaire, Negotium aliquod gerere. Il ne fina jamais de faire son affaire, Nunquam in suo opere cessauit. Faire l’affaire d’autruy malicieusement, Rem alicuius malitiose gerere. Faire ses affaires particulieres et les publiques, Obire rem priuatam et publicam. Se presenter et offrir, ou ingerer de faire les affaires d’autruy sans mandement, Offerre se negotiis alienis. Qui gouvernent l’affaire, Quibus est in manu negotium. Amitiez s’entretiennent pour l’affaire qu’on en a, Amicitiae coluntur et obseruantur causa temporis. Pompée a quelque affaire avec Cesar, Pompeio cum Caesare est negotium. Qui a forces affaires, Negotij plenus, Negotiosus. Qui a le maniement et conduite de quelque affaire, Administrator. Manier les affaires de la communauté, Societatem gerere. Manier et faire les affaires publiques, Remp. gerere. Le maniement et depesche des affaires publiques, comme vuidanges de proces, et autres, Actus rerum. Se mesler de ses affaires, Negotium suum agere. Se mesler des menues affaires d’une maison, et plus viles, Mediastina opera fungi. Ne se mesler plus des affaires de la Rep. Salutem dicere foro et Curiae. Estre negligent en son propre affaire, et n’entendre point à soy, Deesse sibi. Tu ois tout l’affaire, Habes omnem rem. Poursuyvre quelque affaire, Aliquod negotium insistere. Ne laisse pas pourtant de poursuyvre ton affaire, Nec tu ea causa minueris haec quae facis. Il a resceu tout l’affaire, Rem omnem resciuit. Rapporter les affaires au temps, Commetiri cum tempore negotium. Je te recommande tous ses affaires, Commendo tibi eius omnia negotia. Je scay tout l’affaire, Noui omnem rem. Je scay comme l’affaire a este mené, Omnem rem scio vt sit gesta. Qui scait les privez affaires d’autruy, Conscius alicui in priuatis rebus. Qui ne scait rien de l’affaire d’autruy, Inconscius. Par quels serviteurs? Cela sert beaucoup à l’affaire, Cela y fait beaucoup, Quibus seruis? refert enim magnopere idipsum. Ne toucher point à un affaire et le reserver au Prince, Integra omnia Principi relinquere. Traiter quelque affaire avec ses amis, In secreto cum amicis aliquid volutare. Vuider les affaires desquels on a charge d’autruy, Exhaurire mandata alicuius. ¶ Ne en cet affaire, ne en autre, Neque istic, neque alibi. Ne m’avez-vous point esprouvé en quelque affaire? Num me expertus es vspiam? En tous affaires dont l’homme en ceste vie se mesle, Omni in munere vitae. Aucuns en abusent mauvaisement en leurs propres affaires et particulieres et publiques, Ea quidam et priuatim et publice peruerse abutuntur. ¶ Pendant les grans affaires et ennuis de la ville, ou Republique, In grauissimis temporibus ciuitatis, Maximis Reip. temporibus. ¶ Vien et rends toy à nous delivré de tout affaire, Te vacuum redde nobis. AFFAIRE, ou AFAIRE, s. f. [Afère, 2e è moy. et long, 3ee muet.] Tout ce qui est le sujet de quelque ocupation. Affaire importante. « Il a mille affaires.    * Rem. 1°. C’est un gasconisme de faire ce mot masc. et de dire un bon affaire, au lieu de dire une bone affaire. ? Anciennement on lui donait ce genre. « S’il se présente quelqu’affaire duquel on ne puisse différer la résolution. St. Fr. de Sales.    AFFAIRE a plusieurs sens. 1°. Il se dit des procès: Il y a une grande affaire au Parlement. 2°. De toutes les chôses qu’on a à discuter: affaire d’honneur, d’intérêt. 3°. Des soins, peines, embarras, démêlés: affaire fâcheuse; s’atirer des affaires; cela lui a fait une affaire, etc. 4°. Des actions de guerre: Il y a eu une affaire; il a fait des merveilles dans la dernière affaire.    Avoir affaire régit à ou avec pour les persones, et de pour les chôses. On ne doit pas s’ en servir en parlant des femmes, ou à des femmes, parce qu’il a un sens peu honnête. Pour les hommes, on dit: vous aurez affaire à moi; il a affaire à (ou avec une) forte partie. * ? M. Moreau et d’autres Ecrivains coupent affaire en deux: à faire. « Il avoit à faire à un jeune ambitieux. C’est contre l’usage. ? Avoir affaire de, avoir besoin de. Qu’ai-je affaire de cela? J’ai bien affaire de cet homme-là (ironiquement.) Qu’ai-je affaire de me tant tourmenter? ? En style proverbial, avoir affaire à la veuve et aux héritiers, c’est avoir à traiter pour une même affaire avec différentes persones, sur-tout si leurs intérêts sont oposés.    Entrer dans une affaire: s’en mêler, y contribuer: « Il paroissoit être entré plus qu’aucun autre dans cette affaire. Let. Edif.    Faire une affaire à. « Tout ce que je crains, c’est qu’elles ne vous fassent quelque méchante affaire. ? On dit en ce sens: se faire des affaires.    Être hors d’affaire; tirer d’affaire, de danger, d’embarras. « Il est hors d’affaire; un jeune Médecin l’a tiré d’affaire. Th. d’Éd. ? Se tirer d’ affaire. « On porta une ancre au large, et nous nous tirâmes d’affaire. Let. Édif. « J’ai choisi quelques pensées de Pascal: j’ai mis les réponses au bas: vous jugerez comment je me suis tiré d’affaire. Volt. On en a jugé, mais non pas à l’avantage de Voltaire. * On dit encore d’une chôse qui nous acomoderait, qu’elle ferait bien notre affaire. La Fontaine dit seroit, qui n’est pas si bon.    Le moindre grain de bled seroit mieux mon affaire. AFFAIRÉ, ÉE, adj. [Afèré, ré-e; 2e è moy. 3 é fer. long au 2d.] Qui a bien des affaires. Il n’ est que du style familier. On le dit même souvent en riant et en se moquant.

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