abimee

abîmé, e adj. En mauvais état : Des chaussures abîmées détérioré, usé endommagéMaxipoche 2014 © Larousse 2013abîmé abîmée (abime) adjectif en mauvais état timbre abîmé qu’on ne peut plus utiliser Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.abîme ABÎME. n. m. Gouffre très profond. Affreux abîme. Abîme effroyable. Par un tremblement de terre, un abîme s’ouvrit dans cette plaine. Sonder la profondeur d’un abîme. Il fut précipité dans l’abîme. Le pluriel s’emploie souvent poétiquement et dans le style soutenu au lieu du singulier. Les abîmes de la mer, de la terre, Les immenses profondeurs de la mer, de la terre. La mer ouvrit ses abîmes et engloutit toute la flotte. La terre s’ouvrit jusqu’au fond de ses abîmes. Prov. et fig., L’abîme appelle l’abîme, Un excès conduit à un autre excès, un crime amène un autre crime. Fig., Un abîme de malheur, un abîme de misère, Un extrême malheur, une extrême misère. Il est tombé dans un abîme de malheur, dans un abîme de misère. Fig., Être sur le bord de l’abîme, Être près de sa ruine, de sa perte. Creuser un abîme sous les pas de quelqu’un, Travailler à le perdre. ABÎME se dit encore des Choses qui entraînent à une dépense ruineuse. Le jeu, les procès sont des abîmes. Il se dit aussi figurément des Choses qui sont impénétrables à la raison, ou qui sont très difficiles à connaître. L’infini est un abîme pour l’esprit humain. La métaphysique est un abîme. Le coeur de l’homme est un abîme. Il se dit particulièrement des Secrets et des jugements de Dieu. Les jugements de Dieu sont des abîmes. Les abîmes de la sagesse, de la miséricorde de Dieu. Fig., C’est un abîme de science, C’est un homme extrêmement savant. ABÎME, en termes d’Écriture sainte, signifie quelquefois absolument l’Enfer. Les anges rebelles ont été précipités dans l’abîme. Le puits de l’abîme. ABîME, s. m. [l’i est long et doit être accentué d’un accent circonflexe, 3e. e muet.] Le Dict. de l’Acad. et d’après, ceux d’Orthographe et du Richelet portatif écrivent abyme et abymer. Ceux-ci sont plus conformes à l’étymologie, dont on se met aujourd’hui moins en peine qu’autrefois: Abîme, abimer le sont plus à l’usage moderne, où l’on retranche tant qu’on peut l’y lettre étrangère, presque toujours inutile, et heureusement remplacée par l’i voyelle. On écrivait anciennement abysme, abysmer.    ABîME, Gouffre très-profond. « Par un tremblement de terre, il s’est fait là un abîme. Acad. ? Il s’emploie élégamment au figuré. « Les dehors de l’homme ne sont pas toujours l’expression fidèle de ses sentimens, et le coeur des mortels est un abîme. Jér. Déliv. « Ô mon Dieu! toi, qui sondes l’abîme des âmes, toi dont l’oeil éclaire les replis les plus secrets de mon coeur! Ib. ? On dit aussi abîme de malheur, abîme de misère, abîme de science; les abîmes de la sagesse, de la miséricorde de Dieu. Les noirs abîmes, l’enfer. ABIMÉ, ÉE, adj. et part. pass. [et non pas abîmé avec l’acc. circ. puisque l’i est bref; 3e. é fer. long dans le fém.] Perdu, ruiné sans ressource. Rich. Port. « C’est un homme abimé. L’Acad. ne le marque point adjectif: on peut croire que c’est un oubli. ? Il est aussi participe, et régit la prép. dans; abimé dans la douleur; ou de, abimé de dettes: mais ce dernier régime ne s’emploie qu’avec dettes.

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