ablatifs

ablatif n.m. [ lat. ablativus, de ablatus, enlevé ] En grammaire, dans les langues à déclinaison, cas exprimant la séparation, l’éloignement, l’origine.Maxipoche 2014 © Larousse 2013ABLATIF (a-bla-tif) s.m.Terme de grammaire. Le sixième cas de la déclinaison latine. L’ablatif est dit parfois le cas latin, parce qu’il n’existe pas en grec. Ablatif absolu, nom d’une forme particulière à la langue latine, où un mot, accompagné d’un participe ou d’un adjectif, se mettait à l’ablatif, sans être en rapport avec un autre mot dans la phrase. Nous avons imité cette tournure : les parts étant faites, le lion parla ainsi. Abusivement, puisqu’il n’y a pas de cas en français, on a donné quelquefois le nom d’ablatif absolu à ces membres de phrases, détachés de tout le reste HISTORIQUEXVIe s. Quant rencontré a un accusatif Qui sa robe lui a fait ablative [CH. D’ORL., Rond. 68] ÉTYMOLOGIEAblativus, de ab, indiquant séparation, et de lativus, exprimant l’action de porter. Ainsi l’ablatif est le cas qui indique l’extraction. Lativus, mot inusité, vient de lotum, supin du verbe ferre. Latus, porté, est pour tlatus, qui, se rapportant au grec ????, est de même radical que le latin tolerare (voy. TOLÉRER). Émile Littré’s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877ablatif ABLATIF. n. m. T. de Grammaire. Cas des déclinaisons latines qui marque généralement un rapport circonstanciel de temps, de lieu, etc. Ablatif singulier, pluriel. Cette préposition régit l’ablatif. Dictionnaire de L’Académie française 8th Edition © 1932-5ablatif Ablatif, m. acut. Est pur Latin par apocope, de ce mot Latin Ablatiuus (car le François prenant du Latin, change en f la lettre v, consonante de la derniere syllabe du Latin, disant vif, de viuus, passif, de passiuum, Datif de Datiuus, et semblables) et est le sixiesme cas des declinaisons des noms et pronoms et participes, duquel on use quand on veut oster quoy que soit d’aucune chose, dont il prend son nom. Les Latins le designent par A preposition, si le mot commence par consonante, comme, A paulo, et par Ab aussi preposition, Si le mot commence par voyelle, comme ab illo. Mais les François le representent par la preposition, De, comme, j’ay cela d’un tel, Id ab illo accepi. Et faut entendre, que les noms et pronoms sont declinez par six cas, dont le premier est appelé Nominatif, le second Genitif, Le tiers Datif, Le quatriesme, Accusatif, Le cinquiesme Vocatif, Le Sixiesme cestuy Ablatif. Duquel le mot vient de Aufero Latin, qui signifie oster, desquels cas chacun a terminaison propre et particuliere presque d’ordinaire, et avec ce article en la langue Grecque, et pronom demonstratif en la Latine au lieu dudit article: mais en la langue Françoise et autres esquelles tous lesdits cas sont de mesme terminaison, on les exprime ou par article seul, comme au nominatif, le baton, la javeline: ou par preposition conjointe à l’article: quant aux noms masculins commençans par voyelle, L’homme, de L’homme, à L’homme; Et à tous feminins, La femme, De la femme, à la femme, ou par dictions indeclinables, equipollans à articles, au regard des mots masculins commençans par consonante, comme, Le Jardin, Du Jardin, Au Jardin. ABLATIF, s. m. [l’f finale se prononce, Ablatif et non pas ablati, tout bref.] C’est le 6e. cas de la déclinaison des noms et des pronoms.    La place naturelle de l’ablatif est après le verbe ou le nom qui le régit: mais il peut quelquefois se placer devant, et même à la tête de la phrâse, non seulement en vers, mais encore en prôse.    De l’astre qui pour lui renaît tous les matins,    Ainsi que la lumière, il attend ses destins.        La Rélig. Poëme.   D’un tronc qui pourrissoit le ciseau fit un Dieu.       Ibid. « De vous il ne restera que vous. Neuv. « De ces transports de douleur, je tombe soudainement dans un assoupissement profond. Télém.

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